Le pape François et les migrants : des analyses critiques de tous horizons

Laurent Dandrieu est l’auteur d’un essai remar­qué inti­tu­lé Église et immi­gra­tion, le grand malaise (Presses de la Renaissance, 2017). Dans une tri­bune publiée le 18 décembre 2018 dans Le Figaro, il montre com­ment les pré­oc­cu­pa­tions de François concer­nant les migrants convergent avec le “Pacte mon­dial des Nations unies pour des migra­tions sûres, ordon­nées et régu­lières” sur trois points. D’abord sur « l’i­dée que les migra­tions seraient (…) un bien fon­da­men­tal pour la marche du monde ». Ensuite sur le fait que « seul l’in­té­rêt du migrant est consi­dé­ré ». Enfin, sur les reproches faits aux « jour­na­listes cou­pables de pro­pa­ger une vision anxio­gène de l’im­mi­gra­tion », les exhor­tant à concou­rir à la « conver­sion des atti­tudes et à favo­ri­ser ce chan­ge­ment de com­por­te­ment envers les migrants et les réfugiés ».

Les mes­sages du pape François sur les migrants ont sou­le­vé de nom­breuses réac­tions cri­tiques, directes ou indi­rectes, pro­ve­nant d’horizons divers. Parmi les cri­tiques obliques, on peut rele­ver celle de Mgr Luigi Negri, évêque émé­rite de Ferrare en Italie, qui a décla­ré dans Il Giornale du 8 jan­vier 2018 : « L’intégration doit être rai­son­nable et on ne peut pas ouvrir les portes, comme si c’était la fête, sans mettre en évi­dence les coûts éco­no­miques, humains et cultu­rels de l’immigration, parce que cela serait faire preuve d’un aveu­gle­ment idéo­lo­gique. Je suis catho­lique et même si je suis pour l’accueil de réfu­giés, cet accueil ne peut se faire sans mesure parce qu’autrement il mène­rait à l’écrasement et l’élimination de notre société ».

Dans cet entre­tien, le pré­lat ita­lien réaf­firme que l’islam a « plus une voca­tion poli­tique que reli­gieuse. C’est plus qu’une foi c’est une loi, un sta­tut, résu­mé par le terme charia ».

Dans les cri­tiques fron­tales celle du jour­na­liste fran­çais, Laurent Dandrieu, se dis­tingue par le sérieux de sa docu­men­ta­tion. Il est l’auteur d’un ouvrage très remar­qué : Eglise et immi­gra­tion, le grand malaise : le pape et le sui­cide de la civi­li­sa­tion euro­péenne (Presses de la Renaissance). Interrogé sur la chaîne TV Libertés le 3 sep­tembre 2017, il déclare à pro­pos du der­nier mes­sage du pape pour la Journée des Migrants inti­tu­lé « Accueillir, pro­té­ger, pro­mou­voir et inté­grer les migrants et les réfu­giés » : « Beaucoup de gens, en défense des pro­pos du pape depuis le début de son pon­ti­fi­cat, disaient que c’était un dis­cours qui était pure­ment évan­gé­lique, qu’il ne s’agissait que de prô­ner la cha­ri­té et que le pape était com­plè­te­ment dans son rôle en tenant ce dis­cours. Là, on voit qu’il s’agit d’un mes­sage pro­pre­ment poli­tique puisqu’on a recen­sé pas moins de 21 mesures poli­tiques concrètes que le pape pré­co­nise aux Etats. » Et d’ajouter : « Le pape sti­pule qu’en ver­tu de la cen­tra­li­té de la per­sonne humaine, la sécu­ri­té des migrants doit tou­jours pas­ser sys­té­ma­ti­que­ment avant la sécu­ri­té natio­nale. Or il ne peut pas y avoir de sécu­ri­té per­son­nelle sans sécu­ri­té natio­nale. Et les popu­la­tions natio­nales sont les grandes absentes de ce texte. (…) Il y a une absence de réflexion et de consi­dé­ra­tion sur le bien com­mun, qui est pour­tant la doc­trine de l’Eglise ».

