Le cri d’indignation de Mgr Schneider

Mgr Athanasius Schneider s’est pro­non­cé avec force et indi­gna­tion contre le récent pèle­ri­nage inter­na­tio­nal du “Jubilé LGBTQ+” sanc­tion­né par le Vatican, le dénon­çant comme une « profanation ».

Dans un entre­tien accor­dé à la jour­na­liste Diane Montagna, publié sur sa Lettre d’information (Substack), Mgr Athanasius Schneider s’est pro­non­cé avec force et indi­gna­tion contre le récent pèle­ri­nage inter­na­tio­nal du “Jubilé LGBTQ+” sanc­tion­né par le Vatican, le dénon­çant comme une « pro­fa­na­tion » de la Porte Sainte et une « moque­rie » envers Dieu récla­mant réparation.

Le pèle­ri­nage, ins­crit au calen­drier géné­ral du Jubilé 2025 du Vatican au 6 sep­tembre (en ita­lien), a été orga­ni­sé par l’association ita­lienne pro-​LGBTQ+ Tenda di Gionata (La tente de Jonathan) ; le Réseau mon­dial des catho­liques arc-​en-​ciel, qui a fait pres­sion lors du Synode des jeunes du Vatican en 2018 ; et Outreach, basé aux Etats-​Unis, diri­gé par le P. James Martin, SJ.

Diane Montagna : Un pèle­ri­nage LGBT, approu­vé par le Vatican dans le cadre de l’année jubi­laire, est entré dans la basi­lique Saint-​Pierre. Excellence, quelle a été votre pre­mière réac­tion en voyant des pho­tos qui rap­portent les faits ?

Mgr Schneider : Ma réac­tion a été un cri silen­cieux d’horreur, d’indignation et de tris­tesse. Tous les vrais croyants qui défendent encore la valeur des com­man­de­ments de Dieu et prennent Dieu au sérieux devraient res­sen­tir cette pro­vo­ca­tion comme une gifle. (…) Cet acte peut être décrit, selon les mots de Notre Seigneur, comme « l’abomination de la déso­la­tion dans le lieu saint » (cf. Mt 24, 15).

Quelle est la signi­fi­ca­tion de la Porte Sainte, et com­ment son sens influence-​t-​il ce qui s’est pas­sé le 6 septembre ?

L’une des signi­fi­ca­tions essen­tielles de la Porte Sainte est de « conduire l’homme à la conver­sion et à la péni­tence ». Et l’un des élé­ments consti­tu­tifs du Jubilé est l’indulgence. Le Jubilé est une grâce puis­sante pour aider les fidèles à pro­gres­ser vers la sain­te­té par la récep­tion fruc­tueuse du sacre­ment de péni­tence et l’obtention de l’indulgence, ce qui implique un déta­che­ment de tout péché grave et de tout désordre moral. (…)

L’objectif décla­ré des orga­ni­sa­tions LGBTQ+ qui ont réuni des fidèles et des mili­tants pour ce pèle­ri­nage jubi­laire était que l’Eglise recon­naisse et légi­time les soi-​disant droits homo­sexuels, y com­pris les pra­tiques homo­sexuelles et autres formes de com­por­te­ment sexuel extraconjugal.

Il n’y a eu aucun signe de repen­tance ni de renon­ce­ment aux péchés homo­sexuels objec­ti­ve­ment graves ni au mode de vie homo­sexuel de la part des orga­ni­sa­teurs et des par­ti­ci­pants à ce pèle­ri­nage. Franchir la Porte Sainte et par­ti­ci­per au Jubilé sans repen­tir, tout en pro­mou­vant une idéo­lo­gie qui rejette ouver­te­ment le VIe com­man­de­ment de Dieu, consti­tue une forme de pro­fa­na­tion de la Porte Sainte et une moque­rie envers Dieu et le don de l’indulgence.

