De pire en pire : la poste vaticane va émettre un timbre à l’occasion du 500e anniversaire de la réforme

Nos confrères de n’en reviennent pas eux-​mêmes ! Oui, c’est bien vrai, après la sta­tue de Luther mise à l’hon­neur par le pape François lui-​même le 13 octobre 2016, jour anni­ver­saire du miracle du soleil à Fatima, voi­là que le Bureau Philatélique et Numismatique du Vatican, char­gé de l’é­mis­sion de timbres, a confir­mé mar­di 17 jan­vier que Luther, qui a fait schisme et s’est sépa­ré de l’Eglise catho­lique il y a 500 ans, sera hono­ré par un timbre pos­tal en 2017 !

Si vous devez rece­voir un cour­rier du Vatican cette année, ne vous éton­nez pas d’y voir le visage de Martin Luther aus­si inso­lite et incroyable que cela puisse paraître !

Voir ci-​dessus l’an­nonce du programme
phi­la­thé­lique de la Poste Vaticane pour 2017
et ci-​contre – sur­li­gné en bleu – l’an­nonce concer­nant l’emission d’un timbre sur le 500° cen­te­naire de la Réforme pro­tes­tante… [Numéro 16]

Luther, l’en­ne­mi de la grâce de Jésus-​Christ, va être mis sur le même pied que d’autres évè­ne­ments impor­tants dans l’Eglise catho­lique, comme par exemple le cen­te­naire de l’ap­pa­ri­tion de Notre Dame de Fatima.[Voir ci-​dessus numé­ros 10 et 16].

Ces rap­ports adul­té­rins avec les pires enne­mis de l’Eglise Catholique sont de plus en plus odieux et relèvent d’un esprit révo­lu­tion­naire qui contri­bue à entraî­ner les âmes en enfer sous cou­vert d’une fausse et mor­telle « fra­ter­ni­té » avec le diable.

Dans son com­mu­ni­qué du 2 novembre der­nier, M. l’ab­bé Christian Bouchacourt écri­vait déjà :

» sous le fal­la­cieux pré­texte de l’amour du pro­chain et le sou­hait d’une uni­té fac­tice et illu­soire, la foi catho­lique est sacri­fiée sur l’autel de l’œcuménisme qui met en péril le salut des âmes. Les erreurs les plus énormes et la véri­té de Notre-​Seigneur Jésus-​Christ sont mises sur un pied d’égalité. »

Comment « pouvons-​nous être recon­nais­sants pour les dons spi­ri­tuels et théo­lo­giques reçus à tra­vers la Réforme », alors que Luther a mani­fes­té une haine dia­bo­lique envers le Souverain Pontife, un mépris blas­phé­ma­toire envers le saint sacri­fice de la messe, ain­si qu’un refus de la grâce sal­va­trice de Notre-​Seigneur Jésus-​Christ ? Il a aus­si détruit la doc­trine eucha­ris­tique en refu­sant la trans­sub­stan­tia­tion, détour­né les âmes de la très Sainte Vierge Marie et nié l’existence du Purgatoire.

Non, le pro­tes­tan­tisme n’a rien appor­té au catho­li­cisme ! Il a rui­né l’unité de la chré­tien­té, sépa­ré des pays entiers de l’Église catho­lique, plon­gé des âmes dans l’erreur met­tant en péril leur salut éter­nel. Nous, catho­liques, vou­lons que les pro­tes­tants reviennent vers l’unique ber­cail du Christ qu’est l’Église catho­lique et prions à cette intention. »

Plus que jamais il est donc de notre devoir, pour l’hon­neur de Notre Seigneur, pour l’a­mour de l’Eglise, pour le Salut des âmes, de conti­nuer à dénon­cer urbi et orbi, avec saint Paul, les erreurs d’un pape qui met en œuvre, à tra­vers le Concile Vatican II, la pro­tes­tan­ti­sa­tion offi­cielle et reven­di­quée de ce qui reste de l’é­glise conciliaire :

« Je t’ad­jure devant Dieu et devant le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, et par son appa­ri­tion et son règne, prêche la parole, insiste à temps et à contre­temps, reprends, menace, exhorte, avec une entière patience et tou­jours en ins­trui­sant. Car un temps vien­dra où les hommes ne sup­por­te­ront plus la saine doc­trine ; mais ils se don­ne­ront une foule de doc­teurs, sui­vant leurs convoi­tises et avides de ce qui peut cha­touiller leurs oreilles ; ils les fer­me­ront à la véri­té pour les ouvrir à des fables. Mais toi, sois cir­cons­pect en toutes choses, endure la souf­france, fais l’œuvre d’un pré­di­ca­teur de l’Evangile, sois tout entier à ton minis­tère. Car, pour moi, je sers déjà de liba­tion, et le moment de mon départ est proche. J’ai com­bat­tu le bon com­bat, j’ai ache­vé ma course, j’ai gar­dé la foi ; il ne me reste plus qu’à rece­voir la cou­ronne de jus­tice, que me don­ne­ra en ce jour-​là le Seigneur, le juste Juge, et non seule­ment à moi, mais à tous ceux qui auront aimé son avè­ne­ment. » (Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1–8)

Enfin, res­tons fer­me­ment fidèles à la devise que Mgr Lefebvre, notre véné­ré fon­da­teur, a vou­lu voir ins­crire sur sa pierre tom­bale : « je vous ai trans­mis ce que j’ai reçu » :

« Je ne suis qu’un évêque de l’Église catho­lique qui conti­nue à trans­mettre, à trans­mettre la doc­trine. Tradidi quod et acce­pi. C’est ce que je pense que je sou­hai­te­rais qu’on mette sur ma tombe, et cela ne tar­de­ra sans doute pas qu’on mette sur ma tombe Tradidi quod et acce­pi – ce que dit saint Paul – « Je vous ai trans­mis ce que j’ai reçu », tout simplement. […]

Il me semble entendre la voix de tous ces papes depuis Grégoire XVI, Pie IX, Léon XIII, saint Pie X, Benoît XV, Pie XI, Pie XII, nous dire :

« Mais de grâce, de grâce, qu’allez-vous faire de nos ensei­gne­ments ? de notre pré­di­ca­tion ? de la Foi catho­lique ? Allez-​vous l’abandonner ? Allez-​vous la lais­ser dis­pa­raître de cette terre ? De grâce, de grâce, conti­nuez à gar­der ce tré­sor que nous vous avons don­né. N’abandonnez pas les fidèles ! n’abandonnez pas l’Église ! conti­nuez l’Église ! Car enfin, depuis le concile, ce que nous avons condam­né, voi­ci que les auto­ri­tés romaines l’adoptent, et le pro­fessent, com­ment est-​ce pos­sible ? Nous avons condam­né le libé­ra­lisme, nous avons condam­né le com­mu­nisme, le socia­lisme, le moder­nisme, le sillon­nisme, toutes ces erreurs que nous avons condam­nées, voi­ci main­te­nant qu’elles sont pro­fes­sées, adop­tées, sou­te­nues par les auto­ri­tés de l’Église : est-​ce pos­sible ? Si vous ne faites pas quelque chose pour conti­nuer cette Tradition de l’Église que nous vous avons don­née, tout dis­pa­raî­tra. L’Église dis­pa­raî­tra, les âmes seront toutes per­dues ». ( Sermon de Mgr Marcel Lefebvre à l’oc­ca­sion des sacres des quatre évêques auxi­liaires de la FSSPX le 30 juin 1988 ) ».

Notre-​Dame, Secours des chré­tiens, sau­vez l’Église catho­lique et priez pour nous !