On ne peut considérer le bien des personnes sans se soucier du bien commun

Sur le site Boulevard Voltaire, le 5 sep­tembre, en réponse aux cri­tiques du P. Laurent Stalla-​Bourdillon, Laurent Dandrieu réplique : « Ce qui peut à bon droit inquié­ter dans le mes­sage du pape, c’est de sem­bler dénier aux Européens le droit, ou la pos­si­bi­li­té concrète, de défendre leur iden­ti­té natio­nale – un com­bat auquel l’Eglise ne sau­rait s’identifier au détri­ment de sa mis­sion uni­ver­selle, mais dont elle ne sau­rait non plus nier la légi­ti­mi­té. (…) Il n’existe à l’évidence aucune sécu­ri­té per­son­nelle pos­sible sans un cadre poli­tique, juri­dique et légal qui le pro­tège et, en Europe au XXIe siècle, ce cadre s’appelle la nation.

« Le véri­table débat est de savoir si, en plai­dant que la sécu­ri­té per­son­nelle des migrants doit tou­jours avoir la prio­ri­té sur la sécu­ri­té natio­nale, François ne nie pas la pos­si­bi­li­té même d’un bien com­mun pour les peuples d’Europe. Le véri­table débat est de savoir si “le prin­cipe de la cen­tra­li­té de la per­sonne humaine” qu’il met en avant pour jus­ti­fier cette prio­ri­té peut ne s’appliquer qu’aux migrants, et être dénié aux popu­la­tions des pays d’accueil en leur refu­sant cette sécu­ri­té natio­nale qui est la condi­tion concrète de leur sécu­ri­té personnelle.

« Oui, c’est à ces objections-​là, qui sont sérieuses et qui taraudent beau­coup de consciences catho­liques, que l’on aurait sou­hai­té que le père Stalla-​Bourdillon répon­dît. Mais il fau­drait, pour cela, une réflexion qui consente à recon­naître, à la suite de saint Thomas d’Aquin, que la doc­trine sociale de l’Eglise ne peut se conten­ter de consi­dé­rer le bien des per­sonnes prises indi­vi­duel­le­ment, sans se sou­cier le moins du monde du bien com­mun des com­mu­nau­tés natu­relles, parce que ces com­mu­nau­tés natu­relles sont le cadre ordi­naire et natu­rel du bien des per­sonnes ; que “l’accueil incon­di­tion­nel des per­sonnes” connaît for­cé­ment des limites, qu’il ne peut s’exercer que dans la mesure où il ne ruine pas le bien com­mun ; bref, qu’il existe quelque chose qui s’appelle la poli­tique, qui n’est ni obs­cène ni vul­gaire, mais l’art très noble de pré­ser­ver les condi­tions de “l’état tran­quille de la cité” dont par­lait saint Thomas d’Aquin, cet état tran­quille de la cité qui est la condi­tion sine qua non pour que l’homme puisse accom­plir son des­tin ultime, surnaturel ».

La tentation de séculariser l’eschatologie

Dans un débat avec le car­di­nal Philippe Barbarin, orga­ni­sée par Famille chré­tienne et publié le 2 mars 2017, Laurent Dandrieu répon­dait : « Que l’identité natio­nale doive être ouverte, c’est évident. Des apports étran­gers, nous en avons tous dans notre entou­rage. La vraie ques­tion est de savoir si ces apports n’atteignent pas une masse cri­tique qui rompe les équi­libres qui défi­nissent notre iden­ti­té ; si ce flot qui amène en Europe des mil­lions d’immigrés qui arrivent avec une culture radi­ca­le­ment étran­gère à la nôtre ne nous menace pas dans notre être même.