Les groupes impli­qués dans l’événement de same­di rejettent l’idée d’une conver­sion d’un mode de vie LGBTQ+ et estiment au contraire que le moment est venu pour l’Eglise catho­lique de recon­naître ce mode de vie. Que révèle le fait que cet évé­ne­ment ait été auto­ri­sé sur l’état actuel du Vatican ?

Les auto­ri­tés res­pon­sables du Saint-​Siège ont col­la­bo­ré de fac­to à saper et à remettre en ques­tion le VIe com­man­de­ment de Dieu, en par­ti­cu­lier sa condam­na­tion expli­cite des actes homo­sexuels. Elles ont per­mis que Dieu soit ridi­cu­li­sé et ses com­man­de­ments mépri­sés avec dérision.

Cet évé­ne­ment était-​il pire que le scan­dale de la Pachamama, selon vous ?

D’un point de vue théo­lo­gique et objec­tif, la véné­ra­tion de la Pachamama était pire que le pèle­ri­nage LGBTQ+, car elle consti­tuait une trans­gres­sion directe du pre­mier com­man­de­ment du Décalogue et était donc plus impie qu’un acte atroce qui contre­dit ou ridi­cu­lise le VIe commandement.

La pro­mo­tion de la sodo­mie et autres immo­ra­li­tés sexuelles équi­vaut à une forme d’idolâtrie indi­recte, alors que la Pachamama a reçu des actes de véné­ra­tion : encens, lumières, bou­gies et pros­ter­na­tions. Ces deux évé­ne­ments doivent être répa­rés publi­que­ment par le pape lui-​même. Il est urgent d’agir avant qu’il ne soit trop tard, car Dieu ne se laisse pas moquer (cf. Ga 6,7).

Avant le pas­sage de la Porte Sainte, Mgr Francesco Savino, vice-​président de la Conférence épis­co­pale ita­lienne, a célé­bré une messe dans l’église du Gesù, tenue par les jésuites. Tous ont été invi­tés à rece­voir la sainte com­mu­nion. L’adhésion à l’enseignement de l’Eglise (doc­trine et morale) n’est-elle pas une condi­tion préa­lable pour rece­voir le Seigneur dans la Sainte Eucharistie ?

C’est cer­tai­ne­ment une condi­tion préa­lable éta­blie par Dieu selon l’enseignement de saint Paul : « Celui qui mange et boit sans dis­cer­ner le Corps, mange et boit sa propre condam­na­tion. » (1 Co 11, 29–30). L’Eglise a main­te­nu ce pré­cepte sans chan­ge­ment et de manière uni­ver­selle pen­dant deux mille ans et conti­nue de le main­te­nir dans son ensei­gne­ment officiel.

Le Catéchisme déclare clai­re­ment : « Si quelqu’un a conscience d’avoir péché mor­tel­le­ment, il ne doit pas accé­der à l’Eucharistie sans avoir reçu préa­la­ble­ment l’absolution dans le sacre­ment de Pénitence. » (n° 1415).

En outre, il sou­ligne que l’Ecriture Sainte « pré­sente les actes homo­sexuels comme des actes de dépra­va­tion grave, et la Tradition a tou­jours décla­ré que “les actes homo­sexuels sont intrin­sè­que­ment désor­don­nés”. Ils sont contraires à la loi natu­relle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne pro­cèdent pas d’une véri­table com­plé­men­ta­ri­té affec­tive et sexuelle. En aucun cas, ils ne peuvent être approu­vés » (n° 2357).

En auto­ri­sant de telles messes publiques pour les orga­ni­sa­tions LGBTQ+ à Rome et en leur accor­dant le pas­sage par la Porte Sainte, les auto­ri­tés du Saint-​Siège ont mon­tré au monde entier une contra­dic­tion fla­grante entre l’enseignement offi­ciel de l’Eglise et sa pra­tique. Ce fai­sant, ces hautes auto­ri­tés ont de fac­to répu­dié la doc­trine même qu’elles sont tenues de défendre. La ques­tion se pose : le monde peut-​il conti­nuer à prendre au sérieux l’enseignement offi­ciel de l’Eglise ?

