Communiqué de l’ACIM du 20 novembre 2008


L’avenir de l’espèce humaine en jeu ? 

L’Europe, enfin, constate avec effa­re­ment un effon­dre­ment de la fer­ti­li­té mas­cu­line. Situation que notre orga­ni­sa­tion a dénon­cée déjà depuis quatre ans notam­ment par notre ouvrage L’homme arti­fi­ciel. Le nombre des sper­ma­to­zoïdes pro­duit par chaque homme à dimi­nué de 40 % en cin­quante ans. Et les choses vont en s’accélérant. En témoigne l’augmentation incroyable du nombre des sté­ri­li­tés conju­gales. Comment expli­quer ce phénomène ? 

Il y a qua­rante ans les méde­cins s’orientaient vers des recherches sur la femme. Maintenant la pers­pec­tive s’est inver­sée. Actuellement un Ecossais sur deux est sté­rile. Mais des esti­ma­tions sur toute l’Amérique sont du même ordre. Des tra­vaux vont sur­gir de plus en plus nom­breux dénon­çant le phé­no­mène. Selon Bernard Jegou, pré­sident du conseil scien­ti­fique de l’INSERM, la plus haute auto­ri­té scien­ti­fique de notre pays, « Les méca­nismes d’action sont très dif­fé­rents, mais les consé­quences sur un fœtus sont les mêmes : c’est la fémi­ni­sa­tion » (Figaro du 19 novembre 2008). 

Il semble logique de se deman­der quels sont les méca­nismes d’actions res­pon­sables d’une situa­tion qui met en dan­ger la trans­mis­sion de l’espèce humaine de la vie elle-​même. Tant au niveau des hommes que des ani­maux voire de cer­taines plantes. « Inutile d’attendre des preuves. On a vu ça par le pas­sé avec le tabac ou l’amiante » estime à juste rai­son Mme Kosciusko-​Morizet, secré­taire d’Etat char­gée de l’Ecologie. Sont incri­mi­nées diverses sub­stances chi­miques, se trou­vant dans le ver­nis, les pein­tures, les colles, les pes­ti­cides, les phy­to­hor­mones etc. Toutes ces sub­stances agis­sant comme anti­tes­tos­te­rone (la tes­to­sté­rone étant l’hormone de la masculinité). 

Une réflexion élé­men­taire per­met de com­prendre que le pre­mier anta­go­niste de cette hor­mone est celui de la fémi­ni­té, en l’occurrence les œstro­gènes. Or le plus grand fac­teur d’épandage mon­dial de ces hor­mones est la pilule contra­cep­tive et les trai­te­ments sub­sti­tu­tifs de la ménopause.

Le « contra­cep­ti­ve­ment cor­rect » occul­te­ra encore quelque temps cette réa­li­té. Mais le monstre sacré de « la pilule » com­mence à vaciller sur ses bases. Encore un petit effort des scien­ti­fiques hon­nêtes : sa mise en cause ne sau­rait tar­der. Malgré bien sûr le lob­bying fait par les labo­ra­toires phar­ma­ceu­tiques qui en font leurs choux gras. 

La nature pren­dra tou­jours sa revanche. 

Dr. Jean-​Pierre DICKES

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