« On voit bien qu’en France, avec le com­mu­nau­ta­risme musul­man, les zones de non droit, les ban­lieues où reten­tissent régu­liè­re­ment les cris d’“Allah Akbar” et où sont bran­dis en toute occa­sion les dra­peaux algé­riens ou maro­cains, l’identité natio­nale est sous pres­sion, voire car­ré­ment expul­sée de cer­taines zones. Les Français sont cho­qués d’entendre l’Eglise répé­ter comme un man­tra qu’on pour­ra résoudre la crise des migrants par l’intégration, alors qu’ils voient bien que, même pour les géné­ra­tions pré­cé­dentes, cette inté­gra­tion est en panne, voire est deve­nue une “dés­in­té­gra­tion” ».

Plus loin, il dénon­çait une « vision pro­phé­tique de l’immigration » : « Les condi­tions aux­quelles les Etats peuvent régu­ler les migra­tions ne sont pas défi­nies dans le dis­cours de l’Eglise ; le droit de pro­té­ger son iden­ti­té natio­nale n’y est en tout cas jamais men­tion­né. En face de cela, il y a une abso­lu­ti­sa­tion de ce “droit humain fon­da­men­tal” de cha­cun “de s’établir là où il l’estime le plus oppor­tun” (Benoît XVI). Et une vision pro­phé­tique de l’immigration : Jean-​Paul II y voit un signe du plan de rédemp­tion de Dieu, Benoît XVI “une pré­fi­gu­ra­tion anti­ci­pée de la cité sans fron­tière de Dieu”. Face à cette vision escha­to­lo­gique, on voit bien que les droits des nations sont condam­nés à ne rien peser. (…)

« La ten­ta­tion de sécu­la­ri­ser l’eschatologie, de faire du royaume des Cieux un but ter­restre, est dan­ge­reuse ! Quand l’Ecriture nous dit qu’il n’y a plus ni juif ni grec, ni homme ni femme, cela ne veut pas dire qu’elle nie la dif­fé­rence de sexes ! De même, la cité sans fron­tières de Dieu n’a pas voca­tion à se réa­li­ser ici-​bas, car les fron­tières sont une néces­si­té vitale pour les com­mu­nau­tés poli­tiques, dont l’Eglise a tou­jours recon­nu la nécessité ».

Et Laurent Dandrieu de conclure : « Il ne s’agit pas de dénier au pape le droit à une parole poli­tique : mais cette parole est injuste quand elle ne prend en compte que l’intérêt à court terme des migrants. La sta­bi­li­té des nations euro­péennes est la condi­tion sine qua non de l’aide que nous pou­vons leur appor­ter. Et la cha­ri­té doit tenir compte de la pru­dence, du bien com­mun, et ne doit pas sacri­fier le plus proche au plus loin­tain. Or, les souf­frances des Européens sont sor­ties du champ de vision de l’Eglise : l’obsession de l’accueil des migrants a tout dévoré ».

Les seules périphéries qui vaillent sont-​elles exotiques ? 

Dans une tri­bune libre parue sur le site du Figaro, le 23 jan­vier 2017, le socio­logue Mathieu Bock-​Côté s’est ran­gé aux côtés de Laurent Dandrieu dans ce débat fon­da­men­tal sur l’immigration. Il dénonce le mau­vais pro­cès fait aux cri­tiques de l’immigration : « En lisant Dandrieu, on com­prend que l’Eglise catho­lique, et plus encore le pape François, voient dans les grandes migra­tions un puis­sant élan qui brasse les peuples et pour­rait les pous­ser à for­mer une huma­ni­té nou­velle, enfin uni­fiée, comme si la divi­sion du monde en peuples et en civi­li­sa­tions était une frac­ture his­to­rique qu’il était enfin pos­sible de répa­rer. L’humanité pour­rait de nou­veau faire l’expérience de son uni­té : la cité cos­mo­po­li­tique serait une rédemp­tion. Naturellement, ceux qui ne s’enthousiasment pas pour cette dis­so­lu­tion pro­gram­mée des nations ont le mau­vais rôle : on les accuse, selon la for­mule rituelle, de repli iden­ti­taire. Ils ne sau­raient pas célé­brer le métis­sage mondial ».