Quel est votre mes­sage aux per­sonnes qui ont par­ti­ci­pé à l’événement de same­di et qui sont trom­pées par le P. James Martin et le mou­ve­ment LGBTQ+ ?

Mon mes­sage est avant tout un mes­sage de com­pas­sion. Le rejet conscient du VIe com­man­de­ment de Dieu expose au dan­ger de perdre la vie éter­nelle et d’être condam­né à l’enfer éter­nel. Le véri­table amour consiste à les appe­ler, avec dou­ceur mais avec constance, à une conver­sion authen­tique à la volon­té révé­lée de Dieu. Ces per­sonnes sont trom­pées par Satan, le père du men­songe, et elles sont, en fin de compte, mal­heu­reuses, même si elles ont fait taire la voix de leur conscience.

Nous devons être ani­més d’un grand zèle pour sau­ver ces âmes. Les prêtres qui les confirment dans leur péché sont des cri­mi­nels spi­ri­tuels, des assas­sins d’âmes, et Dieu leur deman­de­ra des comptes sévères, confor­mé­ment à sa parole : « Si je dis au méchant : “Tu vas mou­rir sans remède”, et que tu ne parles pas pour l’avertir de se détour­ner de sa conduite, le méchant mour­ra par sa faute, mais je te deman­de­rai compte de son sang » (Ez 33,7–8).

Cet évé­ne­ment avait été pla­ni­fié avant l’élection du pape Léon XIV. Certains sou­lignent que le Pape n’a pas reçu de délé­ga­tion du groupe LGBT+ lors de son audience géné­rale du Jubilé sur la place Saint-​Pierre ce même same­di, ni ne leur a envoyé de message.

Ces argu­ments ne sont pas convain­cants. Que le Pape reçoive une telle délé­ga­tion eût été le comble du scan­dale. Que Léon XIV n’ait pas pro­vo­qué un tel scan­dale ne jus­ti­fie pas son consen­te­ment de fac­to à l’événement. On ne peut rai­son­na­ble­ment pré­su­mer sa naï­ve­té : il était pré­vi­sible qu’une telle orga­ni­sa­tion, ou ses membres, pro­fi­te­raient de la Porte Sainte et de la basi­lique Saint-​Pierre comme d’une tri­bune pour pro­mou­voir une idéo­lo­gie qui rejette ouver­te­ment la volon­té de Dieu.

[Ce site avait dénon­cé cette appro­ba­tion et anti­ci­pé ce qui s’est fina­le­ment pro­duit. Voir le lien en bas de l’article.]

Le P. Martin a rap­por­té la récente audience qu’il a eue avec le Pape. Que pensez-​vous de cette audience et d’autres, comme celle avec la sœur Lucía Caram, qui sou­tien­drait le « mariage gay » ?

Avant François, les papes ne rece­vaient pas offi­ciel­le­ment ceux qui, en paroles ou en actes, reje­taient ouver­te­ment l’enseignement de l’Eglise. Le pape Léon a trans­mis de fac­to au monde le mes­sage qu’il ne se dis­tan­cie pas de ces ensei­gne­ments et com­por­te­ments hété­ro­doxes et scan­da­leux. D’autant que le Saint-​Siège n’a four­ni aucune cla­ri­fi­ca­tion et n’a pas cor­ri­gé les mes­sages triom­pha­listes du P. Martin dif­fu­sés sur les réseaux sociaux. Un dic­ton popu­laire dit : « Qui ne dit mot consent ».

L’Eglise a non seule­ment prê­ché la véri­té, mais elle a éga­le­ment acti­ve­ment com­bat­tu l’erreur. Alors que l’islam conti­nue de se déve­lop­per en Occident et que l’Europe se déchris­tia­nise, qu’est-ce qui est en jeu si l’Eglise catho­lique cède son auto­ri­té morale à ces lob­bies et mouvements ?

