Une journée au couvent des Servantes de Jésus Prêtre et du Cœur de Marie en Espagne

Découvrez la vie contem­pla­tive de ces reli­gieuses, offerte pour la sanc­ti­fi­ca­tion des prêtres.

Une journée au Couvent 

6 h 15 : PRO EIS ! La jour­née com­mence, et aus­si­tôt le Saint Sacrifice de la Messe, centre de notre vie reli­gieuse, nous attire comme un aimant vers la Chapelle, mais la « pré­pa­ra­tion pro­chaine » est d’abord néces­saire avec la réci­ta­tion rec­to tono de l’Office Divin et 1 heure d’o­rai­son mentale.

9 h 15 : Après la Sainte Messe et l’ac­tion de grâce, au cours des­quelles l’âme a obte­nu la force néces­saire pour vivre fidè­le­ment son obla­tion durant la jour­née, le corps reçoit ses forces avec le petit-​déjeuner. Puis nous nous pré­pa­rons au tra­vail, géné­ra­le­ment réa­li­sé en com­mun (2 ou 3 sœurs), en l’of­frant à Dieu pour notre idéal sacer­do­tal, unies à l’œuvre de la Sainte Famille dans laquelle Jésus, Grand et Éternel Prêtre, était le centre et la fin de toutes les œuvres.

12 h 45 : Nous retour­nons au Chœur pour la réci­ta­tion rec­to tono de l’of­fice de Sexte ; le repas a lieu ensuite, tou­jours en silence, nour­ris­sant le corps pen­dant que nous écou­tons atten­ti­ve­ment la lec­ture qui élève l’âme.

14 h 00 : Mais le silence ne règne pas tou­jours dans le cloître : une récréa­tion agréable et fra­ter­nelle nous diver­tit pen­dant 45′ nous encou­ra­geant à « ser­vir Dieu avec joie », à être fidèles à ce que saint François de Sales vou­lait pour ses filles : « Vivez dans la joie et soyez géné­reuses ; Dieu que nous aimons et à qui nous sommes consa­crées veut que nous soyons ainsi ».

15 h 30 : Le Cœur Immaculé de Marie est un cœur sacer­do­tal, et c’est ce Cœur qui brû­lait si fort dans les Apôtres qu’il leur don­nait la force de conqué­rir la terre. Aujourd’hui, nous avons besoin que la même chose se repro­duise, c’est pour­quoi nous deman­dons que son triomphe arrive bien­tôt avec la réci­ta­tion du cha­pe­let en com­mu­nau­té (une par­tie est chan­tée le same­di et lors des fêtes de la Sainte Vierge), à la fin de laquelle nous invo­quons saint Joseph le sup­pliant pour les besoins spi­ri­tuels et maté­riels de nos bien­fai­teurs qui, par leur géné­ro­si­té, nous per­mettent de nous consa­crer plei­ne­ment à la vie contemplative.

16 h 00 : Une demi-​heure de lec­ture spi­ri­tuelle dans laquelle « Dieu parle à l’âme » qui pro­fi­te­ra des ensei­gne­ments qui s’en dégagent pour se for­mer et gran­dir dans la connais­sance de Jésus et de Marie, ain­si que dans la vie spirituelle.

Vient ensuite un temps de tra­vail manuel pour les sœurs pro­fesses, tan­dis que les novices reçoivent des cours de formation.

18 h 00 : Nous nous réunis­sons à nou­veau devant le Saint Sacrement pour l’of­fice des Vêpres (qui est chan­té le dimanche et les jours de fête) et pour avoir un temps de prière silen­cieuse avec Notre Seigneur, en nous sou­ve­nant de l’en­sei­gne­ment de saint Jean de la Croix : « Le plus petit mou­ve­ment de pur amour est plus utile à l’Église que toutes les œuvres réunies ». Là, nous implo­rons la grâce d’un amour de Dieu tou­jours plus intense pour les prêtres et les reli­gieux, la sanc­ti­fi­ca­tion des fidèles et la conver­sion des pécheurs.

