Combattu, méprisé, brisé, réduit au silence, apparemment vaincu… mais toujours maintenu debout par son union vitale à Notre-Seigneur !
« Il faut me faire à cette idée, je ne suis pas aimé à cause des idées que j’aime et de la forme d’idéal qui m’a animé depuis toujours. Se fiancer à la Vérité, c’est se condamner au divorce d’avec beaucoup d’hommes.[1]»
Artus de Chivré (1850–1911) hérite, de son père en 1881, du château de Gonneville (Manche) et s’y installe avec son épouse, Berthe Gilliard (1857–1941). De leur union, naissent 1 fils et 5 filles. La pieuse mère de famille se désole de n’avoir pas d’autre fils et, pour l’obtenir, fait le vœu de se rendre en pèlerinage au mont Saint-Michel si cette grâce lui est accordée. Le 12 février 1902, Mercredi des Cendres, un fils voit le jour et est baptisé : Michel Pierre Marie Gonzague.
Le 12 février 1911, le petit Michel reçoit de sa mère une image où elle écrit « Que toujours et partout la Sainte Vierge protège mon Michel ». L’image représente Notre-Dame remettant le rosaire à saint Dominique.
Le Jeudi-Saint, 13 avril 1911, il fait sa première communion à Gonneville. En ce Jeudi-Saint, jour pour lequel il aura toujours une infinie vénération, se grave en l’âme de l’enfant cette certitude : « Je serai Prêtre ».
Le 21 juillet de la même année, l’épreuve frappe la famille avec la mort du père de famille.
Bernard, fils ainé, engagé volontaire à 19 ans, est tué en Belgique le 28 mai 1918. C’est son prénom que son frère voudra porter lorsqu’il aura à choisir un nom de religion, associé à celui de la Vierge : il sera frère Bernard-Marie.
Jusqu’en 1912, il suit les cours de l’Institut Saint-Paul à Cherbourg. A la rentrée de 1912, il est à Versailles où s’est établie la famille après la mort du chef de famille. Il obtient son baccalauréat au collège Saint Jean de Béthune.
Il n’a encore que 18 ans, et sent le désir d’aller plus loin et, surtout plus haut. La médiocrité lui fait horreur. « Une vie n’est digne de ce nom que si une volonté de grandeur se mêle de la conduire vers les sommets d’un amour capable de scandaliser les médiocres et d’enthousiasmer la populace, ainsi que les anges ». Les bons Pères Eudistes ont compris cela et voudraient bien le décider à les rejoindre. Ils lui ont même déjà réservé une chambre dans leur noviciat… mais, son professeur de philosophie, un Eudiste qu’il vénérait, lui dit : « Il vous faut un grand ordre » ! Voici donc notre Michel en retraite à la villa Manrèse à Clamart… chez les Pères Jésuites ! Au terme de son séjour, celui-ci déclare fièrement aux bons Pères : « Merci, mon Père… je vais chez les dominicains ».
Il se fait déjà remarquer en militant, par exemple avec L’Action Française pour l’instauration de la fête de sainte Jeanne d’Arc. Il s’occupe aussi des jeunes, et avec son confesseur, l’abbé Richaud[2], futur archevêque de Bordeaux, il fonde la première troupe scoute de France. « Chevalier de France », scout mestre de la 1ère de Versailles en 1922, chef de district en 1924, « Gazelle tranquille », tel est son totem, participe au Cours de Chamarande avec le Père Sevin[3], au Jamboree d’Ermelunden (Danemark) en 1924. Il a alors sous sa direction un certain Paul Philippe[4], chef de troupe à Saint-Cloud, avec qui il restera ami et qu’il aura la sainte impertinence de toujours appeler « Potame », diminutif d’un totem disgracieux, même lorsque le Père Paul Philippe, lui aussi dominicain, sera devenu Cardinal.
