Mysterium Fidei n° 52 – La sainte vierge, modèle de la vie d’abandon du tertiaire

Juillet – août – septembre 2008

La sainte vierge, modèle de la vie d’abandon du tertiaire

Se don­ner à Dieu de tout son cœur, faire sa volon­té et s’a­ban­don­ner à sa Providence, tel a été le secret de sain­te­té de tous les justes. L’âme qui cherche la sain­te­té ailleurs se trompe et s’égare.
Parmi les pures créa­tures, aucune n’é­ga­le­ra jamais en sain­te­té la divine Mère. Cependant sa vie a été simple. Voyez : elle passe par toutes les condi­tions des femmes de son rang. Elle vit, gran­dit, s’ins­truit comme les enfants de son âge. Elle est épouse et mère et en rem­plit les obli­ga­tions. Elle se rend au temple comme les femmes ordi­naires. Elle s’oc­cupe à l’in­té­rieur de son modeste ménage.

L’Evangéliste ne trouve à noter dans un espace de vingt ans de la vie de Marie, ni un miracle, ni un fait extra­or­di­naire, ni même un évè­ne­ment saillant. Rien dans sa conduite ne tra­his­sait sa haute digni­té. Elle pas­sait pour une femme ordi­naire qui ne se dis­tingue en rien des per­sonnes de sa condition.

Nous ne voyons même pas qu’a­vant la Pentecôte, les amis les plus intimes du Sauveur ni même ses Apôtres eussent appré­cié le tré­sor qu’ils pos­sé­daient dans la per­sonne de la Mère de Dieu. Ce n’est qu’à la des­cente du Saint Esprit que leurs yeux s’ou­vrirent et qu’ils lui vouèrent un culte d’a­mour filial.

Notre Seigneur a vou­lu que la vie de la Vierge fût simple et cachée parce qu’elle devait ser­vir de modèle à la nôtre.

Il n’a même pas épar­gné à sa Mère inno­cente et pure la croix, la per­sé­cu­tion exté­rieure ni la souf­france du cœur. Il a vou­lu faire d’elle la Mère des Douleurs, la plus éprou­vée de toutes les créa­tures, afin que, dans nos peines, nos aban­dons inté­rieurs et les dif­fi­cul­tés inhé­rentes à notre exis­tence ter­restre, nous eus­sions un modèle de sou­mis­sion et d’a­ban­don parfaits.

La parole qu’elle avait pro­non­cée le jour de l’Annonciation, elle la redi­ra plus tard au milieu de ses ter­ribles angoisses : Qu’il me soit fait selon votre parole.

Ces quelques mots ren­ferment tout son secret, toute sa sain­te­té : c’est le don entier d’elle-​même à Dieu, c’est l’a­ban­don le plus com­plet à la Providence, c’est l’a­mour le plus tendre, le plus fort envers son Dieu et son Fils.

Que ce soit aus­si le secret de notre sain­te­té. Demandons à la divine Mère, en cette période de l’an­née riche en fêtes la célé­brant, la grâce de la sim­pli­ci­té, que nous rede­ve­nions enfants à son école.

Aimer Jésus, faire sa volon­té, tout accep­ter de sa main, voi­là, bonne Mère, quel sera notre secret comme il a été le vôtre.

Abbé François Fernandez †

Pour la conversion des pécheurs

Ces lita­nies de Notre-​Dame du Mont Carmel ont été répan­dues en langue anglaise au cours de l’an­née 1912 par les soins des Pères carmes d’Englewood (Etats-​Unis), munies de l’im­pri­ma­tur de l’é­vêque de New- Jersey.

Les Pères avaient ajou­té la men­tion : « Ces belles lita­nies ont été trou­vées très effi­caces par tous ceux qui les offrent pour la conver­sion des pécheurs. »

Litanies de Notre-​Dame du Mont Carmel