Mais, pour Mathieu Bock-​Côté, le fond du débat ne se situe pas là : « Dandrieu explore les rap­ports entre le catho­li­cisme et l’islam. Cela va de soi, pourrait-​on dire, dans la mesure où l’immigration mas­sive cor­res­pond à l’implantation de popu­la­tions musul­manes en Europe, qui géné­ra­le­ment, ne s’y intègrent pas, parce qu’elles n’y par­viennent pas, peut-​être, parce qu’elles ne le dési­rent pas, peut-​être aus­si. Dandrieu amène tou­te­fois la dis­cus­sion sur le plan théo­lo­gique, loin des pon­cifs répé­tés par des chro­ni­queurs incultes qui parlent sou­vent de reli­gion en fai­sant la pro­mo­tion d’un exas­pé­rant iré­nisme diver­si­taire. Les deux reli­gions n’en font-​elles presque une seule, comme semblent le sug­gé­rer aujourd’hui de nom­breuses auto­ri­tés catho­liques ? Ces der­nières ne poussent-​elles pas le dia­logue inter-​religieux jusqu’à perdre de vue la sin­gu­la­ri­té de leur propre reli­gion ? L’étrange dis­cours sur les reli­gions qui domine l’esprit public nous pous­se­rait à croire qu’elles sont toutes inter­chan­geables, ce que Dandrieu ne croit pas, en don­nant l’exemple du rap­port à la vio­lence. Le ter­ro­risme d’aujourd’hui n’est pas sans étendard ».

Et pour finir : « Dandrieu se demande aus­si ce que gagne l’Eglise à dédai­gner les peuples qui his­to­ri­que­ment, se sont confiés à elle. A se vou­loir abso­lu­ment uni­ver­sel, le catho­li­cisme aurait-​il oublié le lien intime et même irrem­pla­çable qu’il a noué avec la civi­li­sa­tion euro­péenne ? On est en droit de redou­ter la déchris­tia­ni­sa­tion de l’Europe. Mais on peut aus­si redou­ter la déseu­ro­péa­ni­sa­tion du chris­tia­nisme. Comme le note Dandrieu, le pape François, qui a déci­dé que l’avenir du catho­li­cisme se trou­vait dans les marges, ne semble pas trop s’intéresser aux marges de la civi­li­sa­tion euro­péenne, soit ces mil­lions de Français déchris­tia­ni­sés, qui portent pour­tant encore en eux non pas la nos­tal­gie d’un monde chré­tien, mais celle d’un monde où la croix vou­lait encore dire quelque chose. Les seules péri­phé­ries qui vaillent sont-​elles exotiques ? ».

Où irons-​nous à nouveau chercher refuge ? 

La cri­tique la plus poi­gnante adres­sée au pape François sur son atti­tude vis-​à-​vis de l’islam, pro­vient de musul­mans conver­tis au catho­li­cisme. Le 25 décembre 2017, ils lui ont fait par­ve­nir une lettre qui contient ces affir­ma­tions dou­lou­reuses : « Permettez-​nous de vous dire très fran­che­ment que nous ne com­pre­nons pas votre ensei­gne­ment au sujet de l’islam (…). Si l’islam est en lui-​même une bonne reli­gion, comme vous sem­blez l’enseigner, pour­quoi sommes-​nous deve­nus catho­liques ? Vos pro­pos ne remettent-​ils pas en cause le bien-​fondé du choix que nous avons fait… au péril de notre vie ? L’islam pres­crit le meurtre des apos­tats (Coran 4, 89 ; 8, 7–11), l’ignorez-vous ? Comment est-​il pos­sible de com­pa­rer la vio­lence isla­mique et la pré­ten­due vio­lence chré­tienne ?! “Quel rap­port entre le Christ et Satan ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle asso­cia­tion entre le fidèle et l’infidèle ?” (2 Co 6, 14–17). Conformément à Son ensei­gne­ment (Lc 14, 26), nous L’avons pré­fé­ré, Lui, le Christ, à notre propre vie. Ne sommes-​nous pas bien pla­cés pour vous par­ler de l’islam ? (…)