« Il fait ensuite son service militaire à Satory. Enfin, en 1924, il a frappé à la porte des dominicains à Amiens. Quelques années après, je vois et j’entends encore Maman lui demander : « Es-tu heureux ? ». C’est alors, je ne devrais pas le dire mais c’est ainsi, il a été entouré d’une espèce de lumière et a répondu combien la règle de Saint Dominique lui convenait. En tout cas, il n’en est jamais sorti et est resté très ferme sur ses positions malgré les tempêtes actuelles. Après quelques années de séminaire, il m’a dit combien il remerciait Maman de l’avoir fait attendre[5]».
Il entre au noviciat de la province de France, situé à Kain (Le Saulchoir) en Belgique. Le maître des novices est alors le Père Berger, lequel, dit-on, « guérissait de la vanité et de la prétention propres à la jeunesse à coup de pieds au derrière (sic) ». Cela ne fait pas peur à notre novice, moins peur, en tout cas, que ces oppositions intellectuelles et spirituelles qu’il doit déjà affronter, au noviciat même, au contact d’un Chenu [6] ou d’un Congar[7], son aîné. Nous sommes en 1925–1930 : le ralliement à la République, le démocratisme, le modernisme, le Sillon, l’Action Catholique constituent une part de l’ambiance dans laquelle il doit lutter pour assurer sa fidélité, et lui imposent un devoir de séparation intellectuelle d’avec certains de ses frères religieux. Déjà, il n’est pas aimé de tous, à cause des idées qu’il aime. Certains, toutefois, l’aimeront et estimeront sa droiture. Il nouera au Saulchoir de belles et profondes amitiés, entre autres avec le R.P. Garrigou-Lagrange[8], professeur au couvent.
Frère Bernard-Marie fait profession pour trois ans, le 23 septembre 1925, puis profession perpétuelle le 23 septembre 1928, avant d’être ordonné au sacerdoce le 25 juillet 1930. Le voici enfin totalement « Frère Prêcheur ». Il a 28 ans. et s’apprête à vivre l’absolu du don de soi : « Le don de soi est la condition de la vie. Plus l’homme s’épanche, plus il se fortifie ; plus sa vie est communiquée, plus elle est concentrée ; plus elle est généreuse, plus elle est maîtresse d’elle-même ; plus elle est rayonnante, plus elle est centrale. Et l’absorption en soi-même, qui se donne comme une garantie, une sécurité, une prudence de la vie qui se garde, est la condition même de la pourriture[9] ».
Envoyé au couvent d’études du Havre, il est assigné ensuite au couvent d’Amiens. C’est là qu’une première atteinte grave du cancer vient le frapper. Un traitement aux rayons le laisse sans force, et c’est un pèlerinage à Lourdes qui lui rend définitivement les forces nécessaires.
Le R.P. Padé, provincial, le nomme prieur du couvent de Lille, en 1938. Ces premières années d’apostolat sont déjà celles d’une intense activité de prédicateur. Il prêche fréquemment à la cathédrale de Lille. Le cardinal Suhard, archevêque de Reims, le demande pour y prêcher un Carême. Ce sera le début d’une sainte amitié qui durera jusqu’à la mort du cardinal, devenu archevêque de Paris.
C’est à Lille que la guerre le trouve. Avec l’autorisation de ses supérieurs, il s’engage en tant qu’aumônier militaire et est affecté à une escadrille d’aviateurs. Lors de la débâcle, son unité, montée d’abord en Hollande, redescend vers la France et se trouve prise dans le piège de Dunkerque. Alors que les bombardements font rage au sud de Dunkerque, un officier s’adresse au Père : « Tout de même, s’il y avait un peu un Bon Dieu, ces choses n’existeraient pas », et lui de rétorquer : « Messieurs, voilà 20 ans que vous vous foutez de Dieu, voilà 2 mois que Dieu se fout de vous, le compte n’est pas encore quitte »[10]. Il est très actif, encourageant par son calme et sa sérénité les soldats : lorsque le combat fait rage et que pleuvent les obus, les soldats, qui l’avaient surnommé « la Mascotte », se regroupent autour de lui. Les balles et les obus semblent, en effet, ignorer l’aumônier. Cela lui mérite une citation à l’ordre de la Brigade aérienne : « Aumônier de Chivré, Prêtre-soldat au courage simple et tranquille, s’est toujours trouvé dans l’unité la plus en danger et a tenu à être évacué le dernier. A réconforté les faibles aux heures difficiles et a su mériter par sa présence et sa bravoure l’estime et l’affection de tous ».
