Mysterium Fidei n° 47 – Le Cœur Immaculé de Marie

Juin – juillet 2007

Le Cœur Immaculé de Marie

Cette année sera celle du quatre-​vingt dixième anni­ver­saire des appa­ri­tions de Notre-​Dame à Fatima, en 1917. Ce sera l’occasion, pour le dis­trict de France, de faire cir­cu­ler une vierge pèle­rine qui visi­te­ra les cha­pelles de la Tradition, doyen­né par doyen­né. Cette sta­tue a été bénie et cou­ron­née le 8 décembre 2006 à Lyon où elle a com­men­cé son périple qui s’étalera sur plu­sieurs années à comp­ter de cette date.

Cet anni­ver­saire est aus­si une occa­sion pour nous de rap­pe­ler l’importance de la dévo­tion au Cœur Immaculé de Marie. Au cours de ses appa­ri­tions la Vierge Marie a deman­dé à maintes reprises de faire répa­ra­tion à son Cœur Immaculé.

« Voulez-​vous souf­frir pour obte­nir la conver­sion des pécheurs, pour répa­rer les blas­phèmes ain­si que toutes les offenses faites au Cœur Immaculé de Marie ? » (13/​6/​1917).
« Il – Jésus – veut éta­blir dans le monde la dévo­tion à mon Cœur Immaculé » (13/​6/​1917).
« Je ne t’abandonnerai jamais. Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et la voie qui te condui­ra à Dieu » (à Lucie seule).
« Sacrifiez-​vous pour les pécheurs et dites sou­vent, mais spé­cia­le­ment en fai­sant quelque sacri­fice : « O Jésus, c’est pour votre amour, pour la conver­sion des pécheurs et en répa­ra­tion des offenses faites au Cœur Immaculé de Marie » (13/​7/​1917).
« Vous avez vu l’enfer où vont abou­tir les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sau­ver le Sauveur veut éta­blir dans le monde la dévo­tion à mon Cœur Immaculé » (idem).
« Je vien­drai deman­der la consé­cra­tion du monde à mon Cœur Immaculé et la com­mu­nion répa­ra­trice des pre­miers same­dis du mois… Mais enfin mon Cœur Immaculé triom­phe­ra » (idem).

Consécration et répa­ra­tion sont bien les deux carac­té­ris­tiques de cette dévotion.

Le 10 décembre 1925, la Vierge Marie est réap­pa­rue à Lucie au couvent de Tuy. Elle lui mon­tra son cœur et dit :

« Regarde, ma fille, mon cœur tout cri­blé d’épines que les hommes m’enfoncent à tout moment par leurs blas­phèmes et ingra­ti­tudes. Toi du moins, tâche de me conso­ler et fais savoir aux hommes que :
Je pro­mets d’assister à l’heure de la mort avec les grâces néces­saires au salut, tous ceux qui
a) le pre­mier same­di de cinq mois consécutifs,
b) se confesseront
c) rece­vront la Sainte Communion,
d) réci­te­ront le chapelet,
e) et me tien­dront com­pa­gnie pen­dant un quart d’heure en médi­tant sur les quinze mys­tères du Rosaire dans le but de me faire réparation ».

La confes­sion peut se faire dans les huit jours qui pré­cèdent ou suivent.

Cette pro­messe for­melle de Marie doit com­bler de joie les ter­tiaires et nous inci­ter à rem­plir ces condi­tions avec les meilleures dis­po­si­tions pos­sibles et à répandre autour de nous cette pratique.

Votre aumô­nier vous sou­haite un saint été.

Abbé François Fernandez †