4 octobre 2011. Abbé de Cacqueray : 1 000 messes en réparation du scandale d’Assise

Abbé Régis de Cacqueray,
Supérieur du District de France

En la fête de saint François d’Assise (1)

« Tout chré­tien est un christ. Tout christ est un rédemp­teur, tout rédemp­teur est asso­cié à la Croix du Christ afin de sau­ver ceux qui le cru­ci­fient. » Louis Veuillot

Dans la vie de mon­sei­gneur de Ségur, il est rap­por­té qu’il eut un jour connais­sance d’une pro­fa­na­tion du Saint-​Sacrement com­mise par cinq jeunes gens. L’un d’entre eux était venu s’en confes­ser à lui. Le pré­lat lui don­na comme péni­tence de dire un Ave Maria et d’amener ses cama­rades à la contri­tion. Au jeune péni­tent qui s’étonnait de la modi­ci­té de cette peine sacra­men­telle, le pré­lat répon­dit : « pour le sur­plus de l’expiation, je m’en charge. »

Ces mots ne res­tèrent pas des mots. Monseigneur de Ségur fit célé­brer cinq mille messes pour offrir « au divin offen­sé la seule répa­ra­tion égale à l’offense. » Et, à titre per­son­nel, il s’astreignit jusqu’à la fin de sa vie à se rele­ver chaque nuit pour une heure d’adoration dans une coule de péni­tence qu’il s’était fait remettre par la Grande Trappe de Mortagne.

Cet exemple nous confond par l’esprit de Foi et d’Amour de Notre Seigneur Jésus-​Christ qu’y mani­feste ce grand pré­lat. Il nous presse, en ces dou­lou­reuses semaines à venir, de nous pla­cer dans le même sillage. 

-En répa­ra­tion de la convo­ca­tion de la célé­bra­tion de la scan­da­leuse réunion inter­re­li­gieuse d’Assise qui aura lieu le 27 octobre pro­chain et pour obte­nir de Dieu que cette réunion n’ait pas lieu, le dis­trict de France fera célé­brer mille messes.

-En répa­ra­tion des 33 repré­sen­ta­tions blas­phé­ma­toires contre la Passion de Notre Seigneur dont la pro­gram­ma­tion a été confir­mée dans dif­fé­rentes villes de France et pour obte­nir de Dieu qu’elles n’aient pas lieu, le dis­trict de France fera célé­brer 330 messes.

- En outre, chaque prieu­ré du dis­trict de France célé­bre­ra une messe publique de répa­ra­tion et chaque prêtre célé­bre­ra éga­le­ment une messe de répa­ra­tion.

Nous invi­tons ins­tam­ment tous les catho­liques à entrer dans cet esprit d’expiation, de péni­tence et de répa­ra­tion de ces ter­ribles péchés publics. Ce n’est certes pas la paix que la réunion d’Assise appor­te­ra au monde. Ce ne sont certes pas des béné­dic­tions qui des­cen­dront sur notre pauvre France s’il n’est per­sonne pour deman­der par­don au Bon Dieu de ces abo­mi­na­tions qui doivent se pro­duire sur notre sol.

Nous dépo­sons nos prières dans le Cœur Douloureux et Immaculé de Marie. 

Abbé Régis de Cacqueray

(1) Saint François – Confesseur

Né à Assise en Ombrie, saint François fut sus­ci­té par Dieu pour tra­vailler en même temps que saint Dominique au relè­ve­ment moral du monde, à une époque des plus trou­blées. Appelé Jean à son bap­tême, il reçut de son père le nom de François, parce que ce fut après une heu­reuse tour­née com­mer­ciale en France qu’il trou­va au retour son nouveau-​né. « Plus ce sublime insen­sé, dit Montalembert, se cachait et s’a­vi­lis­sait pour se rendre digne, par l’hu­mi­li­té et le mépris des hommes, d’être le vais­seau de l’a­mour divin, plus par un effet mer­veilleux de la grâce, les hommes se pré­ci­pi­tèrent à sa suite », François eut bien­tôt des dis­ciples qui se rédui­sirent à la même pau­vre­té que lui et par­ta­gèrent son ardeur pour la conver­sion des peuples. « Mes frères, leur disait-​il, prê­chons la péni­tence plus par nos exemples que par nos paroles », il leur don­na en 1209 une Règle qui fut approu­vée par Innocent III. Peu de temps après, il obtint des Bénédictins la petite église de Notre-​Dame-​des-​Anges, appe­lée Portioncule, qui fut le ber­ceau de son Ordre. cette nou­velle famille reli­gieuse dont il enri­chit l’Église se mul­ti­plia avec une telle rapi­di­té qu’il y eut jus­qu’à cinq mille frères au cha­pitre géné­ral tenu à Assise envi­ron dix ans après la nais­sance de l’Ordre ». Voulant qu’ils se regar­dassent comme les plus petits et les plus humbles par­mi les reli­gieux, saint François leur don­na le nom de Fréres-​Mineurs. A côté de ce pre­mier Ordre, il en fon­da un second qui est l’Ordre des « pauvres dames » ou Clarisses, ain­si nom­mé de l’illustre vierge d’Assise sainte Claire ». Enfin, en 1221, il en ins­ti­tua un troi­sième, appe­lé le « Tiers-​Ordre de la péni­tence », auquel les Papes, et spé­cia­le­ment Léon XIII qui se fai­sait un hon­neur d’y appar­te­nir, pro­di­guèrent les plus puis­sants encou­ra­ge­ments et les plus riches faveurs, saint François envoya ses dis­ciples en France, en Allemagne, en Espagne, en Afrique ; lui-​même vou­lut aller en Palestine et au Maroc, mais la divine Providence l’ar­rê­ta en route. L’amour divin dont il était embra­sé lui valut le sur­nom de Séraphique. L’Église a consa­cré une fête le 17 sep­tembre à l’im­pres­sion des Sacrés Stigmates sur le corps de saint François. Le 4 octobre 1226, ce saint ren­dit son âme à Dieu, alors qu’il ache­vait le der­nier ver­set du Psaume 141 : « Tirez mon âme de sa pri­son, Seigneur, afin qu’elle aille chan­ter vos louanges ».

Autres éléments sur ce dossier

Déclaration de Mgr Lefebvre et de Mgr Antonio de Castro Mayer fai­sant suite à la visite de Jean-​Paul II à la Synagogue et au congrès des reli­gions à Assise
Un pèle­rin à Assise le 4 sep­tembre 2011
Prière contre le blas­phème du 11 sep­tembre 1954
12 sept 2011. Abbé de Cacqueray : le renou­vel­le­ment du scan­dale d’Assise

Capucin de Morgon

Le Père Joseph fut ancien­ne­ment l’ab­bé Régis de Cacqueray-​Valménier, FSSPX. Il a été ordon­né dans la FSSPX en 1992 et a exer­cé la charge de Supérieur du District de France durant deux fois six années de 2002 à 2014. Il quitte son poste avec l’ac­cord de ses supé­rieurs le 15 août 2014 pour prendre le che­min du cloître au Couvent Saint François de Morgon.