Lettre aux Amis et Bienfaiteurs du séminaire St-​Curé-​d’Ars n° 63

La mort de Notre Seigneur sur la croix

Monseigneur LEFEBVRE disait lors d’une confé­rence spi­ri­tuelle :« La contem­pla­tion fait par­tie de la vie chré­tienne. C’est la vie de foi, la vie de l’es­prit de foi. La contem­pla­tion consiste à vivre de toutes les réa­li­tés de notre foi. Or, quelle est la grande réa­li­té de notre foi que contemplent spé­cia­le­ment les membres de la Fraternité ? C’est le saint sacri­fice de la messe. Les membres de la Fraternité doivent contem­pler Notre Seigneur Jésus-​Christ sur la Croix, comme la très sainte Vierge Marie qui était à côté de lui, et voir dans cette Croix le som­met de l’a­mour de Dieu. Notre-​Seigneur peut se défi­nir comme l’a­mour pous­sé jus­qu’au sacri­fice de soi. Notre-​Seigneur a mani­fes­té l’a­mour de son Père et l’a­mour du pro­chain jus­qu’au sacri­fice suprême, jus­qu’à la der­nière goutte de son Sang ».1

Fort des paroles de notre véné­ré fon­da­teur, je vou­drais aujourd’­hui vous livrer quelques réflexions sur la mort de Notre-​Seigneur sur la Croix, et plus pré­ci­sé­ment sur les paroles pro­non­cées par Jésus en croix. La contem­pla­tion de ce mys­tère nous aide­ra à mieux aimer à la fois le Rosaire et la messe.

Notre-​Seigneur sur la Croix

Lorsque nous appro­chons du Calvaire, ce qui nous frappe d’emblée, c’est l’hostilité de ceux qui sont près de la Croix. Que ce soient les pas­sants (Mt 27, 39–40), les princes des prêtres, les scribes, les anciens (Ibid. 41–43), les sol­dats ou même les lar­rons, tous blas­phèment et se moquent de Notre-​Seigneur, au dire des synop­tiques. Loin d’attirer la pitié ou la com­pas­sion, ce sont plu­tôt la rage et la haine qui s’emparent de tous ces témoins de la mort dou­lou­reuse de Notre-Seigneur.

Face à ce tor­rent de haine, com­ment réagit le divin cru­ci­fié ? Lorsque nous tour­nons notre regard vers lui, nous sommes tout d’abord affli­gés par ses plaies qui s’étendent sur tout son corps. Comme l’avait annon­cé le pro­phète Isaïe : de la plante des pieds jusqu’au som­met de la tête, il n’y a rien en lui de sain. Ce n’est que plaies, que contu­sions qui n’ont pas été adou­cies par l’huile (Is 1, 6).

Vu ses ter­ribles souf­frances et la haine dia­bo­lique de ceux qui sont près de lui, va-​t-​il mau­dire ces ingrats et ces insensés ?

Le pardon aux bourreaux et l’ouverture du Ciel au bon larron

La pre­mière parole qui sort de la bouche de Notre-​Seigneur est une parole de misé­ri­corde. Saint Luc nous la rap­porte : Et Jésus disait : Père, pardonnez-​leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font (Lc 23, 34).

Cette parole enten­due de tous frappe notam­ment l’un des lar­rons. Tandis que l’autre blas­phème, lui, tou­ché par la grâce, confesse à la fois sa culpa­bi­li­té et l’innocence de Jésus : Encore pour nous, c’est jus­tice, car nous rece­vons ce qu’ont méri­té nos œuvres ; mais celui-​ci n’a rien fait de mal. Et il disait à Jésus : Seigneur, souvenez-​vous de moi, lorsque vous serez arri­vé dans votre royaume (Mt 27, 39–42).

Face à un tel aveu de son péché et à un si bel acte de foi, Notre-​Seigneur tourne la tête légè­re­ment vers lui, reprend sa res­pi­ra­tion pour pro­non­cer à nou­veau une parole de misé­ri­corde : Et Jésus lui dit : en véri­té, je te le dis, tu seras aujourd’hui avec moi dans le Paradis (Mt 27, 43).