Il est parmi les derniers à embarquer pour gagner l’Angleterre, mais n’y reste pas longtemps. Il regagne donc la patrie (juillet 1940) où il retrouve quelques éléments de son unité. Avec ses chers aviateurs, le voici qui se retrouve à Pau. Là, blessé à la tête dans un accident de voiture, il est démobilisé mais reste très fatigué. Le Père Motte, provincial, l’envoie, encore convalescent, aumônier d’un pensionnat fondé par des sœurs dominicaines réfugiées de Lille et de Paris, dans un hôtel désaffecté à Sail-les-Bains, entre Vichy et Roanne.
C’est alors la reprise d’un apostolat intense. Le P. Motte lui confie la charge de vicaire provincial pour la zone sud. Sa tâche est délicate car les Pères dominicains de sa province, dispersés par la guerre et l’occupation, se mettent parfois dans des situations difficiles vis-à-vis de l’occupant ou des autorités, et celles-ci lui demandent de faire obéir ses religieux. Il se porte volontaire pour la Syrie mais ne reçoit pas l’autorisation de s’y rendre.
Le 7 novembre 1941, sa mère meurt à Gonneville. Le Père ne pourra être présent à ses obsèques.
En 1943, après ces années d’apostolat tumultueux en zone sud, le Père est nommé au couvent du Havre. N’ayant pas les papiers voulus pour se rendre en zone interdite, il en fait l’objection au Père provincial, lequel lui répond comme un bon militaire : « Débrouillez-vous ! ». Le Père comprend sans peine ce genre de réponse, et se débrouille effectivement. Avec l’aide des anges gardiens, il passe sans encombre et retrouve cette Normandie qu’il aimait tant. Il ne la quittera plus.
Le couvent d’études du Havre, réputé pour la qualité de ses religieux était très estimé des Havrais. Notre Père est mangé par les apostolats de toutes sortes : prédications, missions, directions innombrables, courrier écrasant… Il enseigne la doctrine et prêche des retraites dans les pensions de la ville. C’est au terme d’une de ces retraites prêchée aux élèves que les religieuses se sont écriées : « une coule de grâce enveloppe cette maison ».
Il est nommé prieur du couvent où il restaure la vie religieuse régulière. Il collabore à la fondation du couvent de Rouen, et son champ d’apostolat le conduit jusqu’à Paris, une semaine par mois. Nommé par la suite au couvent de Rouen, le prieur local trouve notre Père un peu encombrant et obtient qu’il soit renvoyé au Havre où il sera à nouveau prieur. Adversaire acharné du mensonge qui sévit dans les années suivant la Libération, il s’en va prêcher et crier la vérité au cours de missions, retournant les esprits et les cœurs. En 1950, à Bolbec, il retourne une foule d’ouvriers. En 1952, au cours du Carême, il en est de même pour une assemblée de paroissiens.
Cet apostolat très intense le fait apprécier du R.P. Suarez, maître général de l’ordre, lequel lui promet de maintenir le couvent du Havre. Le Père aimait évoquer ce couvent auquel il avait tant donné de lui-même. On a pu l’entendre parler du « gueuloir » du P. Monsabré, ce coin du parc dominant l’océan où le célèbre prédicateur allait s’exercer à déclamer ses sermons. Après le décès du P. Suarez, le 30 juin 1954, le couvent sera fermé et c’est au couvent de Rouen qu’appartiendra définitivement le Père.
En février 1956, Jean Madiran fonde la revue « Itinéraires ». Madiran témoignera lui-même de la place tenue par le Père dans cette fondation : « Avant d’être persécuté pour sa fidélité à la messe, le P. de Chivré était déjà mortellement suspect pour son amitié militante à l’égard d’Itinéraires. Cette longue amitié militante a commencé avec la naissance de la revue, et le P. de Chivré l’a maintenue jusqu’à sa mort ».
