Première année de pontificat de François : vers une Église démocratique ? – Mai 2014

Crédit : Antoine Mekary / Godong

Les deux articles qui pré­cèdent (1) nous ont rap­pe­lé quelques idées maî­tresses et l’ac­tion du car­di­nal Berboglio avant son élec­tion. Les deux articles qui suivent des­sinent quelques traits de la pre­mière année de pon­ti­fi­cat de François, et les pers­pec­tives qui s’annoncent.

« Après cin­quante ans, avons-​nous fait tout ce que nous dit l’Esprit Saint dans le Concile, dans cette conti­nui­té dans la crois­sance de l’Église qu’a été le Concile ? Nous fêtons cet anni­ver­saire en éri­geant une sorte de monu­ment au Concile, mais nous nous inquié­tons sur­tout qu’il ne nous dérange pas. Nous ne vou­lons pas chan­ger. Il y a plus : cer­taines voix veulent reve­nir en arrière. Cela s’ap­pelle être des nuques raides, cela s’ap­pelle vou­loir domes­ti­quer l’Esprit Saint, cela s’ap­pelle être des cœurs lents et sans intelligence. »

Voici com­ment s’ex­pri­mait le pape François dans une homé­lie, le 16 avril 2013, peu après son élec­tion au sou­ve­rain pon­ti­fi­cat. C’est dire que le nou­veau pon­tife s’ins­crit mani­fes­te­ment dans la conti­nui­té de ses pré­dé­ces­seurs et a l’in­ten­tion de pour­suivre la révo­lu­tion enga­gée en pous­sant jus­qu’au bout les poten­tia­li­tés ins­crites dans les textes du concile Vatican II.

Un pape progressiste ?

C’est une pre­mière ques­tion que l’on peut se poser. Et à cette ques­tion, la cita­tion que l’on vient de don­ner en guise d’in­tro­duc­tion devrait suf­fire pour appor­ter une réponse posi­tive. Ne nous en tenons pas là cepen­dant, et recueillons ce que ses admi­ra­teurs les plus enthou­siastes ont dit de lui. On est obli­gé de consta­ter que c’est l’aile ultra-​progressiste de l’Église conci­liaire qui applau­dit à tout rompre ! « Il est main­te­nant pape et peut faire ce qu’il veut. Beaucoup seront sur­pris par ce que va faire François (2) », a décla­ré après l’é­lec­tion de celui-​ci Leonardo Boff, pro­mo­teur de la théo­lo­gie de la libé­ra­tion. Hans Küng, théo­lo­gien au der­nier concile, a affir­mé quant à lui : « Il est agréable de voir un chan­ge­ment dans la direc­tion du concile Vatican II. J’ai la grande joie de voir encore de mon vivant le suc­cès des idées de réforme de l’Église pour les­quelles j’ai com­bat­tu si long­temps, de pou­voir voir le début du tour­nant (3). » Le jésuite Salvadorien Jon Sobrino écri­vait en juin « sen­tir le vent du chan­ge­ment, celui que l’on res­pi­rait à l’é­poque de Vatican II (4) ».