Les deux pre­mières paroles de Notre-​Seigneur sur la Croix nous montrent les dis­po­si­tions inté­rieures de son âme. Il oublie ses souf­frances et ne pense qu’au péché, pour prendre notre défense. Il semble sourd aux injures, mais est atten­tif à la prière d’un bri­gand. Le lar­ron est le pre­mier béné­fi­ciaire de sa misé­ri­corde, le cen­tu­rion le sui­vra peu après. Quelques semaines plus tard, dès que le Saint-​Esprit des­cen­dra sur les Apôtres, les bap­têmes se feront par mil­liers (Ac 2, 41). La Croix de Jésus est rédemp­trice. Ses souf­frances sont sources de salut. Le lar­ron est non seule­ment par­don­né mais béatifié !

Femme, voilà votre fils

Saint Matthieu et saint Marc n’ont par­lé que de ceux qui insultent Notre-​Seigneur pour mon­trer l’universel aban­don dont il a souf­fert. Saint Jean, lui, fait men­tion des amis du Christ. Près de la croix de Jésus se tenaient sa Mère, et la sœur de sa Mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie-​Madeleine (Jn 19, 25).

La sainte Vierge se tient ici, forte. Elle est debout. C’est une pré­sence réso­lue, ferme, solide. La Sainte Vierge com­mu­nie par­fai­te­ment aux dis­po­si­tions inté­rieures de l’âme de Jésus. C’est à son inter­ces­sion que le lar­ron doit sa conver­sion et saint Jean sa persévérance.

Voyant une telle com­mu­nion de pen­sée, de sen­ti­ment et d’amour, Notre-​Seigneur lui dit : ô vous qui souf­frez avec moi, soyez féconde avec moi. Vous qui vous unis­sez si inti­me­ment à ma dou­leur, soyez la mère de ceux que j’engendre par mon sang et par mes bles­sures. C’est le sens pro­fond de la troi­sième parole : Ayant donc vu sa Mère, et auprès d’elle le dis­ciple qu’il aimait, Jésus dit à sa Mère : Femme, voi­là votre Fils.Puis, il dit au dis­ciple : voi­là ta Mère. Et, à par­tir de cette heure-​là le dis­ciple la prit chez lui (Ibid. 26).

Toute souf­france unie à celle du Christ est féconde, elle est source de vie. Par sa souf­france unie à celle de son Fils, la très sainte Vierge mérite de deve­nir mère de saint Jean : Femme voi­là votre fils, mais elle devient aus­si notre mère. En effet, saint Jean au pied de la Croix repré­sente spé­cia­le­ment les prêtres mais éga­le­ment tous les membres de l’Eglise. C’est l’interprétation des Pères de l’Église et de la Tradition.

Sur le moment, cette parole ne fait qu’accroître la souf­france de la Sainte Vierge. Quoi ‑ s’é­crie Bossuet fai­sant par­ler la Sainte Vierge ‑, vous me don­nez un autre fils à votre place, un autre que vous ! Quel adieu me dites-​vous, ô mon Fils ! Est-​ce ain­si que vous conso­lez votre Mère ? Ainsi, cette parole accroît la souf­france de la Sainte Vierge, mais en même temps elle la rend féconde. La Sainte Vierge devient alors la coré­demp­trice du genre humain.

Nous avons tou­jours à cœur d’exécuter le tes­ta­ment de nos êtres chers. Or pour la Sainte Vierge, cette parole est le tes­ta­ment de Jésus. Elle aura soin d’accueillir cette der­nière parole qui lui est adres­sée pour lui mani­fes­ter une nou­velle preuve d’amour.

Quant à nous, remer­cions Notre-​Seigneur de nous avoir don­né Marie pour mère, et n’oublions pas les souf­frances par les­quelles nous sommes deve­nus ses enfants.

Mon Dieu, pourquoi m’avez-​vous abandonné ?

Or, depuis la sixième heure jusqu’à la neu­vième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre (Mt XXVII, 45). Le soleil se cache : Notre-​Seigneur, lumière du monde, est mis à mort. La nature par­ti­cipe à sa manière au deuil de son créa­teur, les ténèbres sym­bo­li­sant la mort.