Mais le signe de la Croix est tracé à nouveau sur le Père. En octobre de cette même année 1956, un double sarcome du colon, l’arrête en plein élan. Le médecin qui l’opère, lui donne deux mois de vie. Il s’en sort… Après une année de convalescence, le voici de nouveau apte à la vie active. Il doit se ménager et, avec l’accord de ses supérieurs, il est contraint de quitter Rouen pour Versailles où son ami, Henri David, met un appartement à sa disposition. C’est, pour lui, un immense sacrifice que de quitter sa vie religieuse régulière et sa communauté de Rouen. Il mènera désormais une vie moins conventuelle, mais non pas moins apostolique.
C’est alors que lui revient cette pensée déjà ancienne de la nécessité d’un centre de réflexion et d’études, semblable à ce que fut « la Sapinière » pour faire barrage à cette perversion des esprits qu’il voyait contaminer l’élite de la société et de l’Église. C’est donc l’aventure d’Ecalles-Alix, petite bourgade près d’Yvetot, que commence une vie apostolique intense, différente mais tout aussi combattante… pour l’Eglise, pour l’Ordre et pour la patrie. Monsieur Rousselet, ami normand du Père, met à sa disposition une maison qui sera « Notre-Dame du Granit ». En parcourant le « Livre d’or », on y relève quelques noms : Jean Madiran, André Charlier, Gustave Thibon, Marcel de Corte, Jean Daujat, Pierre Virion, Louis Salleron, Mgr Ducaud-Bourget…
Sans être à la tête de la contestation, il est présent dans la bataille pour la défense de la Tradition. Tout comme Monseigneur Lefebvre ou le Père Calmel, il attire l’attention sur la nocivité de la réforme liturgique. Il est de ceux qui, dès 1966, préconisent un pèlerinage de la Tradition à Rome : « Dès 1966, le vaillant Père de Chivré, maintenant arrivé dans l’éternité, nous avait encouragé dans un projet de grand pèlerinage à Rome, après le blâme infligé par le Conseil permanent de l’Épiscopat aux défenseurs de la Tradition…[11]». Pour la fête du Christ Roi de 1968, il fait partie des 170 Prêtres qui signent le « Vade Mecum du Catholique Fidèle ».
En 1972, le Père est terrassé par une attaque cérébrale. Il se remettra peu à peu, obligé de réapprendre à parler et à écrire. La pensée demeure, intacte, mais ne peut s’exprimer. Un dominicain sans parole ! Un Prêtre sans voix ! Il doit réapprendre à célébrer la Messe. Durant cette épreuve, Dieu accordera au Père une grâce très délicate de protection mariale. En effet, alors qu’un ami priait le rosaire à ses côtés, le Père s’efforçait de dire avec lui les prières. Il n’arrivait pas toutefois à prononcer correctement les paroles du Pater Noster ni celles du Gloria Patri, mais il prononçait sans trébucher celles des Ave Maria.
Le Père reprend ses activités et ses contacts avec Ecône et Mgr Lefebvre. Le 4 juillet 1975, après les premières mesures de Rome contre Monseigneur et la Fraternité, le Père diffuse une note pour prendre sa défense : « Nous nous voyons obligé en conscience, non pas de nous révolter, mais d’organiser la résistance indomptable pour l’honneur de la Foi… Nous sommes arrivés au point de rupture qui va décider de la suppression du sacerdoce méditée en secret par plusieurs prélats marqués pour l’éternité du sacrement qu’ils profanent chez les autres. Il faut choisir sans ambiguïté ».
En 1977, il est à Ecône pour la Semaine Sainte et pour les ordinations. Durant l’été, il va encore voir Monseigneur à Ecône pour essayer d’aider à résoudre une crise qui secoue le séminaire, et se rend à Fanjeaux où il prêche la retraite annuelle d’une communauté de vingt sœurs dominicaines, arrivées à Fanjeaux le 2 juillet 1975, après avoir tout quitté de ce qui était leur vie, hormis leur habit, leur rosaire, leurs constitutions et leur fidélité à la Messe et à leurs vœux. Sans les connaître encore, il savait qu’il serait compris. De fait, il fut aimé à cause des idées qu’il aimait, et de la forme d’idéal qu’il vivait et prêchait. Treize fois, le Père reprendra le chemin de Fanjeaux, à la Clarté-Dieu puis au Cammazou, heureux et comme rajeuni par ce contact avec des âmes dominicaines qui partagent sa fidélité.
