Des ex-​musulmans devenus catholiques écrivent au pape François, sur son attitude vis-​à-​vis de l’islam – 25 décembre 2017

Le pape François invite les musul­mans à lire le coran afin de for­ti­fier leur « foi » – 20 jan­vier 2014

Le site exmu​sul​man​schre​tiens​.fr a lan­cé une péti­tion inti­tu­lée « Des ex-​musulmans deve­nus chré­tiens, et leurs amis, à Sa Sainteté le pape François, au sujet de son atti­tude vis-​à-​vis de l’is­lam ».

Il ya long­temps déjà que nous dénon­çons la col­lu­sion, voire la com­pro­mis­sion des plus hautes auto­ri­tés de l’Eglise avec l’is­lam, sans qu’elles évoquent ni la faus­se­té de cette pseudo-​religion, ni – au moins – le ter­ro­risme d’un isla­misme qui consi­dère les chré­tiens comme des gens à sup­pri­mer par n’im­porte quel moyen !

Avant de vous pro­po­ser le texte de la péti­tion, nous vous lis­tons quelques exemples de cet aveu­gle­ment approu­vé par le Souverain Pontife régnant et par ses pré­dé­ces­seurs, de Jean-​Paul II à Benoît XVI. Tous sont pri­son­niers de Nostra Aetate dont la remise en cause revien­drait à recon­naître que les fruits du funeste Concile Vatican II sont des fruits empoisonnés.

Quant à nous, nous ne pou­vons que rap­pe­ler les paroles de notre véné­ré fon­da­teur, Mgr Marcel Lefebvre d’heu­reuse mémoire, qui décla­rait le 12 mai 1990 que « le Coran pro­voque à la haine et à la violence ».

La pétition intitulée « Des ex-​musulmans devenus chrétiens, et leurs amis, à Sa Sainteté le pape François, au sujet de son attitude vis-​à-​vis de l’islam »

Très Saint Père,

Plusieurs d’entre nous, à maintes reprises, et depuis plu­sieurs années, avons cher­ché à vous contac­ter, et nous n’avons jamais reçu le moindre accu­sé de récep­tion de nos lettres ou demandes de ren­contre. Vous n’aimez pas les mon­da­ni­tés, et nous non plus, aus­si permettez-​nous de vous dire très fran­che­ment que nous ne com­pre­nons pas votre ensei­gne­ment au sujet de l’islam, tel que nous le lisons par exemple dans les para­graphes 252 et 253 de Evangelii gau­dium, parce qu’il ne rend pas compte du fait que l’islam venant APRÈS le Christ, est, et ne peut être qu’un Antichrist (Cf. 1 Jn 2.22), et l’un des plus dan­ge­reux qui soient du fait qu’il se pré­sente comme l’accomplissement de la Révélation (dont Jésus n’aurait été qu’un pro­phète). Si l’islam est en lui-​même une bonne reli­gion, comme vous sem­blez l’enseigner, pour­quoi sommes-​nous deve­nus catho­liques ? Vos pro­pos ne remettent-​ils pas en cause le bien­fon­dé du choix que nous avons fait… au péril de notre vie ? L’islam pres­crit le meurtre des apos­tats (Coran 4.89 ; 8.7–11), l’ignorez-vous ? Comment est-​il pos­sible de com­pa­rer la vio­lence isla­mique et la pré­ten­due vio­lence chré­tienne ?! « Quel rap­port entre le Christ et Satan ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle asso­cia­tion entre le fidèle et l’infidèle ? (2 Co 6.14–17) » Conformément à Son ensei­gne­ment (Lc 14.26), nous L’avons pré­fé­ré, Lui, le Christ, à notre propre vie. Ne sommes-​nous pas bien pla­cés pour vous par­ler de l’islam ?