Aux trois pre­mières paroles semblent suc­cé­der un long inter­valle de silence. A la neu­vième, Notre-​Seigneur sent venir la mort. Il va par­ler d’une manière plus pres­sée. C’est le temps de ses quatre der­nières paroles.
Et vers la neu­vième heure, Jésus cria d’une voix forte : Eli, Eli, lam­ma sabac­tha­ni ! c’est-à-dire : mon Dieu, mon Dieu pour­quoi m’avez-vous aban­don­né (Mt 27, 46) ? Durant les trois pre­mières paroles, Notre-​Seigneur sem­blait oublier ses tor­tures et n’être sou­cieux que d’implorer le par­don pour ceux qui le bru­ta­li­saient, de pro­mettre le Paradis au bon lar­ron et de don­ner sa Mère à saint Jean. Les deux paroles qui suivent, tout en expri­mant l’intensité de la dou­leur, sont encore des paroles de miséricorde.

En disant : Mon Dieu, Mon Dieu pour­quoi m’avez-vous aban­don­né ? Notre-​Seigneur cite le pre­mier ver­set du psaume 21. Or ce psaume bien connu des Juifs décrit jusque dans le détail toutes les souf­frances du Messie atten­du : que ce soit le cru­ci­fie­ment avec les mains et les pieds cloués, le par­tage des vête­ments, la soif ardente, les blas­phèmes des témoins, l’abandon du Père céleste, tout est men­tion­né très clai­re­ment. Ainsi en pro­non­çant cette parole, Notre-​Seigneur semble dire : vous vous moquez de moi, vous me tour­nez en déri­sion, vous blas­phé­mez et vous pen­sez crier vic­toire en ce moment, lisez le psaume 21 et vous ver­rez que tout ce qui se passe actuel­le­ment y est par­fai­te­ment décrit. Aussi convertissez-​vous afin que mon Sang vous rachète et vous sauve.

En effet, toute la der­nière par­tie du psaume décrit les fruits mer­veilleux de la Passion de Jésus : la nais­sance de l’Église, la sainte Eucharistie nour­ri­ture de nos âmes, et l’extension du salut au genre humain tout entier. Par consé­quent, cette qua­trième parole est à la fois une ques­tion posée au Ciel par le Juste et une réponse don­née par le Juste à ceux de son peuple qui le per­sé­cutent. D’un côté, Notre-​Seigneur est acca­blé par l’excès de sa dou­leur et la déso­la­tion de son âme, puisqu’il crie d’une voix forte : Mon Dieu, Mon Dieu pour­quoi m’avez-vous aban­don­né ? Mais de l’autre, il domine sa dou­leur, puisque pour crier à Dieu, il lit dans le pas­sé et s’empare d’un psaume mes­sia­nique. Cette parole est d’une part le gémis­se­ment d’une sen­si­bi­li­té sub­mer­gée par la dou­leur, et d’autre part, le der­nier et solen­nel aver­tis­se­ment d’une volon­té qui, domi­nant la dou­leur et sou­cieuse d’arracher les âmes à la per­di­tion, les ren­voie misé­ri­cor­dieu­se­ment au juge­ment des pro­phé­ties. C’est donc non seule­ment une plainte mais un cri d’espérance.

Les dernières paroles

Après cela, Jésus sachant que tout était consom­mé, afin que l’Ecriture fût accom­plie, dit : J’ai soif. (Jn 19, 28). Comme la parole pré­cé­dente, cette cin­quième parole est à la fois l’indice d’une souf­france ter­rible et un autre signe de misé­ri­corde.
Les cru­ci­fiés souf­fraient d’une soif ardente, étant déshy­dra­tés après avoir por­té la croix et per­du du sang. Notre-​Seigneur a donc soif phy­si­que­ment, mais il a sur­tout soif du salut de nos âmes. Cette parole est certes la plainte extrême arra­chée par la dou­leur phy­sique ; mais elle est à nou­veau la reprise volon­taire d’une parole d’un psaume mes­sia­nique. Notre-​Seigneur demeure atten­tif en esprit à suivre la voie tra­cée d’avance par le Père et à s’offrir à cha­cun des épi­sodes suc­ces­sifs de la Passion rédemp­trice. L’Évangile sou­ligne clai­re­ment cette volon­té : Jésus, sachant que désor­mais tout était consom­mé, afin que fût accom­plie l’Ecriture dit : J’ai soif ! Il crie à son Père cette soif, et son cri est enten­du car par sa Croix, Notre-​Seigneur sauve le monde.

Enfin, les deux der­nières paroles de Notre-​Seigneur, qui pré­cèdent immé­dia­te­ment sa mort, expriment la maî­trise qu’il a de lui-​même, et la séré­ni­té divine qui habite son cœur. Lors donc que Jésus eut pris du vinaigre, il dit : Tout est consom­mé (Jn 19, 30).

