Les photos
Eve, figure de Notre-Dame, ouvre la procession qui amène l’évangéliaire dans l’arche d’alliance.…
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Lors de la présentation par une autre « Eve » de Notre Dame d’Aparecida couronnée , les confetti pleuvent et les applaudissements fusent.
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L’autre Eve présente la statue de Notre Dame
à la vénération des fidèles |
Le « président-co-consécrateur »
de la cérémonie élève l’hostie |
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Monseigneur Rifan, qui a déclaré à l’abbé Aulagnier avoir fait semblant
de concélébrer (voir infra), se présente pour vraiment communier… |
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Les prêtres ‑photo de gauche- comme les fidèles reçoivent
la communion des mains de plusieurs « Eve » choisies à cet effet… |
Difficile pour quiconque qui se réclame vraiment de la Tradition de « faire semblant » de participer à une telle mascarade sans marquer sa désapprobation par, au moins, un geste symbolique !
Les réactions
Mgr Rifan joint au téléphone par monsieur l’abbé Aulagnier déclare :
« Je n’ai pas participé activement, j’ai fait semblant. Je ne pouvais pas être absent de ce centenaire où était l’envoyé du pape. Il n’y a pas eu connivence mais participation conviviale[.…]Jamais je ne dirai la nouvelle messe[…]Nous nous en tenons à nos 62 raisons de ne pas la dire[…].»
Nous ne ferons aucun commentaire sur les explications fournies. Mgr Rifan devrait, à plus ou moins brève échéance, s’exprimer sur le sujet. Quant à monsieur l’abbé Aulagnier, il nous déclare trouver « normal et charitable » que Mgr Rifan fut à cette concélébration et incroyablement « sectaire » (sic) que les Supérieurs de la FSSPX puissent attaquer Campos sur ce sujet (sic).
Droit de réponse de l’abbé Pellouchoud au Forum Catholique
« Etant mis en cause par un message sur ce forum, qui prétend que je « suis content d’annoncer : CAMPOS EST TOMBE. QUEL MALHEUR ? QUEL MAUVAIS ESPRIT ? QUELLE MECHANCETE, » j’aimerais faire savoir aux lecteurs que, sur cette question, je n’ai fait aucune intervention, si ce n’est une seule, à titre privé, à M. l’abbé Aulagnier.
Il faut être de mauvaise foi pour dire :
– que je suis content alors que c’est pour nous, après avoir été une grande crainte, une grande tristesse ;
– que « j’annonce » alors que j’ai seulement interrogé un confrère qui ne m’a d’ailleurs pas répondu.
C’est manquer de charité que de m’accuser de méchanceté. Mon intervention auprès de celui que j’ai eu comme supérieur lorsqu’il était en Belgique n’avait comme but que de lui faire « ouvrir les yeux et le ramener dans nos rangs afin qu’il puisse à nouveau mener le combat de la Tradition avec un réel (et non virtuel) apostolat ».
Mon appel semble ne pas avoir été entendu, puisque M. l’abbé Aulagnier affirme, dans son bulletin Item N° 17 :
« Là ! Là ! Sur un site « officiel » de la FSSPX, on nous montre Mgr Rifan, aube et mitre en mains, au milieu d’autres évêques. On nous le dit « concélébrant » dans le rite nouveau. (…) « Il était là », il est vrai, les circonstances expliquaient sa présence : le renouvellement de la consécration du Brésil à Notre Dame. Mais un jour aussi Mgr Lefebvre, pour des circonstances particulières, dut assister à la nouvelle messe. Ses « disciples d’aujourd’hui », si sûrs d’eux-mêmes, seraient bien capables de condamner sa présence. Crieraient-ils même « il a trahi » ? Allons donc. Tout cela n’est pas sérieux. Figurez-vous que comme Mgr Lefebvre, ce jour là, lui aussi avait dit déjà la messe. »
Ce que M. l’abbé Aulagnier ne dit pas, c’est que Monseigneur Lefebvre n’y était pas dans le choeur, en ornement, mitré, mais parmi les fidèles de sa famille, en simple soutane, sans aucune participation, pour les obsèques d’un membre de sa famille.
Le chauffeur de Monseigneur qui l’avait conduit pour cette occasion rapporte qu’à la sortie, Mgr demanda : « Alors, comment c’était ? », car lui-même s’était absorbé dans une prière afin de ne pas voir cela. C’est proprement ce qu’on appelle une assistance passive.
Comment M. l’abbé Aulagnier peut-il croire que Mgr Rifan n’ait eu qu’une assistance passive le 8 septembre alors qu’il était en ornement modernes, mitré et y a communié ?
Nous ne somme pas content de parler de ces choses, nous en sommes bien tristes. Quel malheur, oui ! Du mauvais esprit, non ! De la méchanceté, encore moins. »
Abbé Claude Pellouchoud †, prêtre de la Fraternité Saint-Pie X