Saint Isidore le Laboureur

(+ vers 1130)
Fête le 10 mai au mar­ty­ro­loge, le 15 mai dans le mis­sel (propre à cer­tains lieux).

Canonisé en 1622, il y a tout juste 400 ans

Saint Isidore, le patron des labou­reurs, si popu­laire en Espagne où ses innom­brables miracles l’ont ren­du célèbre, naquit à Madrid dans la seconde par­tie du XIe siècle, de parents très pauvres. Leurs ins­truc­tions et leurs exemples ins­pi­rèrent de bonne heure au fils que Dieu leur avait don­né une grande hor­reur du péché et un ardent amour de Dieu. La pau­vre­té du ménage ne per­mit point de le faire étu­dier ; l’Esprit Saint se char­gea d’illu­miner de ses splen­deurs célestes cette âme qui venait à Dieu dans la pure­té et la sim­pli­ci­té de son cœur.

L’ouvrier agricole.

Quand l’âge lui eut appor­té les forces néces­saires aux rudes tra­vaux des champs, il se mit au ser­vice d’un riche habi­tant de Madrid, Jean de Vergas, pour culti­ver sa terre de Garamancha, située près de la ville.

Résolu de se marier, il arrê­ta son choix sur Marie del­la Gabeza, d’une condi­tion aus­si simple que la sienne. Cette jeune fille, alors ser­vante dans une hon­nête famille de Madrid, était vrai­ment digne de deve­nir l’épouse d’Isidore ; l’Espagne l’invoque aujourd’hui sous le titre de bien­heu­reuse et célèbre sa fête à la date du 8 sep­tembre. Elle vint s’établir avec Isidore à Caramancha, et tous les deux y vivaient dans une grande union et une pié­té singulière.

Esprit de prière et amour du travail chez saint Isidore.

Isidore savait trou­ver du temps pour tout et il avait le secret d’en don­ner beau­coup à la prière, sans que les devoirs de son état en eussent le moins du monde à souf­frir, tout au contraire.

Pour cela, il recou­rait à deux moyens. Le pre­mier consis­tait à se lever de grand matin ; par là il jus­ti­fiait le pro­verbe popu­laire espa­gnol : « Le ciel vient en aide à celui qui se lève tôt ». Le second était de bien employer cha­cune des minutes de la jour­née, et de s’appliquer au tra­vail avec une véri­table ardeur.

Jamais l’in­fa­ti­gable ouvrier n’abandonna les exer­cices de pié­té qu’il s était une fois fixés. Il réser­vait entiè­re­ment à Dieu les dimanches et jours de fête, assis­tant avec beau­coup de recueille­ment aux offices de l’église, prê­tant une oreille atten­tive à la parole de Dieu, et, tout pay­san qu’il était, il don­nait de longues heures à l’oraison.

Le reste de la semaine, dès le point du jour, on le voyait visi­ter les prin­ci­pales églises de Madrid ; et ce n’est qu’après avoir prié Dieu et la Sainte Vierge de tout son cœur, dit le diacre Jean, son his­to­rien, et avoir assis­té au Saint Sacrifice de la messe, qu’il se livrait à sa tâche.

Alors, pour retrou­ver le temps employé à ses exer­cices de pié­té, il tra­vaillait avec plus d’énergie. Et quand arri­vait la fin de la jour­née il se trou­vait avoir fait plus de besogne que ses voisins.

Ceux-​ci cepen­dant, pous­sés par le démon de la jalou­sie, allèrent l’accuser auprès de son maître. « Honorable sei­gneur, lui dirent-​ils, cet Isidore, que vous payez pour culti­ver vos champs, au lieu de s’en occu­per selon son devoir, se lève avant l’aurore, et, sous pré­texte de pèle­ri­nages et de dévo­tions, va visi­ter toutes les églises de Madrid. Le jour est déjà fort avan­cé lorsqu’il revient et il ne fait pas la moi­tié de son tra­vail. Si nous disons cela, ce n’est pas que nous lui vou­lions du mal, au contraire : mais c’est pour vous être utile et par ami­tié pour vous. »