19 h 00 : Répétition de chant, sur­tout gré­go­rien, car, comme le disait Monseigneur Lefebvre : « Le simple chant gré­go­rien consti­tue vrai­ment un pié­des­tal pour mon­ter au Ciel et à Dieu ». (Les messes sont chan­tées le dimanche et les fêtes de 1re et 2e classe, des saints patrons, les 1ers jeu­dis, ven­dre­dis et same­dis du mois, ain­si que les Matines de Noël, l’Office des Ténèbres et la Fête-Dieu)

19 h 30 : Dîner. La Règle pres­crit quelques jeûnes, sur­tout pen­dant l’Avent, le Carême et les Vigiles, mais, comme le vou­lait saint François de Sales : « Dans ces mai­sons, on ne pro­fes­se­ra pas d’aus­té­ri­té sévère, mais on devra com­pen­ser par la fer­veur de la cha­ri­té et la force de la dévo­tion la plus intime. »

20 h 15 : Lecture de l’Écriture Sainte. En sui­vant les exemples de saint Jean Chrysostome et de saint Jérôme, nous deman­dons leur inter­ces­sion pour scru­ter chaque jour avec pié­té, atten­tion, constance et humi­li­té le tré­sor sacré des Écritures, pour la louange de Dieu, notre propre sanc­ti­fi­ca­tion, le salut des âmes et la splen­deur de la Sainte Église.

20 h 45 : La Communauté se réunit pour la récréa­tion du soir (½ heure) où doit régner une joie simple : « Vivre joyeu­se­ment dans le Sauveur, au ser­vice duquel nous avons le bon­heur de nous être consa­crées sans aucune réserve ». (Saint François de Sales)

21 h 15 : Une fois la jour­née ter­mi­née, la cloche met fin à la récréa­tion et com­mence le grand silence, qui favo­ri­se­ra la médi­ta­tion en pré­pa­ra­tion de la Sainte Messe et de la Communion du len­de­main. Nous nous réunis­sons à nou­veau devant l’Autel, où sera sacri­fiée la divine Victime à laquelle nous nous uni­rons. Examen de conscience, Complies… et nous nous reti­rons pour le repos de la nuit.

22 h 15 : La der­nière cloche de la jour­née sonne, indi­quant l’heure d’é­teindre les lumières et de se cou­cher « in Corde Matris » jus­qu’au lendemain…

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Présentation de la congrégation des Servantes de Jésus Prêtre et du Cœur de Marie


C’EST UNE CONGRÉGATION DE VIE CONTEMPLATIVE…
 
L’expression “Vie” contem­pla­tive indique que celle-​ci sera la direc­tion constante de toutes les pen­sées, les affec­tions et les actions. La contem­pla­tion selon saint François de Sales est une « amou­reuse, simple et per­ma­nente atten­tion de l’esprit aux choses divines »…
C’est pour­quoi il est fait en sorte que l’organisation pra­tique des acti­vi­tés et l’esprit par­ti­cu­lier qui nous anime dans chaque détail favo­risent la recherche constante de l’union à Dieu en Marie.
La contem­pla­tion est l’acte par lequel notre foi capte dans l’obscurité ce que le » Face à face » nous mon­tre­ra à décou­vert dans la vision bien­heu­reuse. C’est ce regard qui s’arrête et se concentre sur le monde des réa­li­tés visibles par l’exercice de la ver­tu théo­lo­gale de la foi et par les dons du Saint-​Esprit.
Saint Thomas la défi­nit comme « un regard simple sur la Vérité ». (S.T.II-II q.180, a3). Nous pou­vons com­prendre faci­le­ment la nature de la contem­pla­tion si nous l’observons dans l’ordre natu­rel. Ce regard fixe, pro­fond et atten­tif qui nous récrée et exta­sie, par exemple, lorsque nous contem­plons un cou­cher de soleil, un pay­sage mer­veilleux vu du som­met d’une mon­tagne ou l’immensité de l’océan. Nous res­tons immo­biles, en silence, cap­ti­vés par l’admiration, inter­ro­geant avec le regard la vaste éten­due que nous décou­vrons. Dans l’ordre sur­na­tu­rel, c’est l’œil inté­rieur de la foi qui s’ouvre à la lumière de Dieu, la consi­dé­ra­tion immo­bile et aimante du mys­tère de Dieu. « Le désir d’obtenir l’amour divin nous pousse à médi­ter mais l’amour obte­nu nous fait contem­pler car l’amour nous fait trou­ver une sua­vi­té si agréable en la chose aimée que nous ne pou­vons assou­vir nos esprits de la voir et consi­dé­rer »
(Saint François de Sales, Traité de l’Amour de Dieu)
 