Attachons-​nous, à pré­sent, à consi­dé­rer ce que le pape François dit de lui-​même. Dans un entre­tien aux revues jésuites, le 19 sep­tembre 2013, il décla­rait sans détour : « Je n’ai jamais été un conser­va­teur (5). » Il y affir­mait éga­le­ment que ses pen­seurs fran­çais contem­po­rains pré­fé­rés sont les jésuites Henri de Lubac et Michel de Certeau (voir article ICI), deux figures du moder­nisme. Un pro­gramme Se poser la ques­tion de savoir quel sera le pro­gramme d’un pape fraî­che­ment élu paraît a prio­ri incon­gru. Le pape saint Pie X disait en effet : « Nous pro­cla­mons n’a­voir d’autre pro­gramme que celui de tout res­tau­rer dans le Christ (6). » Ce fut d’ailleurs le pro­gramme natu­rel de tout pape jus­qu’à Pie XII. Mais le chan­ge­ment ayant été adop­té comme leit­mo­tiv des pon­tifes issus du Concile, on com­prend que la presse scrute avec inté­rêt l’o­rien­ta­tion que va prendre le nou­veau pon­tife, et attende le pro­gramme de François. Il semble cepen­dant qu’une par­tie – si ce n’est la tota­li­té – dudit pro­gramme soit déjà public. Il a été comme indi­qué à celui qui devait être élu par les congré­ga­tions géné­rales, ces confé­rences de car­di­naux de pré-​conclave tenues à huis clos. « Les chan­ge­ments ont été deman­dés par les car­di­naux avant le conclave (7) », a confir­mé le pape. Récemment, il a pré­ci­sé : « En mars der­nier, je n’a­vais aucun pro­jet pour chan­ger l’Église. (…) J’ai com­men­cé à gou­ver­ner en essayant de mettre en pra­tique ce qui avait émer­gé du débat entre car­di­naux dans les diverses congré­ga­tions. Dans ma façon d’a­gir, j’at­tends que le Seigneur me donne l’ins­pi­ra­tion (8). » Précisément, lors des congré­ga­tions géné­rales, les car­di­naux ont évo­qué la néces­si­té d’une nou­velle évan­gé­li­sa­tion, le besoin d’une plus grande col­lé­gia­li­té, mais aus­si les scan­dales qui ont secoué l’Église sous Benoît XVI : les affaires de pédo­phi­lies et les révé­la­tions de Vatileaks, qui ont mis en évi­dence la pré­sence de cor­rup­tion et d’in­trigues au sein de la Curie.

Qui cherche à ana­ly­ser les pro­pos du pape afin de décou­vrir d’autres élé­ments de son pro­gramme ne peut être que décon­cer­té. Celui qui devrait ensei­gner de la chaire de saint Pierre par des textes mûre­ment réflé­chis, se répand dans la presse de façon impru­dente et incon­ve­nante pour un vicaire de Jésus-​Christ, mul­ti­pliant les phrases ambi­guës qui le rendent popu­laire. Après une étude atten­tive, on constate cepen­dant que le pape François revient assez sou­vent sur les mêmes sujets : devoir pour l’Église de ces­ser d’être auto-​référentielle et d’é­van­gé­li­ser les péri­phé­ries ; oppo­si­tion ferme à tout clé­ri­ca­lisme ; prio­ri­té à l’oe­cu­mé­nisme ; repen­ser la pas­to­rale du mariage dans un monde qui change, en par­ti­cu­lier s’a­gis­sant de l’ac­cès aux sacre­ments des divorcés-​remariés ; réforme de la Curie pour accroître la col­lé­gia­li­té en s’ins­pi­rant des synodes ortho­doxes ; recon­naître la place des laïcs et en par­ti­cu­lier l’ac­ces­sion des femmes à des emplois d’au­to­ri­té dans l’Église ; refus d’un retour à la tra­di­tion de l’Église.

En déve­lop­pant davan­tage, ici, les trois der­niers points, nous met­trons en lumière les actes et les paroles du Saint-​Siège après une année de pon­ti­fi­cat, afin que paraisse dans la plus grande clar­té une des direc­tions – et pas des moindres – qu’en­tend don­ner à la barque de saint Pierre le nou­veau pape, à savoir une plus grande col­lé­gia­li­té dans le gou­ver­ne­ment de l’Église à la suite du concile Vatican II. Nous pour­rons consta­ter que ce n’est rien moins que le dogme de la pri­mau­té de saint Pierre, énon­cé par le pre­mier concile du Vatican (1869–1870) qui court le dan­ger d’être pié­ti­né.

Méthode de gouvernement

Pour enga­ger la réforme de la Curie et être conseillé dans le gou­ver­ne­ment de l’Église, le pape a déci­dé, le 13 avril 2013, de s’en­tou­rer d’un groupe de huit car­di­naux en qui il a toute confiance, et ceci en marge des struc­tures éta­tiques clas­siques du Vatican.

« À la seule excep­tion de l’aus­tra­lien Pell, consi­dé­ré comme plus conser­va­teur, tous les autres car­di­naux peuvent être ran­gés dans le camp modé­ré ou pro­gres­siste du col­lège car­di­na­lice (9) », estime un vaticaniste.

En la matière, encore une fois, le pape n’a fait que se confor­mer au sou­hait mani­fes­té par les car­di­naux avant le conclave, ain­si qu’il l’a expri­mé lui-​même (10). Convaincu par cette for­mule il a fait, le 30 sep­tembre 2013, de ce « C8 » un conseil permanent.