A cette nou­velle, Jean de Vergas entra dans une grande colère ; il vint trou­ver Isidore et lui adres­sa les plus sévères reproches. « Cher et hono­rable maître, répon­dit celui-​ci avec dou­ceur, je vous sers en toute fidé­li­té et je m’estime heu­reux et hono­ré d’être sous votre patro­nage ; mais je ne puis, ni ne veux négli­ger en aucune façon mes devoirs envers Dieu et envers l’assemblée des Saints. Si vous crai­gnez que mon retard au tra­vail ne dimi­nue l’a­bon­dance de la mois­son, je suis prêt à com­pen­ser, à l’aide de qui me revient, tout le déchet qu’au juge­ment de mes voi­sins j’aurai fait subir à la récolte. Je vous prie donc, car je connais voire pro­bi­té, de ne point vous irri­ter contre moi, puisque ce que je donne à Dieu ne vous cau­se­ra aucun préjudice. »

Ces paroles cal­mèrent un peu le maître et il reprit le che­min de sa mai­son, réso­lu cepen­dant à sur­veiller de plus près son serviteur.

Quant à l’homme de Dieu, sa pié­té était trop solide pour se trou­bler de ces évé­ne­ments. Son âme demeu­ra pai­sible et tran­quille ; il n’interrompit point ses pèle­ri­nages aux églises, et con­tinua à faire ses prières comme de coutume.

Le miracle des anges à la charrue.

Jean de Vergas sor­tit un jour de grand matin, et vint se cacher dans une grotte d’où il pou­vait, sans être vu, obser­ver à loi­sir le tra­vail de son ser­vi­teur. Il atten­dit long­temps, et le soleil avait déjà par­cou­ru un cer­tain espace à l’horizon, lors­qu’en­fin Isidore parut. Jean se pré­ci­pite hors de sa grotte pour acca­bler de reproches le labou­reur attardé.

Mais, pen­dant qu’il avance, le cœur en proie à une grande colère, il aper­çoit dans le champ deux char­rues tirées l’une et l’autre par des bœufs blancs ; cha­cun des deux atte­lages est diri­gé par un jeune homme aux longs vête­ments blancs et au visage mer­veilleusement beau et serein. Entre les deux char­rues se trou­vait celle d’Isidore. Toutes les trois creu­saient pro­fon­dé­ment le sol et sem­blaient pour­tant glis­ser avec une vigueur rapide et sûre.

A ce spec­tacle inouï, le maître s’arrête, frap­pé d’admiration et de stu­peur. Il contemple, ébloui, deux anges au ser­vice d’un homme ! Il reprend sa marche ; il regarde de nou­veau ; mais, cette fois, il ne voit plus qu’Isidore, labou­rant seul, comme à son ordinaire.

Il s’approche de lui, le salue, l’interroge : « Cher ami, dit-​il, je t’en prie, au nom de Dieu que tu sers si fidè­le­ment, quels étaient donc ces com­pa­gnons qui, tout à l’heure, te prê­taient leur con­cours. J’en ai vu deux qui t’aidaient et tra­vaillaient avec toi, mais, en un clin d’œil, ils ont dis­pa­ru. » Isidore répon­dit sim­ple­ment ; « Devant Dieu que je m’efforce de ser­vir de tout mon pou­voir, je n’ai rien à me repro­cher dans l’accomplissement de mes devoirs envers vous, et je vous assure que je n’ai appe­lé ni vu que Dieu seul avec moi dans ce champ ; c’est lui que j’invoque, c’est lui que j’implore, et c’est lui qui vient tou­jours à mon aide. »

Le maître était ému jusqu’au plus pro­fond de son cœur. Il se repen­tait main­te­nant d’avoir ajou­té foi si faci­le­ment à la calom­nie. « Tout ce que l’on est venu me dire contre toi, dit-​il à Isidore, je le méprise ; bien plus, tout ce que je pos­sède dans cette cam­pagne, je le mets sous ton pou­voir et ce sera toi qui déci­de­ras, selon ta volon­té, de tout ce qu’il fau­dra faire. »

