La fête des lumières, les illuÂmiÂnaÂtions lyonÂnaises du 8 décembre, date de 1852. Elle corÂresÂpond à l’inauguration de la staÂtue monuÂmenÂtale de Notre Dame de Fourvière. Un orage cepenÂdant avait comÂproÂmit les fesÂtiÂviÂtés de la jourÂnée, alors, en fin d’après-midi, alors que la temÂpête avait cesÂsé, les lyonÂnais, dans un élan de ferÂveur, illuÂmiÂnèrent les fenêtres de leurs habiÂtaÂtions au moyen des lamÂpions et de toutes sortes de disÂpoÂsiÂtifs d’éclairage, parÂfois rudimentaires.
Notre reportage photos et texte
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Cette année, la proÂcesÂsion du prieuÂré de Lyon vers Fourvière était préÂsiÂdée par M. l’abbé Beboît de Jorna, Supérieur du District de France de la FSSPX qui avait aupaÂraÂvant céléÂbré la messe dans la chaÂpelle de Fourvière, édiÂfiée en 1168 et dédiée à Saint-​Thomas Becket et à la Très sainte Vierge Marie.
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Le rendez-​vous avait été donÂné derÂrière la cathéÂdrale aux fidèles. Nous étions près de 500 à reprendre l’anÂtique dévoÂtion reçue de saint Pothin, preÂmier évêque de Gaule et de Lyon, arriÂvé d’Asie en 140, charÂgé d’un tréÂsor insigne : une image très vénéÂrée de la Très Sainte Vierge qu’il dépoÂsa dans ce qui devienÂdra la crypte de l’éÂglise Saint-Nizier.
Comme l’avaient proÂmis les écheÂvins en 1643 pour se préÂmuÂnir des difÂféÂrentes calaÂmiÂtés, M. l’abbé du Cyprien Crest fit au cours de la messe, sous le regard de Notre Dame, son engaÂgeÂment défiÂniÂtif dans la Fraternité à son Supérieur de District, Mm. l’abbé de Jorna. Cet engaÂgeÂment est cerÂtaiÂneÂment moins specÂtaÂcuÂlaire mais bien plus préÂcieux que l’écu d’or et les sept livres de cire blanche offerts tous les 8 sepÂtembre au sancÂtuaire par les échevins.
Sources : Prieuré de Lyon /​La Porte Latine du 14 décembre 2018