Il en existe plusieurs proposées dans le Rituel de l’Église catholique.
Le Rituel est le livre des bénédictions que le prêtre a pouvoir de faire. On y trouve en outre les rites de tous les sacrements, excepté la messe (qui est dans le Missel), et l’ordre (qui est au Pontifical de l’évêque).
La première bénédiction est pour les malades adultes que le prêtre se doit de visiter (Titre 6, Ch. 4). Il s’agit d’une personne affligée d’une maladie qui ne met pas sa vie en danger (autrement elle devrait recevoir dès que possible l’Extrême-Onction). Toutefois il s’agit d’une longue bénédiction, où le prêtre lit quatre évangiles, et peut même ajouter des psaumes et des litanies (de la pénitence). Le rituel autorise le prêtre à faire plus court et à supprimer des passages. Dans les oraisons diverses le prêtre demande que « soit rendue parfaitement la santé première », que « la maladie ayant fuit, le malade guéri puisse bénir le saint Nom de Dieu », ou « qu’ayant retrouvé la santé il puisse rejoindre l’Église dans l’action de grâce ». Un moment il pose la main droite sur la tête du malade en disant : « ils imposaient les mains aux malades, et ils étaient guéris. Que Jésus, Fils de Marie, Seigneur et Sauveur du monde, avec les mérites et l’intercession de ses Apôtres, Pierre et Paul, et de tous les saints, te soit propice et miséricordieux. Amen » Pour finir, est donnée la bénédiction par le signe de croix et l’aspersion d’eau bénite.
Il y a deux autres bénédictions des malades proposées dans le rituel. Une pour les enfants (Titre 9) où le prêtre fait des oraisons, impose la main et lit le Prologue de saint Jean (n° 6). L’autre est celle que l’on utilise le plus souvent pour un adulte malade. (n° 7) : elle consiste en trois oraisons et une imposition des mains où le prêtre dit : « Que le Seigneur Jésus-Christ soit près de toi pour te défendre ; en toi pour te conserver ; devant toi pour te guider ; derrière toi pour te protéger ; au-dessus de toi pour te bénir ; Lui qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit dans les siècles des siècles ».
A cela s’ajoutent des bénédictions pour une clinique ou un médicament, etc. prouvant combien l’Église a de la sollicitude et des ressources pour ses membres malades.
Source : Apostol n° 188