…EN CLÔTURE …
 
Depuis les pre­miers temps de l’Église, ceux qui aspi­raient à se dédier à la contem­pla­tion des mys­tères divins et à la pra­tique constante de la vir­gi­ni­té recher­chèrent l’éloignement du monde. L’histoire et la simple obser­va­tion enseignent que la clô­ture stricte est le moyen le plus adé­quat et apte pour ceux qui sont appe­lés par­ti­cu­liè­re­ment à la contem­pla­tion.
Les maîtres de la vie spi­ri­tuelle des pre­miers siècles conseillaient déjà aux vierges chré­tiennes l’observance fidèle de la clô­ture. Et peu à peu elle fut impo­sée comme norme. Elle serait l’enceinte qui défen­drait le jar­din de la vir­gi­ni­té.
« Cette stricte clô­ture, en effet, est un des élé­ments propres et prin­ci­paux de la vie cano­nique contem­pla­tive. Elle s’ap­puie sur une antique tra­di­tion et, au cours des siècles, on l’a ordon­née et pré­ser­vée, car elle est, d’une part, le rem­part de la pro­fes­sion solen­nelle de la chas­te­té et, de plus, un moyen des plus aptes pour dis­po­ser l’âme à une plus grande union avec Dieu. Du fait même que les esprits des hommes se trouvent entraî­nés de nos jours plus vio­lem­ment vers les choses exté­rieures, il faut d’au­tant plus fer­me­ment gar­der l’ins­ti­tu­tion de la clô­ture qui per­met aux Moniales de s’u­nir à Dieu plus plei­ne­ment. »
(Instruction « Inter Coetera de la Sacrée Congrégation des Religieux sur la clô­ture des moniales, 25 mars 1956)
Dom Columba Marmion dans le livre « Le Christ, idéal du moine » sou­ligne : « Le monde pour qui le Christ Jésus a décla­ré “qu’Il ne priait pas” (St Jean XVII, 9) pos­sède ses maximes, ses mœurs, ses façons d’agir qui sont oppo­sées à l’esprit chré­tien et sur­na­tu­rel ; son ambiance est funeste à l’âme qui veut sau­ve­gar­der en elle le par­fum de “la vie cachée en Dieu”. C’est le cloître qui, pour l’âme du moine consti­tue pro­pre­ment le milieu social et moral où cette âme le plus natu­rel­le­ment s’épanouira en Dieu ».
 
… ACCUEILLANT LES JEUNES FILLES…
 
L’âge mini­mum pour entrer est de 18 ans et le maxi­mum de 35 ans. La jeune fille doit avoir un carac­tère docile et joyeux pour se lais­ser for­mer et arri­ver ain­si un jour à être une véri­table épouse de Jésus Prêtre et Victime.
Après un pos­tu­lat qui peut durer de six mois à un an, la céré­mo­nie de vêture a lieu et la jeune Sœur com­mence son Noviciat qui dure­ra deux ans au terme des­quels elle pro­non­ce­ra ses Vœux Temporaires pour trois ans. Pendant tout ce temps, elle demeu­re­ra sous l’autorité de la Sœur Maîtresse qui l’initiera aux us et cou­tumes propres à la Congrégation. Elle sui­vra des cours de Vie reli­gieuse, Constitutions, Catéchisme, Histoire de l’Église, Liturgie, Chant…
Une fois cette période de for­ma­tion ache­vée, elle renou­vel­le­ra ses vœux pour trois ans de plus et lais­se­ra le régime du novi­ciat. Toutefois, elle conti­nue­ra à suivre des classes heb­do­ma­daires de for­ma­tion impar­ties par la Mère Supérieure en plus d’une confé­rence for­ma­tive don­née par un des prêtres de la F.S.S.P.X. à la Communauté. Au bout de six ans de Vœux Temporaires, elle pro­non­ce­ra ses Vœux Perpétuels de pau­vre­té, chas­te­té et obéis­sance aux­quels s’ajoute un qua­trième appe­lé « voca­tio­niste » par lequel elle offri­ra sa vie, ses labeurs et sacri­fices pour la sanc­ti­fi­ca­tion des prêtres.
 
… QUI, AVEC UN DÉSIR DE PERFECTION, VEULENT SE CONSACRER À DIEU…
 
Sainte Thérèse de Jésus exhorte : « Ayons une grande confiance, car il convient beau­coup de ne pas mini­mi­ser nos dési­rs, mais, comme Dieu nous l’a dit, croire que si nous pre­nons cou­rage, nous obtien­drons peu à peu, même si cela n’est pas immé­diat, ce que de nom­breux saints atteignent avec Sa grâce ; car si jamais ils ne s’étaient déter­mi­nés à le dési­rer et, peu à peu, à se mettre à l’œuvre, ils n’auraient pas atteint un état si éle­vé. Sa Majesté veut des âmes cou­ra­geuses. Elle est leur amie, à condi­tion qu’elles vivent dans l’humilité, sans nulle confiance en elles-​mêmes ; et jamais je n’ai vu l’une d’elles res­ter au bas du che­min, ni une âme qui cache sa lâche­té sous de l’humilité faire en de longues années autant de che­min que les autres en peu de temps. Je m’émerveille de voir com­bien il importe, dans cette voie, d’entreprendre vaillam­ment de grandes choses. »
(Autobiographie Chap.13)
Il s ‘agit d’une his­toire d’amour entre Dieu et l’âme invi­tée à cet amour. Toutes les acti­vi­tés de cette vie cloî­trée convergent vers un seul but : la pos­ses­sion de Dieu par la contem­pla­tion amou­reuse. Or ce regard immo­bile sur Dieu est un culte. Dieu a droit à ce que des hommes et des femmes quittent tout pour consa­crer leur vie à cet « unique néces­saire », que cer­taines de ses créa­tures ne s’occupent que de lui. Mais il existe un lien indis­so­luble entre la consé­cra­tion à Dieu et le zèle pour le salut des âmes, et, pour cela…
 