En réa­li­té, du moment que l’islam veut que nous soyons son enne­mi, nous le sommes, et toutes nos pro­tes­ta­tions d’amitié n’y pour­ront rien chan­ger. En bon Antichrist, l’islam n’existe qu’en étant l’ennemi de tous : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyez en Allah, seul ! (Coran 60.4) ». Pour le Coran, les chré­tiens « ne sont qu’impureté (Coran 9.28) », « les pires de la Création (Coran 98.6) », tous condam­nés à l’Enfer (Coran 4.48), aus­si Allah doit-​il les exter­mi­ner (Coran 9.30). Il ne faut pas se lais­ser abu­ser par les ver­sets cora­niques répu­tés tolé­rants, car ils ont tous été abro­gés par le ver­set du Sabre (Coran 9.5). Alors que l’Évangile annonce la bonne nou­velle de Jésus mort et res­sus­ci­té pour le salut de tous, accom­plis­se­ment de l’Alliance ini­tiée dans le peuple hébreu, Allah n’a rien d’autre à pro­po­ser que la guerre et le meurtre des « infi­dèles » en échange de son para­dis : « Ils com­battent dans le che­min d’Allah, ils tuent et se font tuer. (Coran 9.111) ». Nous ne fai­sons pas d’amalgame entre islam et musul­mans, mais si pour vous le « dia­logue » est la voie de la paix, pour l’islam il est une autre façon de faire la guerre. Aussi, comme il l’a été face au nazisme et au com­mu­nisme, l’angélisme face à l’islam est sui­ci­daire et très dan­ge­reux. Comment par­ler de paix et cau­tion­ner l’islam, ain­si que vous sem­blez le faire : « Arracher de nos cœurs la mala­die qui empoi­sonne nos vies (…) Que ceux qui sont chré­tiens le fassent avec la Bible et que ceux qui sont musul­mans le fassent avec le Coran. (Rome, 20 jan­vier 2014) » ? Que le Pape semble pro­po­ser le Coran comme voie de salut, n’est-ce pas inquié­tant ? Devrions-​nous retour­ner à l’islam ?

Nous vous sup­plions de ne pas cher­cher en l’islam un allié dans le com­bat que vous menez contre les puis­sances qui veulent domi­ner et asser­vir le monde, car ils sont tous en réa­li­té dans une même logique tota­li­taire, fon­dée sur le rejet de la royau­té du Christ (Lc 4.7). Nous savons que la Bête de l’Apocalypse cher­chant à dévo­rer la Femme et son Enfant, a plu­sieurs têtes… Allah défend d’ailleurs de telles alliances (Coran 5.51) ! Et sur­tout, les pro­phètes ont tou­jours repro­ché à Israël sa volon­té d’alliance avec les puis­sances étran­gères, au détri­ment de la confiance abso­lue qu’il faut avoir en Dieu. Certes, la ten­ta­tion est forte de pen­ser que tenir un dis­cours isla­mo­phile épar­gne­ra un sur­croît de souf­frances aux chré­tiens en pays deve­nus musul­mans, mais outre que Jésus ne nous a jamais indi­qué d’autre che­min que celui de la Croix, en sorte que nous devons y trou­ver notre joie, et non la fuir avec tous les dam­nés, nous ne dou­tons pas que seule la pro­cla­ma­tion de la Vérité apporte avec le salut, la liber­té (Jn 8.32). Notre devoir est de rendre témoi­gnage à la véri­té « à temps et à contre­temps (2 Tm 4.2) », et notre gloire est de pou­voir dire avec saint Paul : « Je n’ai rien vou­lu savoir par­mi vous, sinon Jésus Christ, et Jésus Christ cru­ci­fié. (1 Co 2.2) ».

Corrélativement au dis­cours de Votre Sainteté sur l’islam, et alors même que le Président Erdogan, entre autres, demande à ses com­pa­triotes de ne pas s’intégrer dans leurs pays hôtes, que l’Arabie Saoudite et toutes les pétro­mo­nar­chies n’accueillent aucun réfu­gié, expres­sions par­mi d’autres du pro­jet de conquête et d’islamisation de l’Europe, offi­ciel­le­ment pro­cla­mé par l’OCI et d’ autres orga­ni­sa­tions isla­miques depuis des décen­nies, Très saint Père, vous prê­chez l’accueil des migrants sans tenir compte du fait qu’ils sont musul­mans, alors que le com­man­de­ment apos­to­lique l’interdit : « Si quelqu’un vient à vous en refu­sant l’Évangile, ne le rece­vez pas chez vous. Quiconque le salue par­ti­cipe à ses œuvres mau­vaises. 2 Jn 10–11) » ; « Si quelqu’un vous annonce un évan­gile dif­fé­rent, qu’il soit mau­dit ! (Ga 1.8–9) ».

