Chers Amis,
Permettez-moi de vous dire un petit mot au sujet de la Charité dans le Vêtement. C’est un thème délicat il est vrai, et je tâcherai de l’aborder franchement, avec les nuances qui conviennent. Certains ne pensent qu’à cela. D’autres ne veulent surtout pas en parler. Il doit tout de même être possible, et même souhaitable, d’en parler de temps en temps [1] Les principes qui suivent sont donc à prendre au sérieux, surtout lorsqu’on rencontre des âmes consacrées (prêtres et religieux), dans une église, un prieuré ou une école.
Exercer la charité dans le vêtement, c’est veiller à s’habiller avec modestie et élégance. Qu’ils se préviennent d’honneur les uns les autres (Rom. XIII,10). Glorifiez Dieu dans votre corps, nous dit encore S. Paul (1 Cor VI,20).
Avec le pape Pie XII proposons cette définition de la modestie :
(C’est) un religieux respect du corps qui se traduit dans un ensemble d’arrangement de la personne, des manières, du maintien, des paroles sagement réglées et mesurées [2]. Ajoutons que mode et modestie devraient bien aller et marcher ensemble comme deux sœurs, puisque les mots ont la même étymologie, du latin modus, qui veut dire juste mesure, en deçà et au-delà de laquelle ne peut se trouver le juste ou le raisonnable [3].
Le vêtement, il est bon de le rappeler, a d’abord pour but de voiler le corps. Conséquence du péché originel, notre penchant naturel vers la sensualité doit être maîtrisé. Il s’agit de cacher ce qui pourrait exciter la concupiscence.
2e but du vêtement : nous offrir une protection contre l’hostilité de l’environnement (lorsqu’il fait particulièrement froid ou chaud, sec ou humide).
3e but : indiquer la fonction ou le métier (soutane, toge, uniforme.).
4e but : concourir à la beauté [4] Par exemple : une personne mariée doit chercher à plaire à son conjoint. C’est ainsi également qu’on peut souhaiter dissimuler une laideur ou une infirmité. Il faut noter que la grande majorité des enseignements sur la pudeur concernent les femmes, non pas que les hommes n’aient rien à entendre sur la modestie vestimentaire, nous en dirons un mot plus loin, mais parce que les femmes peuvent facilement exciter la concupiscence des hommes et être cause de scandale.
Nous pourrions faire bien des considérations. Contentons-nous de quatre points parmi les plus importants.
1) les vêtements impudiques :
Notre-Dame, modèle de pudeur et de pureté, a révélé ceci aux enfants de Fatima : Il viendra certaines modes qui offenseront beaucoup Notre- Seigneur. Elle ajouta que le péché qui conduit le plus de gens à leur perdition était le péché de la chair [5].
En effet, l’indécence est un péché, péché de scandale nous enseignent la théologie morale et notre catéchisme. Péché de scandale et cause de péché pour le prochain, dont une bonne part de la responsabilité et de la peine est à attribuer à celui qui en est la cause. Les motifs invoqués en faveur du laisser-aller sont habituellement : hygiène, bien-être, désir de se mettre à son avantage, nécessités de la vie sociale.
Voici l’enseignement de l’Église : Que la femme catholique se sente tenue non seulement d’être honnête, mais encore de prouver son honnêteté par la façon de se vêtir [6].
Il ne s’agit pas, évidemment, de porter un »sac » ou des vêtements grossiers, sans aucun souci des convenances et de l’élégance. C’est affaire d’équilibre : Une jeune-fille peut être moderne, cultivée, sportive, pleine de grâce, de naturel et de distinction, sans se plier à toutes les vulgarités d’une mode malsaine [7].
Mesdames, mesdemoiselles, Dieu ne vous demande point de vivre en-dehors de votre temps, de rester indifférentes aux exigences de la mode au point de vous rendre ridicules en vous habillant à l’encontre des goûts et des usages communs de vos contemporains, sans vous préoccuper jamais de ce qui leur plait [8].
Attention cependant, nous devons nous régler non pas selon le jugement d’une société en décadence ou déjà corrompue, mais selon celui d’une société qui apprécie la dignité et la gravité des mœurs publiques [9].Il n’est pas nécessaire de donner trop de détails.
Saint François de Sales donnait cette recommandation : Quand à moi je voudrais que mes dévots et mes dévotes soient toujours les mieux habillés dans une assistance, mais d’une mise sobre et sans recherche, parés de grâce, de bienséance et de dignité [10].