Le 25 juillet 1980, entouré de ses plus vieux amis, de Mgr Lefebvre et des sœurs de Fanjeaux, le Père fête, au Granit, son jubilé sacerdotal. Le 20 septembre 1980, il va, pour la dernière fois, à Ecône pour l’ordination de l’Abbé Simoulin.
1982 sera pour lui une année douloureuse : le 14 mai et le 19 mai verront le rappel à Dieu de ses sœurs Cécile et Geneviève.
Le Dimanche des Rameaux 1984, 15 avril, le Père désigne le tabernacle aux fidèles présents à la messe, leur disant : « Vous aurez mieux que moi, plus que moi ». Et le Mercredi-Saint, 18 avril, le Père prend la route de Fanjeaux. Il veut célébrer ce Jeudi-Saint en terre dominicaine, et veut aussi baptiser une enfant convertie du bouddhisme et confiée aux sœurs. « Mais une extrême fatigue s’empara du Père au cours de ce voyage trop inconfortable et trop long pour lui ; il conduisait néanmoins la récitation du Rosaire avant la traversée de Chartres, et encore avant notre passage à Romagne… un arrêt près de Bordeaux semblait lui avoir rendu des forces, mais le reste du voyage, interminable, devait achever de l’épuiser au point qu’après Castelnaudary il ne savait plus où il était… Le Jeudi-Saint, après la Messe, le Père fit une grande et profonde génuflexion, et il trouva encore la force de se relever en prenant appui sur le reposoir ; peu de temps après, il tombait pour ne plus se relever ». Son seul souci sera alors le baptême de cette enfant, et il n’acceptera de se laisser faire que lorsqu’il saura que l’Abbé Simoulin viendra la baptiser le jour de Pâques. Le lendemain, Vendredi-Saint, une ambulance le ramène en Normandie où, veillé par ses anges gardiens, il s’éteindra chez lui, à Notre-Dame du Granit le 14 juillet. Sa messe d’obsèques, célébrée le 17 juillet dans l’oratoire aménagé de ses propres mains, sera suivie d’une brève cérémonie dans son couvent de Rouen. Il est inhumé dans le caveau dominicain du cimetière de Notre-Dame du Bon Secours.
« Pourquoi m’avez-vous inscrit sur le registre des grands combats…
… il est des heures où l’on est comme détruit.
Propos sur notre temps, p.234
Inscrit dès son enfance sur ce registre des grands combats, rien n’a jamais pu détruire le Père de Chivré. Combattu, méprisé, brisé, réduit au silence, apparemment vaincu… mais toujours maintenu debout par son union vitale à Notre-Seigneur, par la Croix triomphante, par sa Messe, par l’Hostie de son premier Jeudi-Saint.
Source : D’après la biographie rédigée par Monsieur l’Abbé Michel Simoulin pour le livre « Le Prêtre »
- R. P. de Chivré, Propos sur notre temps, p.121[↩]
- Paul Marie Alexandre Richaud (1887–1968), créé cardinal en 1958 par SS Jean XXIII[↩]
- Père Jacques Sevin (1882–1951), Prêtre Jésuite[↩]
- Père Paul-Pierre Philippe (1905–1984), créé cardinal en 1973 par SS Jean-Paul II[↩]
- Extrait d’une lettre de sa sœur Geneviève[↩]
- Père Marie-Dominique Chenu (1895–1990)[↩]
- Père Yves Georges Congar (1904–1995)[↩]
- Père Réginal Garrigou-Lagrange (1877–1964)[↩]
- Ernest Hello, Les plateaux de la balance, Isolement et solitude[↩]
- Propos recueillis par Mme de la Bretèche[↩]
- Abbé Louis Coache « Les batailles du combat de la foi », page 194[↩]