Notre-​Seigneur n’est pas venu accom­plir les pro­phé­ties, il est venu faire la volon­té de son Père. Mais en fai­sant la volon­té de son Père, il accom­plit les pro­phé­ties. A la fin, quand il a ache­vé l’œuvre de son Père, toutes les pro­phé­ties sont réa­li­sées, même celle qui dit que le juste serait abreu­vé de vinaigre. Il peut donc dire : Tout est consom­mé. C’est un véri­table cri de victoire.

Et criant d’une voix forte, Jésus dit : Père, je remets mon esprit entre vos mains (Luc 23, 46). Tout étant consom­mé de ce qui regarde la Rédemption du monde, Notre-​Seigneur peut pen­ser à lui. Il lui reste encore sa grande âme à arra­cher à son corps pour la faire pas­ser de cette vie à l’autre.

La parole de Notre-​Seigneur est effi­cace : c’est pour­quoi, aus­si­tôt pro­non­cée : incli­nant la tête, il ren­dit l’esprit (Jn 19, 30). Rendre l’esprit est l’indice d’une puis­sance divine. C’est libre­ment que Notre-​Seigneur a remis son âme entre les mains de son Père. Il s’est endor­mi pai­si­ble­ment dans la paix.

En enten­dant ces sept paroles de Jésus en Croix si pleines de misé­ri­corde, com­ment pourrions-​nous dou­ter de son amour pour nous ? La Croix est vrai­ment la plus grande preuve d’amour de Dieu pour nous. Il n’y a pas de plus grand amour que de don­ner sa vie pour ceux qu’on aime (Jn 15, 13). À nous de cor­res­pondre à cet amour par l’amour. L’amour appelle l’amour, disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

Puissent ces réflexions nour­rir nos âmes et nous aider à por­ter un regard de foi, d’espérance et d’amour vers le divin cru­ci­fié. En voyant l’intensité de ses souf­frances jointes à ses paroles si récon­for­tantes, com­pre­nons l’intensité de l’amour de Jésus pour nous, et sai­sis­sons l’importance du saint sacri­fice de la messe qui remet sous nos yeux le sacri­fice de la Croix pour que nous soient appli­qués les mérites infi­nis de la Passion.

Nous confions à vos prières les cinq frères pos­tu­lants qui ont rejoint les quatre novices et les neuf pro­fès, aux­quels se join­dront pro­chai­ne­ment qua­torze sémi­na­ristes. Chaque voca­tion est une mani­fes­ta­tion de l’amour du Cœur de Jésus pour nous. Priez pour que nous les for­mions selon le Cœur de Dieu, afin que vous puis­siez, dans les années à venir, béné­fi­cier de leur pré­sence sacer­do­tale et religieuse.

Abbé Patrick Troadec, Le 2 octobre 2007, en la fête des saints anges gardiens

Notes

1 – 

Chronique du séminaire

Mai 2007

  • 17 au 19 – Les élèves de troi­sième de l’école L’Étoile du Matin en Lorraine viennent suivre une retraite pré­pa­ra­toire à la com­mu­nion solen­nelle, prê­chée par M. l’abbé Girod.
  • 27 – Une délé­ga­tion du sémi­naire part rejoindre les pèle­rins de Chartres afin d’animer la veillée au bivouac. La pièce nar­rant la vie et le mar­tyre du bien­heu­reux Noël Pinot, alliant les registres comique et dra­ma­tique, pré­sente un magni­fique exemple de prêtre.

Juin 2007

  • 5 et 6 – Monsieur l’abbé Fesquet nous décrit avec enthou­siasme au cours d’une confé­rence son minis­tère aux États-Unis.
  • 7 au 10 – Nous rece­vons Monseigneur Bernard Fellay pour la visite annuelle. La solen­ni­té de la Fête-​Dieu clô­ture cette visite. Le sémi­naire orga­nise une pro­ces­sion à tra­vers les rues de Flavigny pour hono­rer le Saint-Sacrement.
  • 20 au 22 – Les sémi­na­ristes passent leurs der­niers exa­mens semestriels.
  • 24 – M. l’abbé Groche, supé­rieur de la mai­son auto­nome du Gabon, célèbre la messe solennelle.
  • 26 – Le démé­na­ge­ment des sémi­na­ristes pour Écône a lieu aujourd’hui. La com­mu­nau­té de Flavigny apporte son sou­tien pour la monu­men­tale pré­pa­ra­tion des ordi­na­tions. L’organisation, méti­cu­leuse se révèle à la hau­teur de l’événement.
  • 29 – Ordinations sacer­do­tales à Écône. Pour les jeunes sémi­na­ristes, c’est l’occasion de voir le jour qui cou­ron­ne­ra leurs années de séminaire.