Pas besoin de »taliban » se promenant avec un double décimètre… La bure d’une carmélite est pour la carmélite, pas pour la femme qui est dans le monde (sans être du monde…). Mais tout de même, veillons à ne pas trop dévoiler notre corps. Attention aux décolletés, tout le temps, mais encore plus lorsqu’on se présente à la Sainte Table ! Que de négligence… Pourquoi des femmes se permettent-elles de montrer si facilement leur dos, leurs épaules, leurs genoux ?… Et le fait d’être mariée, mère de famille nombreuse, n’accorde aucun »privilège » dans ce domaine. C’est même un motif spécial de donner le bon exemple. On se réjouit à l’avance des grands rassemblements de la Tradition (comme les cérémonies de mariages), et on constate, pratiquement à chaque fois, la présence de vêtements impudiques. Plus le chapeau est large. et plus la robe est courte !
2) les vêtements égalitaires :
Avoir chaud en hiver, passer inaperçue, être à l’aise pour telle ou telle activité. tels sont quelques uns des motifs mis en avant pour justifier le port du pantalon par les femmes.
Nous connaissons tous ce passage de la Sainte Écriture : Une femme ne sera pas vêtue d’un vêtement d’homme, ni un homme d’un habillement de femme : car celui qui fait ces choses est abominable devant Dieu (Dt 22, 5).
Nous appelons »vêtement égalitaire » le vêtement qui a pour but de nier les différences entre sexes, différences voulues par le Créateur et inscrites dans la nature. Nous vivons tellement dans une atmosphère révolutionnaire que nous avons peine à comprendre la nécessité d’aller à contre-courant dans un domaine qui peut paraître mineur.
Et pourtant le pantalon chez la femme est vraiment la marque d’une émancipation, disons plutôt d’une révolte. (On) devient libéral par suite d’un désir naturel d’indépendance et de vie facile [11].
La peur de paraître »vieux-jeu », »coincée » ou »psycho-rigide » est très forte chez certaines dames et jeunes-filles. Il faut avoir l’air comme les autres, tout simplement. Pauvre conformisme, triste peur du »qu’en dira-t-on » !
Notre-Seigneur nous demande d’être ses disciples et donc, nous devons nous renoncer, porter notre croix et le suivre. Disons avec Saint Paul : Si je cherchais à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ (Ga 1, 10). Et rappelons- nous que le Royaume des Cieux est pris d’assaut, et (que) ce sont les violents qui s’en emparent (Mt 11,12).
Dans son Avertissement à propos du vêtement masculin porté par les femmes (1960), le cardinal Siri avait montré trois effets négatifs du pantalon féminin [12] :
a) Il modifie la mentalité des femmes : Refus de la féminité, rivalité avec l’homme.
b) Il tend à vicier les rapports entre l’homme et la femme : Sans le frein de la pudeur, les relations entre l’homme et la femme sont entraînées vers la pure sensualité, à l’opposé de l’estime et du respect.
c) Il détruit facilement la dignité d’une mère face à ses enfants : L’enfant ignore la définition de l’attentat à la pudeur, de la frivolité ou de l’infidélité ; mais il possède un sixième sens instinctif qui lui fait deviner toutes ces choses, qui l’en fait souffrir et qui en laisse son âme profondément blessée.
Le Père Emmanuel du Mesnil-Saint-Loup avait beaucoup prêché sur le thème de la modestie chrétienne. On peut résumer son esprit en cette citation [13] : Nous aussi nous voulons que la femme soit reine : elle le deviendra par l’humble sujétion qui est la loi de son sexe, par la modestie, par la retenue, par la pudeur. le christianisme n’émancipe pas la femme, mais il la réhabilite, au point de faire d’elle l’instrument de salut de l’homme, à l’instar de la Vierge Marie.
Mesdames et Mesdemoiselles, soyez chrétiennes 24 heures sur 24. Bénissez le Ciel d’être filles de l’Église et d’avoir des prêtres qui ont la foi et portent la soutane. Ils sont capables d’effectuer mille tâches en gardant le saint habit, été comme hiver…
3) le voile dans le sanctuaire :
Voyons Monsieur l’abbé (au choix) »c’est d’un autre âge », »c’est un détail sans importance », »certaines femmes attirent l’attention sur elles avec des foulards ou des chapeaux qui se remarquent davantage ».
Mesdames, Mesdemoiselles, ne comptez pas sur moi pour me lancer dans de hautes considérations mystico-symboliques sur l’excellence du voile. Commencez par relire le chapitre 11 de la 1ère Épître aux Corinthiens, texte inspiré où Dieu (pas seulement Saint Paul) nous révèle Sa volonté de voir la tête des femmes couverte à l’église (et pas seulement pour communier). Bornons-nous aux versets 7 et 10, les commentant brièvement avec les Pères de l’Eglise (Tradition).