De même que « J’ai eu faim et vous ne M’avez pas don­né à man­ger. (Mt 25.42) » ne peut pas signi­fier que Jésus aurait aimé avoir été un para­site, de même « J’étais un étran­ger et vous M’avez accueilli. » ne peut pas signi­fier « J’étais un enva­his­seur et vous M’avez accueilli. », mais « J’ai eu besoin de votre hos­pi­ta­li­té, pour un temps, et vous Me l’avez accor­dée ». Le mot ξένος (Xénos) dans le Nouveau Testament ne ren­voie pas seule­ment au sens d’étranger mais à celui d’hôte (Rm 16.23 ; 1 Co 16.5–6 ; Col 4.10 ; 3 Jn 1.5). Et lorsque YHWH dans l’Ancien Testament com­mande de bien trai­ter les étran­gers parce que les Hébreux ont eux-​mêmes été étran­gers en Égypte, c’est à la condi­tion que l’étranger s’assimile si bien au peuple élu qu’il en prenne la reli­gion et en pra­tique le culte… Jamais il n’est ques­tion d’accueillir un étran­ger qui gar­de­rait sa reli­gion et ses cou­tumes ! Aussi, nous ne com­pre­nons pas que vous plai­diez pour que les musul­mans pra­tiquent leur culte en Europe. Le sens de l’Écriture ne doit pas être don­né par les tenants du mon­dia­lisme, mais dans la fidé­li­té à la Tradition. Le Bon Berger chasse le loup, il ne le fait pas entrer dans la bergerie.

Le dis­cours pro-​islam de Votre Sainteté nous conduit à déplo­rer que les musul­mans ne soient pas invi­tés à quit­ter l’islam, que nombre d’ex-musulmans, tel Magdi Allam, quittent l’Église, écœu­rés par sa lâche­té, bles­sés par des gestes équi­voques, confon­dus du manque d’évangélisation, scan­da­li­sés par l’éloge fait à l’islam… Ainsi les âmes igno­rantes sont-​elles éga­rées, et les chré­tiens ne se pré­parent pas à la confron­ta­tion avec l’islam, à laquelle les a appe­lés saint Jean Paul II (Ecclesia in Europa, n°57). N’avez-vous jamais enten­du votre confrère Mgr Emile Nona, arche­vêque catho­lique chal­déen, exi­lé, de Mossoul, nous crier : « Nos souf­frances actuelles sont le pré­lude de celles que vous, Européens et chré­tiens occi­den­taux, allez souf­frir dans un proche ave­nir. J’ai per­du mon dio­cèse. Le siège de mon arche­vê­ché et de mon apos­to­lat a été occu­pé par des isla­mistes radi­caux qui veulent que nous nous conver­tis­sions ou que nous mour­rions. (…) Vous accueillez dans votre pays un nombre tou­jours crois­sant de musul­mans. Vous êtes aus­si en dan­ger. Vous devez prendre des déci­sions fortes et cou­ra­geuses (…). Vous pen­sez que tous les hommes sont égaux, mais l’Islam ne dit pas que tous les hommes sont égaux. (…) Si vous ne com­pre­nez pas ceci très vite, vous allez deve­nir les vic­times de l’ennemi que vous avez accueilli chez vous. (9 août 2014) ». C’est une ques­tion de vie ou de mort, et toute com­plai­sance face à l’islam est une tra­hi­son. Nous ne vou­lons pas que l’Occident conti­nue à s’islamiser, ni que votre action y contri­bue. Où irions-​nous à nou­veau cher­cher refuge ?

Permettez-​nous de deman­der à Votre Sainteté de convo­quer rapi­de­ment un synode sur les dan­gers de l’islam. Que reste-​t-​il en effet de l’Église là où l’islam s’est ins­tal­lé ? Si elle y a encore droit de cité, c’est en dhim­mi­tude, à condi­tion qu’elle n’évangélise pas, qu’elle doive donc se renier elle-​même… Dans un sou­ci de jus­tice et de véri­té, l’Église doit mon­trer au grand jour pour­quoi les argu­ments avan­cés par l’islam pour blas­phé­mer la foi chré­tienne sont faux. Si l’Église a le cou­rage de faire cela, nous ne dou­tons pas que par mil­lions, des musul­mans, et d’autres hommes et femmes cher­chant le vrai Dieu, se conver­ti­ront. Comme vous l’avez rap­pe­lé : « Celui qui ne prie pas le Christ, prie le Diable. (14.03.13) ». Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils don­ne­raient leur vie au Christ (Cf. Coran 3.55).

Avec le plus pro­fond amour pour le Christ qui, par vous, conduit Son Église, nous, chré­tiens venus de l’islam, sou­te­nus par nombre de nos frères dans la foi, notam­ment les chré­tiens d’Orient, et par nos amis, nous deman­dons à Votre Sainteté de confir­mer notre conver­sion à Jésus-​Christ, vrai Dieu et vrai homme, seul Sauveur, par un dis­cours franc et droit sur l’islam, et, Vous assu­rant de nos prières dans le cœur de l’Immaculée, nous sol­li­ci­tons votre béné­dic­tion apostolique.

Sources : exmu​sul​man​schre​tiens​.fr /​La Porte Latine du 22 jan­vier 2018