Juillet 2007

  • 3 au 5 – Le sémi­naire reçoit les prieurs et quelques autres prêtres du dis­trict de France : du tra­vail en pers­pec­tive pour la com­mu­nau­té à effec­tifs réduits en rai­son des vacances, mais le tra­vail n’altère en rien la joie des retrou­vailles. La ses­sion des prieurs se ter­mine par une messe pon­ti­fi­cale pour le jubi­lé sacer­do­tal de Monseigneur Fellay.
  • 3 au 19 Les frères Richard, Paul et Jean-​Michel Laurençon se rendent au Carmel d’Eynesse pour réa­li­ser une petite construc­tion des­ti­née à rece­voir une sta­tue de Notre-​Dame de Lourdes.
  • 21 au 27 – Retraite de dames et jeunes filles.
  • 25 – Fort de son expé­rience au car­mel d’Eynesse, le Frère Paul com­mence pour le sémi­naire un ouvrage simi­laire pour notre sta­tue de Notre-​Dame de Lourdes.
  • 29 au 4 – Le dis­trict de France orga­nise au sémi­naire une ses­sion de latin vivant pour les prêtres et reli­gieux. Les bures des Bénédictins, Dominicains et Capucins se mêlent aux sou­tanes des membres de la Fraternité Saint-​Pie X.

Août 2007

  • 29 juillet au 8 août – M. le Directeur emmène les frères pos­tu­lants et novices en pèle­ri­nage à Rome. Au retour, ils visitent la ville d’Assise, où ils prient saint François de leur obte­nir le déta­che­ment des biens ter­restres : aus­si­tôt dit, aus­si­tôt fait ! En effet, lorsqu’ils retournent au mini­bus, ils s’aperçoivent que leurs bagages ont été volés. Deo gra­tias ! Après une neu­vaine à saint Antoine de Padoue, la police ita­lienne télé­phone au sémi­naire pour faire savoir qu’une petite par­tie des bagages a été retrouvée.
  • 1er au 21Przemyslaw Gutkowski, notre pos­tu­lant frère polo­nais, retourne dans sa patrie. Il par­ti­cipe du 6 au 15 août au pèle­ri­nage de Varsovie à Czestochowa ; il veille à la sécu­ri­té des pèlerins.
  • 31 au 2 – Rassemblement du Mouvement Catholique des Familles. Le thème de cette année est : Foi, culture, ver­tus… com­ment trans­mettre ? S. Exc. Monseigneur Fellay ouvre la ses­sion en don­nant la pre­mière conférence.

Septembre 2007

  • 3 au 8 – M. l’abbé Boubée prêche leur retraite de ren­trée aux élèves de ter­mi­nale de l’école Saint-​Bernard de Courbevoie.
  • 10 au 15 – Les élèves de ter­mi­nale des écoles Saint-​Jean-​Baptiste-​de-​la-​Salle à Camblain‑l’Abbé et l’Étoile du Matin à Eguelshardt viennent à leur tour suivre leur retraite de ren­trée. M. l’abbé Boubée est aidé alors par M. l’abbé Callier.
  • 22 au 27 – Retraite des frères prê­chée par M. l’abbé Lambilliotte qui ter­mine ain­si son séjour et son minis­tère au séminaire.
  • 28 – Prise d’habit de trois pos­tu­lants frères, Przemyslaw Gutkowski, Michaël Rodriguez et Julien Jaegle, aux­quels se joint un ancien sémi­na­riste, Jean-​Michel Laurençon, qui pro­non­ce­ra l’acte d’oblation des frères.
  • 29 – M. le Directeur reçoit au nom de M. le Supérieur Général les pre­miers vœux de trois novices et le renou­vel­le­ment des vœux de nom­breux autres frères.
  1. Conférence spi­ri­tuelle, Écône, 2 décembre 1982 []