Quant à l’homme, il ne doit pas se couvrir la tête, car il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme (vers. 7).
Dieu exerce le gouvernement librement, en déléguant son autorité aux hommes, non aux femmes. Les femmes, parce qu’elles n’ont pas d’autorité qui leur vienne de Dieu sinon par l’intermédiaire des hommes, doivent se voiler en signe de dépendance sociale.
C’est pourquoi, à cause des anges, la femme doit porter sur la tête un signe de soumission (vers. 10). Il faut entendre »anges » selon deux sens. Ce sont tout d’abord les anges-gardiens des femmes, témoins honnêtes de la pudeur ou de l’impudeur, de l’obéissance ou de la désobéissance de celles-ci. Ce sont aussi les prêtres et les évêques, que les femmes non voilées, par leur impudeur, risquent d’inciter au désir impur.
Il est bien certain qu’une dame ou demoiselle habituée de nos chapelles ne peut être dans l’ignorance au sujet de la discipline de l’Église. Pourquoi donc l’Eglise a‑t-elle imposé universellement cette pratique pendant deux mille ans (jusqu’au funeste Brigandage de Vatican II) ?
On est catholique fidèle à la Tradition, à l’Eglise de toujours, quand on garde fidèlement l’esprit de l’Eglise. Il est consternant de voir des catholiques traditionalistes jouer sur les deux tableaux, fréquentant nos chapelles, et acceptant les nouveautés conciliaires quand cela les arrange : jeûne eucharistique d’une heure, suppression du foulard, suppression de l’abstinence du vendredi. Et pourquoi pas la messe anticipée du samedi soir ?.…
On rencontre facilement de l’orgueil ou de la vanité, peut-être les deux à la fois ! En ce qui concerne les foulards, mantilles et chapeaux, que la règle à suivre soit la simplicité et le bon goût [14]).
4) la tenue des hommes :
Oui, Messieurs, vous êtes aussi concernés et devez faire des efforts. Il y a une tenue correcte pour le travail, pour la maison et pour assister à la messe le dimanche.
En général vous êtes bien habillés pour aller au travail. Les convenances sont telles que vous comprenez très vite où est votre intérêt. Il faut »présenter bien », soigner son apparence pour se mettre à son avantage.
A la maison vous cherchez à vous détendre, souci légitime ; c’est donc un vêtement différent. Attention toutefois à ne pas vous contenter d’une tenue négligée, surtout devant votre épouse et les enfants. Et lorsque des amis viennent vous visiter, le savoir-vivre exige que vous vous organisiez pour bien les recevoir. Le laisser-aller serait alors signe de rusticité ou de grossièreté. Simplicité et politesse vont bien ensemble.
Pour ce qui est du dimanche, lorsque vous allez à la messe, ne faites pas moins que lorsque vous recevez des amis à la maison. C’est le Jour du Seigneur ! Autrefois on parlait de « costume du dimanche ». Alors si vous êtes en costume pendant la semaine, »tiré à quatre épingles », vous n’avez pas le droit de vous présenter au banc de communion avec une barbe de deux jours et un habit qui conviendrait mieux à une activité sportive.
- Vous comprenez, Monsieur l’Abbé, il faut que je laisse reposer un peu la peau de mon visage…
- Ah bon, alors le samedi si vous voulez, mais pas le dimanche !
Chers Amis, profitons des vacances pour faire le point. Que la période estivale ne soit pas le moment du »grand vide spirituel » mais plutôt l’occasion de faire une bonne retraite.
Sachons nous détendre chrétiennement, et efforçons-nous toujours de répandre autour de nous la bonne odeur du Christ.
Comme »bouquet spirituel », permettez-moi de vous offrir ce petit texte à méditer, extrait de la Règle des Chevaliers de Notre-Dame (cf. Chapitre XVI) :
Les chevaliers de Notre-Dame savent que l’homme est à la fois corps, âme et esprit (1 Thes. V,23). Le corps humain est l’épiphanie de l’âme et le temple du Saint-Esprit ; il doit donc être pur, fort, agile et beau dans toute la mesure du possible. Il doit manifester à tous par ses attitudes à la fois simples et nobles, parfaitement harmonisées aux sentiments de l’âme, la splendeur de la grâce »répandue dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Rom. V,5).