Toutefois, du fait de la créa­tion de cet organe exté­rieur à la Curie, la Secrétairerie d’État, équi­valent de l’or­gane du pre­mier ministre en France, a bel et bien été mise sur la touche. Elle n’est plus au centre de toute l’in­for­ma­tion et de toutes les décisions !

Mieux encore, dans le cadre de la réforme des ins­ti­tu­tions finan­cières du Vatican, le Secrétaire d’État n’est plus le numé­ro deux du Vatican. Il y a désor­mais… deux numé­ros deux, car la Secrétairerie pour l’é­co­no­mie créée le 24 février 2014 dépen­dra direc­te­ment du sou­ve­rain pon­tife, devra certes col­la­bo­rer avec le Secrétaire d’État, mais pour­ra contrô­ler tous les dicas­tères, y com­pris la Secrétairerie d’État.

Le Secrétaire d’État doit être, non plus une forme de pre­mier ministre ou de vice-​roi, mais tout sim­ple­ment le secré­taire du pape, consi­dère le C8 (11).

Davantage de collégialité

La Curie romaine désigne tra­di­tion­nel­le­ment l’en­semble des orga­nismes qui assistent le pape dans le gou­ver­ne­ment de l’Église : la Secrétairerie d’État, les Congrégations romaines, les Tribunaux et les Conseils pon­ti­fi­caux. Elle est le sym­bole d’un pou­voir monar­chique, pyra­mi­dal, for­cé­ment dépas­sé et qu’il faut abattre. Celuici s’op­pose à la concep­tion d’une Église col­lé­giale, c’est-​à-​dire plus démo­cra­tique. Selon le car­di­nal Oscar Rodriguez Maradiaga, coor­di­na­teur du C8, le pape François vou­drait décen­tra­li­ser l’Église, favo­ri­ser la col­lé­gia­li­té et ren­for­cer la res­pon­sa­bi­li­té des confé­rences épis­co­pales (12). La Curie ne doit plus être ges­tion­naire, mais au ser­vice de l’Église. Au cen­tra­lisme romain doit lais­ser la place un fonc­tion­ne­ment per­ma­nent du synode, cette assem­blée d’é­vêques. « On doit mar­cher ensemble : les per­sonnes (la gente), les évêques et le pape. (…) D’eux [les ortho­doxes], nous pou­vons en apprendre davan­tage sur le sens de la col­lé­gia­li­té épis­co­pale et sur la tra­di­tion de la syno­da­li­té (13) », a décla­ré le pape.

Collégialité vs primauté

« Avec François, l’ec­clé­sio­lo­gie de Vatican II peut deve­nir réa­li­té (14) », s’en­thou­siasme le théo­lo­gien pro­gres­siste Vito Mancuso. En effet, le der­nier Concile a intro­duit, avec la consti­tu­tion Lumen gen­tium (22 et 23) deux têtes dans l’Église : le pape seul d’un côté, et le col­lège des évêques unis au pape de l’autre côté (15).

Cette bizar­re­rie néces­site une expli­ca­tion. Le concile Vatican I avait pro­cla­mé le dogme de la pri­mau­té du sou­ve­rain pon­tife. La seule source de l’au­to­ri­té revient, de droit divin, au suc­ces­seur de saint Pierre, qui l’exerce sur l’Église uni­ver­selle, et donc éga­le­ment sur cha­cun des évêques. Un concile oecu­mé­nique qui les réunit n’a d’au­to­ri­té qu’en tant qu’il est convo­qué, pré­si­dé et approu­vé par lui.

Le concile Vatican I avait ain­si condam­né sans équi­voque la théo­rie dite du conci­lia­risme qui sou­tient que l’au­to­ri­té suprême n’ap­par­tient qu’au seul col­lège épiscopal.