Saint Pierre, ses suc­ces­seurs, et l’Eglise catho­lique en tant que telle, ont reçu du Christ la plus haute auto­ri­té morale dans ce monde. Cette auto­ri­té consiste à ensei­gner à tous sans excep­tion les com­man­de­ments de Dieu, c’est-à-dire à obser­ver tout ce que le Christ a com­man­dé (cf. Mt 28, 20). Dans la mesure où le magis­tère de l’Eglise s’affaiblit, devient confus, ambi­gu ou même contra­dic­toire, l’influence de l’erreur sous toutes ses formes idéo­lo­giques et reli­gieuses, aug­men­te­ra inévitablement.

(…) Je vis dans un pays à majo­ri­té musul­mane qui compte éga­le­ment une forte pré­sence ortho­doxe ; lorsque les gens voient ces évé­ne­ments, tant les chefs reli­gieux que les gens ordi­naires se demandent ce qui se passe avec le pape et le Saint-​Siège. En per­met­tant des évé­ne­ments aus­si scan­da­leux, les auto­ri­tés du Saint-​Siège réduisent au silence, de fac­to, la véri­té du Christ, la voix du Christ.

Il est donc impé­ra­tif que les paroles du Pape et des auto­ri­tés ecclé­sias­tiques sur l’enseignement de l’Eglise cor­res­pondent fidè­le­ment à leurs actions. Car il n’existe dans ce monde aucune auto­ri­té morale plus éle­vée que celle de Jésus-​Christ, qui a confié son auto­ri­té au magis­tère du pape et de l’épiscopat. Quelle res­pon­sa­bi­li­té ! Quelle immense res­pon­sa­bi­li­té devant le tri­bu­nal du Christ !

J’ai écrit au porte-​parole du Vatican, Matteo Bruni, pour lui deman­der si le Saint-​Siège allait recon­naître que cela n’aurait pas dû être auto­ri­sé et pré­sen­ter des excuses pour le scan­dale cau­sé, mais je n’ai pas reçu de réponse. Que pensez-​vous que révèle ce silence ?

Le Saint-​Siège fait face à deux réac­tions. D’un côté, les orga­ni­sa­tions de la cause LGBTQ+. La pré­sence d’activistes par­mi les pèle­rins de l’Année Sainte et leur entrée solen­nelle dans Saint-​Pierre, ont envoyé au monde entier le mes­sage que le Saint-​Siège recon­naît l’objectif prin­ci­pal de ces orga­ni­sa­tions : l’approbation des actes homo­sexuels et d’autres com­por­te­ments sexuels extracon­ju­gaux. Le monde applau­dit le pape Léon XIV et le Saint-​Siège pour cela.

D’autre part, il y a tous ceux — catho­liques ou non-​catholiques — qui conti­nuent à défendre la valeur des com­man­de­ments de Dieu, qui prennent Dieu au sérieux, et qui sont main­te­nant dans un état de choc. Tous les fidèles enfants de la Sainte Eglise se sentent pro­fon­dé­ment humi­liés. C’est, pour ain­si dire, une honte pour les enfants de l’Eglise. Nous avons honte devant Dieu. Le silence du Saint-​Siège est sem­blable au silence de conscience de celui qui sait qu’il a mal agi.

Cet évé­ne­ment a eu lieu le pre­mier same­di du mois, jour où Notre-​Dame de Fatima a deman­dé spé­cia­le­ment répa­ra­tion pour les offenses com­mises contre son Cœur imma­cu­lé. Comment les fidèles peuvent-​ils contri­buer à répa­rer ce qui s’est passé ?