Une autre fois, c’était pen­dant l’été, alors que tout est dés­sé­ché par les ardeurs du soleil. Le maître d’Isidore était allé le voir aux champs. Saisi d’une soif ardente, Jean de Vergas pria l’homme de Dieu de lui indi­quer où pui­ser de l’eau. Sur la réponse qui lui fut don­née, le maître se ren­dit en un cer­tain endroit, mais la cha­leur avait tout tari. La décep­tion éprou­vée avait mis Jean de Vergas de fort mau­vaise humeur : « Tu m’as trom­pé », dit-​il lors de son retour. « Allons ensemble », répon­dit sim­ple­ment Isidore, qui condui­sit son maître à la col­line voi­sine. Là, pas la moindre trace d’eau ; tout était entiè­re­ment aride et sec. Isidore enfonce alors son aiguillon dans la terre, et, sur-​le-​champ, une source d’eau vive jaillit.

Cette source mira­cu­leuse n’a ces­sé dès lors de cou­ler ; même les grandes cha­leurs n’ont jamais pu la tarir. Les malades y accourent en foule, atti­rés par les nom­breux miracles que Dieu y opère par l’in­ter­ces­sion de son ser­vi­teur et dont cette eau est l’instrument.

Jean de Vergas vit sa fille unique suc­com­ber à une cruelle Isidore. » Aussitôt, les ser­vi­teurs s’empressèrent d’al­ler cher­cher à la cui­sine la part mise en réserve. Mais ce n’est pas seule­ment une por­tion, c’est un repas com­plet comme le pré­cé­dent qu’ils trou­vèrent ! Ils ne reve­naient pas de leur éton­ne­ment. On fît asseoir les pauvres. Isidore prit place à table avec eux ; non seule­ment les mets ser­vis suf­firent à ras­sa­sier tous les convives, mais il en resia pour d’autres indi­gents qui pou­vaient encore se présenter.

Saint Isidore obtient la résurrection de son fils.

Tel était Isidore avec sa cha­ri­té si tendre, avec sa foi si vive, si ingé­nue, que toutes les fois qu’il dési­rait obte­nir quelque chose de la bon­té de Dieu, il ne dou­tait jamais d’être exau­cé. Quels que fussent ses tra­vaux, il ne vou­lut jamais se faire exemp­ter des jeûnes de l’Eglise. Observateur vigi­lant de la chas­te­té conju­gale, il vivait sain­te­ment avec sa femme, et les deux époux s’édifiaient mutuel­le­ment par leurs bons exemples. Dieu leur avait don­né un fils qu’ils éle­vaient dans une pié­té digne de la leur.

On raconte qu’un jour, comme le père tra­vaillait aux champs, un hor­rible acci­dent vint attris­ter la pauvre demeure : l’en­fant tom­ba dans un puits et se noya. Isidore, à son retour, trouve la mal­heu­reuse mère en san­glots et apprend la nou­velle. Ici encore ce fut sa foi qui eut la vic­toire. Tous deux s’agenouillèrent sur la mar­gelle du puits et les sup­pli­ca­tions com­men­cèrent. Dieu sait si elles furent ardentes ! Et voi­là que l’eau se mit à mon­ter, mon­ter, por­tant le pré­cieux dépôt à sa sur­face ; elle vint jusqu’au som­met du puits et ren­dit l’enfant plein de vie à ses parents.

Le miracle du puit, par Alonso Cano
Le miracle du puit, par Alonso Cano (vers 1638–1640)

Mort paisible. — Nouveaux prodiges.