Or, au concile Vatican II, trois visions de la col­lé­gia­li­té se sont affron­tées (16) : la tra­di­tion­nelle, issue du pre­mier concile du Vatican ; une vision très pro­gres­siste qui consi­dère que le pou­voir suprême dans l’Église n’ap­par­tient pas au pape seul, mais au col­lège des évêques dont l’é­vêque de Rome est le pré­sident ; une posi­tion modé­rée, qui l’a empor­tée, en ajou­tant à la lec­ture tra­di­tion­nelle que le pou­voir des évêques unis au pape était de droit divin. Quelle est aujourd’­hui la pra­tique dans les églises ortho­doxes que le pape donne en exemple ? Ce qu’il faut en rete­nir, c’est que le synode des évêques élit le patriarche. Son pou­voir est limi­té. Il a certes un rôle de repré­sen­ta­tion et des fonc­tions litur­giques impor­tantes. Il pré­side le synode, mais il ne peut cepen­dant prendre aucune grande déci­sion sans le vote de ses pairs. Le synode contrôle ses actes et peut même le déposer.

L’exemple ortho­doxe semble pous­ser vers la solu­tion pro­gres­siste qui n’a pu l’emporter au Concile. Mais on voit mal com­ment la pri­mau­té du pape pour­ra être conser­vée, sans por­ter atteinte au dogme et tom­ber dans les ana­thèmes du pre­mier concile du Vatican.

Les femmes

Le pape sou­haite éga­le­ment don­ner une place plus grande aux laïcs, notam­ment les femmes, dans le gou­ver­ne­ment de l’Église, dans la droite ligne de Lumen gen­tium. Cette consti­tu­tion du concile Vatican II contient en effet une mise en valeur du laï­cat qui le met à éga­li­té, si ce n’est en pre­mier par rap­port au cler­gé. C’est l’Église peuple de Dieu. De fait, dans les quinze postes pré­vus récem­ment pour le Conseil pour l’é­co­no­mie, huit sont réser­vés à des ecclé­sias­tiques et sept à des laïcs.

L’exemple ortho­doxe semble pous­ser vers la solu­tion pro­gres­siste qui n’a pu S’agissant des femmes, le pape affirme qu”« une Église sans les femmes est comme le col­lège apos­to­lique sans Marie. (…) Souvenons-​nous que Marie est plus impor­tante que les Apôtres évêques, et donc la femme dans l’Église est plus impor­tante que les évêques et les prêtres (17). » C’est la confu­sion por­tée à son comble entre clercs et laïcs ! Des mesures concrètes ont été adop­tées. Une Commission pon­ti­fi­cale pour la pro­tec­tion des mineurs a été créée le 22 mars 2014. Sur les huit emplois, quatre sont occu­pés par des ecclé­sias­tiques et quatre par des femmes laïques.

Questions brûlantes

Les orien­ta­tions conci­liaires du pape François trouvent natu­rel­le­ment leur pro­lon­ge­ment dans son atti­tude à l’é­gard de la litur­gie et des traditionalistes.

Le pape François est atta­ché à la litur­gie de la nou­velle messe, fruit du Concile. À pro­pos de la libé­ra­li­sa­tion de la messe de tou­jours, il a décla­ré : « Je pense que le choix du pape Benoît fut pru­den­tiel, lié à l’aide de per­sonnes qui avaient cette sen­si­bi­li­té par­ti­cu­lière. Ce qui est pré­oc­cu­pant, c’est le risque d’i­déo­lo­gi­sa­tion du vetus ordo, son ins­tru­men­ta­li­sa­tion (18). » Ce rit ne doit évi­dem­ment pas être le porte-​drapeau de ceux qui remettent en cause le Concile. On remar­que­ra que le pape a taxé la messe de saint Pie V de vetus, de vieille messe, terme assez dépréciatif.

Au sujet du Concile, le pape a ajou­té : « Il y a certes des lignes her­mé­neu­tiques de conti­nui­té ou de dis­con­ti­nui­té, pour­tant une chose est claire : la manière de lire l’Évangile en l’ac­tua­li­sant, qui fut propre au Concile, est abso­lu­ment irré­ver­sible (19). » On l’a vu au début de notre article, ceux qui veulent reve­nir en arrière sont qua­li­fiés de « nuques raides », terme uti­li­sé dans la Bible pour dési­gner l’en­tê­te­ment du peuple juif, sa dif­fi­cul­té à obéir à Dieu. Le sou­ve­rain pon­tife s’op­pose à tout retour en arrière.