Ce qui s’est pro­duit est une humi­lia­tion publique de notre Sainte Mère l’Eglise. Nous devrions accom­plir un acte col­lec­tif de répa­ra­tion pour l’offense com­mise contre la sain­te­té de la mai­son de Dieu et la sain­te­té de ses com­man­de­ments. Avant tout le Pape, et en par­ti­cu­lier les ecclé­sias­tiques qui ont per­mis, sou­te­nu ou même jus­ti­fié une telle abomination.

Pendant le Jubilé de l’an 2000, Rome a accueilli la pre­mière World Pride de l’histoire (1–9 juillet 2000). Le pape Jean-​Paul II a publi­que­ment dénon­cé cet évé­ne­ment en notant l’outrage fait au Grand Jubilé de l’an 2000 et l’offense faite aux valeurs chré­tiennes d’une ville si chère aux catho­liques du monde entier. Excellence, quel mes­sage souhaitez-​vous trans­mettre au pape Léon XIV ?

Je sou­haite sup­plier le pape Léon XIV de répé­ter, en sub­stance, les paroles du pape Jean-​Paul II, mani­fes­tant ain­si devant le monde entier une véri­table humi­li­té en recon­nais­sant la faute du Saint-​Siège dans le scan­dale LGBTQ+ de la basi­lique Saint-​Pierre. L’humilité est un acte de cou­rage pour la vérité.

Si le pape Léon XIV accom­plis­sait des actes publics de repen­tance et même de répa­ra­tion, il ne per­drait rien ; s’il ne le fait pas, il per­dra quelque chose aux yeux de Dieu, et seul Dieu compte. Du fond du cœur, je sou­haite au pape Léon XIV la grâce de Dieu, afin qu’il ait le cou­rage de répa­rer cet acte abo­mi­nable qui a souillé la sain­te­té de l’année jubilaire.

Excellence, souhaitez-​vous ajou­ter quelque chose ?

Le pape Léon XIV n’est pas le vicaire du pape François, mais le vicaire de Jésus-​Christ, qui lui deman­de­ra des comptes pour sa défense de la véri­té. L’accord n’était pas l’objectif de Jésus-​Christ, sinon il n’aurait pas été cru­ci­fié. Et saint Augustin aurait joui d’une vie très tran­quille s’il n’avait pas com­bat­tu les erreurs de son temps, y com­pris au sein de l’Eglise.

Que Notre Saint-​Père le pape Léon XIV prenne au sérieux les paroles sui­vantes de Notre Seigneur, qu’il a pro­non­cées un jour par l’intermédiaire de sainte Brigitte de Suède à l’un de ses pré­dé­ces­seurs (le pape Grégoire XI) : « Arrache, arrache et détruis tous les vices de ta cour ! Eloigne-​toi des conseils de tes amis char­nels et mon­dains et suis hum­ble­ment les conseils spi­ri­tuels de mes amis !

« Lève-​toi comme un homme et revêts-​toi avec confiance de force ! Commence à réfor­mer l’Eglise que j’ai rache­tée de mon propre sang afin qu’elle soit réfor­mée et rame­née spi­ri­tuel­le­ment à son état ori­gi­nel de sain­te­té, car aujourd’hui, on voue plus de véné­ra­tion à un lieu de pros­ti­tu­tion qu’à ma Sainte Eglise. Mon fils, écoute mon conseil. Si tu m’obéis dans ce que je t’ai dit, je t’accueillerai avec misé­ri­corde comme un père aimant.

« Avance cou­ra­geu­se­ment sur le che­min de la jus­tice et tu pros­pé­re­ras. Ne méprise pas celui qui t’aime. Si tu obéis, je te mon­tre­rai ma misé­ri­corde, je te béni­rai, je t’habillerai et je te pare­rai des pré­cieux orne­ments pon­ti­fi­caux d’un pape saint. Je te revê­ti­rai de moi-​même de telle sorte que tu seras en moi et moi en toi, et tu seras glo­ri­fié pour l’éternité. »

Sources : Diane Montagna/​InfoCatólica – FSSPX.Actualités