Enfin, le temps arri­va où le ser­vi­teur de Dieu devait pas­ser de ce monde à l’é­ter­ni­té ; telle avait été sa vie, telle fut sa mort. Quand il sen­tit appro­cher l’heure de la récom­pense, il se confes­sa hum­ble­ment de toutes les fautes qu’il croyait avoir com­mises, reçut le saint via­tique avec une sin­gu­lière dévo­tion, exhor­ta sa femme et son fils à per­sé­vé­rer dans la pié­té et la cha­ri­té et mit ordre à ses affaires, toutes modestes qu’elles fussent. Puis il croi­sa les mains sur sa poi­trine, fer­ma les yeux et s’endormit dou­ce­ment dans le Seigneur, vers l’an 1130.

Son corps fut enter­ré dans le cime­tière de l’église Saint-​André, celle que le ser­vi­teur de Dieu avait cou­tume de visi­ter la der­nière avant de se rendre aux champs. Mais le choix de l’emplacement de sa sépul­ture fut des plus défec­tueux, ou plu­tôt nous devrions dire des plus heu­reux, puisque cette cir­cons­tance même fit oppor­tunément res­plen­dir la sain­te­té d’Isidore. En effet l’eau des pluies affluait à cet endroit et s’infiltrait dans la tombe.

C’est là que le corps du pieux labou­reur demeu­ra qua­rante ans sans que per­sonne son­geât à lui rendre quelque hon­neur. Après ce laps de temps, le ser­vi­teur de Dieu appa­rut à l’un de ses parents, atta­ché au ser­vice de cette église, lui indi­qua le lieu pré­cis où repo­sait son corps, et Lui ordon­na de le faire lever de terre et pla­cer avec hon­neur dans cette même église Saint-​André. Mais cet homme, se sou­ve­nant qu’Isidore avait été un humble tra­vailleur des champs, hési­ta sur ce qu’il avait à faire ; il n’osa entre­prendre les démarches qui lui étaient deman­dées et gar­da le silence. Sa négli­gence et son peu de foi furent punis : il fut atteint d’un mal qui ne le quit­ta plus jusqu’au jour où se fît la trans­la­tion des reliques.

Cependant, le Saint appa­rut à une pieuse dame et la char­gea, à son tour, de la mis­sion que son parent avait refu­sée. Plus docile, cette per­sonne se hâta d’en don­ner com­mu­ni­ca­tion au cler­gé de l’église ain­si qu’aux fidèles. Tous se sou­vinrent alors, les uns d’avoir vu, les autres d’avoir enten­du racon­ter la vie si humble et si édi­fiante d’Isidore le labou­reur. On vint, au milieu d’un grand concours de peuple, creu­ser la terre à l’endroit de la tombe. Le corps fut retrou­vé intact et sans la moindre marque de cor­rup­tion ; les linges qui l’enveloppaient étaient eux-​mêmes dans le plus par­fait état de conser­va­tion, et une odeur suave, supé­rieure aux plus agréables par­fums, s’exhalait de ces restes vénérables.

Cette trans­la­tion fut effec­tuée vers 1170, le dimanche de Quasimodo. Le corps fut levé de terre, por­té dans l’église Saint-​André et dépo­sé près de l’autel de l’apôtre dans un nou­veau tom­beau dont la magni­fi­cence était digne du pré­cieux dépôt qu’on lui confiait.

Or, pen­dant tout le temps que s’accomplit cette céré­mo­nie, toutes les cloches de la ville son­nèrent d’elles-mêmes, sans le secours d’aucun bras humain.

A la nou­velle de ces pro­diges, de pauvres estro­piés, des aveugles, qui avaient l’habitude de se tenir dans les rues pour deman­der l’aumône aux pas­sants, se firent ame­ner près de la fosse entr’ouverte où avaient repo­sé les restes d’Isidore ; ils y recueillirent un peu de pous­sière, qu’ils appli­quèrent avec confiance sur les membres ou les organes atteints par la mala­die ; aus­si­tôt ils recou­vrèrent la san­té. Dès ce moment, les popu­la­tions com­men­cèrent à don­ner au ser­vi­teur de Dieu le titre de Saint.

Le saint laboureur glorifié par l’Eglise.