Dans les Cœurs unis de Jésus et de Marie, je vous bénis.
+ Meylan, le 11.06.09 (Fête-Dieu)
Abbé Christophe Beaublat +
Annexe 1 : Exceptions en faveur du pantalon
Trois cas de figure peuvent se présenter :
1) Le port d’un vêtement de travail
Dans certaines conditions où une activité professionnelle se justifie, la femme doit se plier aux règles en usage (uniforme).
2) Le port d’une tenue adaptée au sport
Une jeune fille peut être sportive, dit Pie XII. C’est même une excellente manière de se préparer à la maternité, fait remarquer Pierre Dufoyer (cf. Le Mariage, le livre de la jeune-fille, p. 50).
Dans nos belles montagnes des Alpes, de nombreuses activités sportives se présentent à nous. Les aumôniers de camp de jeunes gardent la soutane le plus souvent possible, y compris en pratiquant le ski. C’est parfois une tenue ordinaire de skieur (sans soutane), à l’occasion d’un 1er camp, pour ne pas risquer de ridiculiser l’habit ecclésiastique par des chutes inopportunes. Mais très vite, on peut skier suffisamment bien pour garder la soutane (soutane légère, dite »soutane de travail », ou »soutane de combat », remontée un peu tout de même), à la satisfaction de tous.
Les dames et jeunes-filles devraient-elles pratiquer le ski en jupe ? Sans doute que non. Soit on pratique un sport avec une tenue adaptée, soit on reste chez soi. La tenue adaptée doit être modeste, certes, mais sans être ridicule… Le sport n’est pas une pénitence, une punition, un mauvais moment qu’on s’inflige ou qu’on inflige à autrui.
»Frère Âne » doit être soumis par un peu d’ascétisme (austérité, pénitence…) ; c’est bien nécessaire. Mais offrons lui aussi des joies sensibles (plaisirs) bien choisies, donc permises. N’oublions pas l’adage : qui veut faire l’ange fait la bête. Il est donc légitime de se sentir bien dans son vêtement de sport, et de se réjouir d’apporter au corps (et indirectement à l’esprit) un certain bienêtre.
Note : un pèlerinage est l’occasion de prier, de faire pénitence, de témoigner de sa foi (et de ses bonnes mœurs) publiquement, en l’honneur de Dieu et de ses saints. Ce n’est donc pas une activité sportive.
3) Le port d’un vêtement discret, permettant une bonne mobilité et la souplesse des mouvements
Le vêtement peut en effet s’avérer déterminant dans un contexte de »survie urbaine » : Un accident personnel (une chute, une chute d’objet, une percussion par un véhicule, etc.).
Une catastrophe naturelle (inondation, intempéries, séisme, etc.). Une catastrophe accidentelle (incendie, explosion, accidents de la circulation, etc.). Une situation conflictuelle (agression, émeute, etc.).
La violence urbaine est une réalité dont il faut de plus en plus tenir compte. Le nombre des violences sexuelles sur les femmes a considérablement augmenté ces dernières années.
Ces évènements imposent éventuellement le port de vêtements adaptés dont les critères sont : technicité, résistance, aisance, et discrétion (low profile, disent les anglo-saxons).
Pourtant, est-il raisonnable qu’une jeune-fille vive en permanence dans la crainte d’être agressée lorsqu’elle se rend à la faculté ?
Poser la question c’est y répondre. Des mesures élémentaires de protection sont à mettre en œuvre pour éviter l’agression physique : il y a des lieux à éviter et des heures où l’on ne circule pas seul(e).
Note : + d’information dans le livre Protegor ; Guide Pratique de Sécurité Personnelle Self- Défense et Survie Urbaine, par Guillaume Morel et Frédéric Bouammache (Editions Amphora). www.ed-amphora.fr et www.protegor.net
Annexe 2 : Anecdotes relevées dans « les 7 péchés capitaux » [15]
L’intelligence à nu
Vouloir plaire rend-il bête ?