…EN S’OFFRANT POUR LA SANCTIFICATION DES PRÊTRES…
 
La vie contem­pla­tive vécue avec per­fec­tion est une vie hau­te­ment apos­to­lique. L’apostolat, à son plus haut degré, et à son ren­de­ment le plus intense, c’est la cha­ri­té en effer­ves­cence. C’est le bouillon­ne­ment d’une âme dévo­rée et consu­mée d’amour. C’est l’éclatement d’un cœur qui, sous la pres­sion d’une cha­ri­té trop forte, se répand sur tout le Cœur mys­tique.
Tel est le véri­table apos­to­lat, celui qui porte des fruits éter­nels. C’est pour cette rai­son que l’apostolat n’égale pas acti­vi­té mais cha­ri­té par­faite et, pour autant, plus une âme est contem­pla­tive et plus sa puis­sance apos­to­lique aug­mente.
Il est très signi­fi­ca­tif que la patronne des mis­sions, celle qui est donc consi­dé­rée par l’Église comme la spé­cia­liste de la conver­sion des païens, soit une jeune car­mé­lite morte à vingt-​quatre ans, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Sa voca­tion reli­gieuse fut tout orien­tée vers le salut des âmes. C’est « pour être mère des âmes » qu’elle entra en reli­gion. À sa sœur Céline, elle écri­vait : « Former des ouvriers évan­gé­liques qui sau­ve­ront des mil­liers d’âmes dont nous serons les mères »
(15 août 1892). 
 
… DANS LE CŒUR DE MARIE…
 
Parmi les âmes que Dieu appelle à la vie reli­gieuse, Il s’en réserve quelques unes exclu­si­ve­ment pour être vouées à la sain­te­té du sacer­doce. Quelle mis­sion mer­veilleuse ! Celle-​là ne peut s’accomplir que dans les pro­fon­deurs du Cœur trans­per­cé de Marie.
« In Corde Matris ». Après Jésus, il n’y a pas eu d’apôtre plus magni­fi­que­ment conqué­rant que notre douce Mère, la Vierge Marie. Et pour­tant, elle n’a réa­li­sé aucune œuvre exté­rieure. Elle s’est conten­tée d’accomplir son humble tâche de Mère et d’Épouse, sans autre sou­ci que de très bien faire son devoir d’état, si peu relui­sant et si obs­cur, dans la plé­ni­tude d’amour du moment pré­sent.
Une âme dis­pa­rue en Marie est ren­due par­ti­ci­pante de son apos­to­lat uni­ver­sel. Elle n’a pas besoin de cher­cher à s’activer dans telle ou telle œuvre exté­rieure. Il suf­fit qu’elle par­ti­cipe à la cha­ri­té même de celle qui n’a vécu que de pur amour pour être aus­si­tôt asso­ciée à son apos­to­lat, tou­jours actuel dans l’Église, et d’autant plus direct qu’il est plus dépouillé, plus obs­cur, plus secret, plus cana­li­sé par le Saint Esprit.
« Il faut faire toute chose en Marie, c’est-à-dire qu’il faut s’accoutumer peu à peu à se recueillir au-​dedans de soi-​même, pour y for­mer une petite idée ou image spi­ri­tuelle de la Très Sainte Vierge. Elle sera à l’âme l’oratoire pour y faire toutes ses prières à Dieu…, la Tour de David pour s’y mettre en sûre­té contre tous ses enne­mis ; la lampe allu­mée pour éclai­rer tout l’intérieur et pour brû­ler de l’amour divin ; le Reposoir sacré pour voir Dieu avec elle ; et enfin son UNIQUE TOUT auprès de Dieu et son recours uni­ver­sel. Si elle prie, ce sera en Marie ; si elle reçoit Jésus par la sainte Communion, elle le met­tra en Marie pour s’y com­plaire ; si elle agit, ce sera en Marie ; et par­tout et en tout elle pro­dui­ra des actes de renon­ce­ment à elle-​même. »
(Saint Louis-​Marie Grignion de Montfort)
 

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Siervas de Jesús Sacerdote y del Corazon de Maria
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