Le trai­te­ment infli­gé aux Franciscains de l’Immaculée est élo­quent à cet égard. Voilà une com­mu­nau­té de 400 reli­gieux, répar­tis dans 50 mai­sons à tra­vers le monde, à la tête de plu­sieurs sta­tions de radios, de télé­vi­sions, et d’une mai­son d’é­di­tions qui a publié notam­ment le livre de Mgr Brunero Gherardini, Vatican II, un débat à ouvrir, et qui a été réduite à néant à cause de son atta­che­ment gran­dis­sant à la messe de saint Pie V, et sur­tout de sa « dérive crypto-​lefebvriste et sûre­ment tra­di­tio­na­liste (20) » selon le père Fidenzio Volpi, le com­mis­saire apos­to­lique nom­mé par Rome. Par un décret du 11 juillet 2013, approu­vé par le pape François, le supé­rieur a été des­ti­tué, et injonc­tion a été faite aux frères de célé­brer la nou­velle messe, sauf auto­ri­sa­tion spé­ciale. Le père Volpi a fer­mé les sémi­naires de la com­mu­nau­té, repous­sé les ordi­na­tions pré­vues, inter­dit les acti­vi­tés de la mai­son d’é­di­tions, sus­pen­du les groupes de laïcs liés aux frères et inter­dit tous liens avec les soeurs.

Ce trai­te­ment infli­gé à une com­mu­nau­té accu­sée de crypto-​lefebvrisme est révé­la­teur de la volon­té pon­ti­fi­cale d’al­ler tou­jours plus loin dans les erre­ments du concile Vatican II, et de la ligne de conduite que suit le Saint-​Siège vis-​à-​vis des com­mu­nau­tés d’o­bé­dience tra­di­tion­nelle qui ont obte­nu une recon­nais­sance cano­nique par­fai­te­ment régu­lière… On remar­que­ra que, de son côté, la Fraternité Saint-​Pierre, évi­tant toute cri­tique envers le Concile, n’a a prio­ri aucune crainte à avoir. À l’oc­ca­sion du vingt-​cinquième anni­ver­saire de sa créa­tion, le pape a expri­mé sa satis­fac­tion : « En célé­brant les mys­tères sacrés selon la forme extra­or­di­naire du rite romain, les membres de la Fraternité Saint-​Pierre contri­buent, dans la fidé­li­té à la Tradition vivante de l’Église, à une meilleure com­pré­hen­sion et mise en œuvre du concile Vatican II (21).»

Celui-​ci reste la bous­sole incon­tour­nable du pape dans le che­min qu’il veut faire prendre par l’Église. Les pro­chaines cano­ni­sa­tions de Jean XXIII et Jean- Paul II, ins­truites en dépit des règles élé­men­taires de pru­dence, ser­vi­ront sans nul doute à cano­ni­ser le concile Vatican II.

Par Julien Moreau

Sources : Fideliter n° 219 de mai-​juin 2014

Notes

1 – Voir François avant la papau­té : la pas­sion de la réforme et Un maître du futur pape : Michel de Certeau
2 – Der Spiegel, 18/​03/​2013, tra­duit par nos soins.
3 – La Repubblica, 10/​02/​2014.
4 – Apic, 12/​08/​2013.
5 – Revue Études, octobre 2013.
6 – Encyclique E supre­mi, 04/​10/​1903.
7 – Entretien au retour des JMJ, 28–29 juillet 2013.
8 – Entretien au Corriere del­la Sera, le 4 mars 2014.
9 – http://​chie​sa​.espres​so​.repub​bli​ca​.it/​a​r​t​i​c​o​lo/ 1350500 ? fr= y
10 – Revue Études, octobre 2013.
11 – Entretien du card. Maradiaga, La Croix, 17/​02/​2014.
12 – Radio Vatican, 16/​02/​2014.
13 – Revue Études, octobre 2013.
14 – Le Point, 21/​03/​2013.
15 – Nous ren­voyons nos lec­teurs vers l’é­tude très abor­dable Vatican II, l’Église à la croi­sée des che­mins, tome II, MJCF, 2012.
16 – Idem.
17 – Entretien au retour des JMJ, 28–29 juillet 2013.
18 – Revue Études, octobre 2013.
19 – Idem.
20 – Lettre du père Volpi à La Stampa, 06/​12/​2013.
21 – Lettre du pape à la FSSP, 29/​10/​2013.