Deux psychologues américaines, Barbara Fredrickson, de l’université du Michigan et Tomi-Ann Roberts, du Colorado College ont sérieusement montré, à partir d’une étude portant sur un panel de plusieurs dizaines d’étudiantes, que la femme réussit moins bien les tests intellectuels lorsqu’elle est en tenue de bain minimale (bikini) que lorsqu’elle est habillée en tenue de ville. En revanche, en costume cravate ou en maillot de bain, l’homme conserve le même QI. Pourquoi ? Les femmes sont élevées dans un environnement culturel qui, le plus souvent, les incite à prendre soin de leur corps. Quand elles se dévêtissent, elles ne pensent plus qu’à leur apparence. Plus encore, cette image est majoritairement négative. Or les sentiments négatifs inhibent l’intelligence. Le Figaro, 15 avril 1999
»Sa beauté dominait notre force »
Dans ses mémoires, Hélie de Saint-Marc, officier légionnaire, rapporte un souvenir d’Algérie : À cet instant, une jeune fille kabyle – elle avait peut-être dix-huit ou dix-neuf ans – est passée sur la plage à quelques mètres de nous, portant sur la tête un panier rond et haut. Sa longue jupe ondulait en battant ses mollets, elle marchait pieds nus sur le sable. Sa peau mate et la dureté de ses traits formaient une harmonie parfaite avec la crique. Il y avait chez cette femme une noblesse, un port hautain, fier, qui imposaient le respect. Sur son passage, devant une compagnie de légionnaires au bain, pas un rire, pas une exclamation, pas une plaisanterie, je le jure. Sa beauté dominait notre force et calmait notre inquiétude. Plus encore que sa beauté, sa noblesse. Hélie de Saint-Marc, Mémoires. Les champs de braise, Perrin, 1995, p. 188
- Les prédicateurs d’antan ne prenaient pas de ménagement. Citons ce trait de la vie de Saint Facond (1430–1479) : Un jour il reprit si sévèrement les femmes qui se montraient la poitrine découverte, que plusieurs d’entre elles se réunirent pour le lapider ; mais, le reste de son auditoire, ayant compris leur intention, l’accompagna jusqu’à son couvent, sans quoi elles l’auraient tué. Pour lui, il disait doucement : » C’eût été pour moi une belle grâce de Dieu, de mourir pour cette cause. » (Acta sanctorum, t. XXIII, p.131). Alors,… Mesdames, Mesdemoiselles, attendez un peu, respirez calmement, et laissez votre armement au fond de votre sac à main ![↩]
- Pie XII – Allocution aux jeunes filles d’Action Catholique, 6 octobre 1940. [↩]
- Idem. [↩]
- Saint Thomas d’Aquin – Somme Théologique II-II q. 169 a. 2. La femme doit se maintenir jolie, attirante et, surtout, moralement séduisante ; elle doit être le sourire, la joie et le soleil de son foyer (Pierre Dufoyer, in Le Mariage, le livre de la jeune-fille, p.46, réédité en 2008 par les Editions Saint-Rémi). [↩]
- Citations rapportées par l’Action Familiale et Scolaire. Bulletin n° 167 – juin 2003, p. 70. [↩]
- Benoît XV – Allocution aux femmes italiennes, 21 octobre 1919. [↩]
- Pie XII – cf. (1). [↩]
- Pie XII – Allocution à la Jeunesse féminine d’Action Catholique, 22 mai 1941.[↩]
- Pie XII – 8 novembre 1957. [↩]
- Introduction à la vie dévote, IIIe Partie, Chap. 25. [↩]
- Don Sarda y Salvany – Le libéralisme est un péché – chap. 31.[↩]
- Texte réédité par l’Association Saint-Jérôme (juin 2003). BP 11 – 33490 Saint-Macaire (France) [↩]
- On lira avec profit la plaquette La Modestie Chrétienne, par Dom Bernard Maréchaux, osb (successeur du Père Emmanuel). Editeur : Les éditions du Sel www.seldelaterre.fr [↩]
- Au sujet du voile à l’église, on peut ajouter : Le voile est (…) un signe de féminité. Les grands moments de la vie d’une femme se passent sous le voile : il y a le voile du baptême, le voile de la petite communiante, le voile de la mariée, le voile de la religieuse et enfin le voile de la veuve. Le voile est donc présent aux grands moments de la vie d’une femme, parce que le voile exprime la mission de la femme qui est une mission cachée, une mission qui est souvent moins visible que celle de l’homme, mais qui n’est pas pour autant superflue, bien au contraire. La Sainte Vierge qui est le modèle de la femme chrétienne apparaît toujours avec un voile sur la tête. Ce n’est donc pas par hasard si le port du voile à l’église a disparu précisément au moment des revendications féministes. Il me semble important d’y réfléchir pour ne pas être esclave de la mode, ni tomber naïvement dans les pièges du démon. (Abbé Patrick Troadec. Extrait de la Lettre aux Amis et Bienfaiteurs du Séminaire saint Curé d’Ars, Flavigny, n°40, février 2000[↩]
- Père Pascal Ide, Mame – Edifa, 2002[↩]