Plus de trois siècles après ces évé­ne­ments, en 1504, lorsque l’on ouvrit le sépulcre d’Isidore devant les délé­gués de Rome, le corps fut aus­si retrou­vé dans le même état d’intégrité et de conser­va­tion, et les suaves par­fums qui s’étaient mani­fes­tés la pre­mière fois se répan­dirent de nou­veau par­mi les assistants.

L’église qui garde ses pré­cieuses reliques devint le centre d’un pèle­ri­nage très fré­quen­té ; d’innombrables miracles n’ont ces­sé d’être obte­nus par l’intercession du Saint, soit à son tom­beau, soit par le moyen de cette source mira­cu­leuse dont nous avons parlé.

Bien sou­vent, alors qu’une séche­resse extrême déso­lait le pays, les habi­tants recou­rurent à leur pro­tec­teur et obtinrent la ces­sa­tion du fléau. On expo­sait alors son corps, au chant des psaumes, devant le chœur de l’église ; on le por­tait en pro­ces­sion au milieu d’un grand concours de fidèles accou­rus pour implo­rer la misé­ri­corde divine par les mérites de saint Isidore, et la réponse du ciel ne tar­dait pas à venir sous la forme d’une pluie bien­fai­sante. En 1275 et en 1426, en par­ti­cu­lier, des faits de ce genre pré­ser­vèrent Madrid d’une grande disette.

Les his­to­riens du Saint ont rele­vé dans les archives de l’église Saint-​André les rela­tions d’un nombre immense de gué­ri­sons et de faveurs de tout genre. Les per­sonnes atta­chées au ser­vice de l’église enten­dirent plus d’une fois une musique céleste autour du tombeau.

Le désir était géné­ral de voir le Saint labou­reur offi­ciel­le­ment glo­ri­fié et pla­cé sur les autels. Déjà, en 1545, avec l’approbation du Pape Paul III, le corps fut pla­cé dans un nou­veau monu­ment. D’autres recon­nais­sances des reliques eurent lieu en 1567 et 1595. Dans l’intervalle, en 1593, à la suite d’une lettre per­son­nelle du roi d’Espagne Philippe II adres­sée à son repré­sen­tant à Rome, l’archevêque de Tolède char­gea un pro­cu­reur de recueillir des infor­ma lions en vue du pro­cès de béa­ti­fi­ca­tion d’Isidore.

Le Pape Paul V fit expé­dier, le 14 juin 1619, le Bref confé­rant à cet humble ouvrier des champs le titre de Bienheureux. Sa fête, célé­brée jusque-​là le dimanche de Quasimodo en sou­ve­nir de la pre­mière trans­la­tion de ses reliques, fut alors fixée au 15 mai.

Au mois de novembre de la même année, le roi d’Espagne Phi­lippe III se trou­vait dan­ge­reu­se­ment malade à Casarubia. Le corps de saint Isidore fut appor­té de Madrid au milieu d’un magni­fique cor­tège et dépo­sé avec pompe dans la chambre du roi qui recou­vra mira­cu­leu­se­ment la san­té. Quelques jours après, le monarque accom­pa­gnait lui-​même les reliques jusqu’à Madrid où elles furent repla­cées dans l’église Saint-​André. L’année sui­vante, les reliques étaient dépo­sées dans une châsse d’argent.

Cette faveur inci­ta le roi à faire les der­nières ins­tances pour la cano­ni­sa­tion, et saint Isidore fut enfin cano­ni­sé, le 22 mars 1622, en même temps que trois de ses com­pa­triotes, saint Ignace, saint François Xavier, sainte Thérèse d’Avila, et que saint Philippe Néri ; sa fête est au Martyrologe romain le 10 mai.

Saint Isidore est le patron tout indi­qué des labou­reurs pour qui il est un modèle incomparable.

A. D.

Sources consul­tées. — Acta Sanctorum, t. III de mai (Paris et Rome, 1866). — (V. S. B. P., nos 15 et 693.)

Source de l’ar­ticle : Un saint pour chaque jour du mois, Mai, 2e série, La Bonne Presse

Voir aus­si un article consa­cré à saint Isidore dans l’Hermine, n° 64