« Nous ne fai­sons pas d’amalgame entre islam et musul­mans, mais si pour vous le “dia­logue” est la voie de la paix, pour l’islam il est une autre façon de faire la guerre. Aussi, comme il l’a été face au nazisme et au com­mu­nisme, l’angélisme face à l’islam est sui­ci­daire et très dan­ge­reux. Comment par­ler de paix et cau­tion­ner l’islam, ain­si que vous sem­blez le faire : “Arracher de nos cœurs la mala­die qui empoi­sonne nos vies (…) Que ceux qui sont chré­tiens le fassent avec la Bible et que ceux qui sont musul­mans le fassent avec le Coran” (Rome, 20 jan­vier 2014) ? Que le pape semble pro­po­ser le Coran comme voie de salut, n’est-ce pas inquié­tant ? Devrions-​nous retour­ner à l’islam ? (…)

« Certes, la ten­ta­tion est forte de pen­ser que tenir un dis­cours isla­mo­phile épar­gne­ra un sur­croît de souf­frances aux chré­tiens en pays deve­nus musul­mans, mais outre que Jésus ne nous a jamais indi­qué d’autre che­min que celui de la Croix, en sorte que nous devons y trou­ver notre joie, et non la fuir avec tous les dam­nés, nous ne dou­tons pas que seule la pro­cla­ma­tion de la Vérité apporte avec le salut, la liber­té (Jn 8, 32). Notre devoir est de rendre témoi­gnage à la véri­té “à temps et à contre­temps” (2 Tm 4, 2), et notre gloire est de pou­voir dire avec saint Paul : “Je n’ai rien vou­lu savoir par­mi vous, sinon Jésus-​Christ, et Jésus-​Christ cru­ci­fié” (1 Co 2, 2). (…)

« Le dis­cours pro-​islam de Votre Sainteté nous conduit à déplo­rer que les musul­mans ne soient pas invi­tés à quit­ter l’islam, que nombre d’ex-musulmans, tel Magdi Allam, quittent l’Eglise, écœu­rés par sa lâche­té, bles­sés par des gestes équi­voques, confon­dus du manque d’évangélisation, scan­da­li­sés par l’éloge fait à l’islam… (…) N’avez-vous jamais enten­du votre confrère Mgr Amel Shimoun Nona, arche­vêque catho­lique chal­déen, exi­lé, de Mossoul, nous crier : “Nos souf­frances actuelles sont le pré­lude de celles que vous, Européens et chré­tiens occi­den­taux, allez souf­frir dans un proche ave­nir. J’ai per­du mon dio­cèse. Le siège de mon arche­vê­ché et de mon apos­to­lat a été occu­pé par des isla­mistes radi­caux qui veulent que nous nous conver­tis­sions ou que nous mour­rions. (…) (9 août 2014). C’est une ques­tion de vie ou de mort, et toute com­plai­sance face à l’islam est une tra­hi­son. Nous ne vou­lons pas que l’Occident conti­nue à s’islamiser, ni que votre action y contri­bue. Où irions-​nous à nou­veau cher­cher refuge ?” ».

Les signa­taires ter­minent leur lettre sur une sup­plique pres­sante :
« Permettez-​nous de deman­der à Votre Sainteté de convo­quer rapi­de­ment un synode sur les dan­gers de l’islam. Que reste-​t-​il en effet de l’Eglise là où l’islam s’est ins­tal­lé ? Si elle y a encore droit de cité, c’est en dhim­mi­tude, à condi­tion qu’elle n’évangélise pas, qu’elle doive donc se renier elle-même… ».

(Source : NDC n°169 – FSSPX.Actualités – 03/​04/​2019)