Pierre m’aimes-​tu?, par M. l’abbé Daniel Le Roux – Juin 1988

Télécharger le livre pour votre liseuse

Postface de Mgr Marcel Lefebvre – Ecône, le 7 juin 1988

La lec­ture de ces pages qui pré­cèdent et pré­sentent le vrai visage de Jean-​Paul II sont ter­ri­fiantes et rem­plissent l’âme catho­lique et romaine d’é­pou­vante et de tristesse.

Elle sus­cite aus­si des pro­blèmes graves à la foi du catho­lique fidèle, pro­blèmes sou­vent inso­lubles et qui expliquent la per­plexi­té et la confu­sion qui enva­hissent les esprits les plus solides et les chré­tiens les plus convaincus.

Le Pape c’est la « Pierre » pla­cée par Dieu à la base de Son Église, c’est celui dont la foi ne doit pas défaillir, qui confirme ses frères, qui paît les bre­bis et les agneaux, qui, assis­té par l’Esprit-​Saint, a diri­gé l’Eglise pen­dant près de vingt siècles, confé­rant ain­si à la Papauté un cré­dit moral unique au monde.

Est-​il conce­vable que depuis les années 1960 le Siège apos­to­lique soit occu­pé par des Papes qui sont la cause de l”« auto­des­truc­tion de l’Eglise » et y répandent « la fumée de Satan ». Évitant même de nous poser la ques­tion sur ce qu’ils sont, nous sommes bien obli­gés de nous poser des ques­tions sur ce qu’ils font et de consta­ter avec stu­peur que ces Papes intro­duisent la Révolution de 89 dans l’Eglise(1) avec sa devise, sa charte, direc­te­ment oppo­sées aux prin­cipes fon­da­men­taux de la foi catholique.

Cette bro­chure est éclai­rante sur les agis­se­ments de Jean-​Paul II conti­nua­teur de Paul VI.

Les faits sont devant nos yeux, qui illu­mi­nés par la foi catho­lique immuable, observent avec une dou­leur crois­sante l’Eglise catho­lique et Romaine mena­çant ruine totale. Faisant écho aux Papes d’a­vant 60 qui ont pro­phé­ti­sé sur les mal­heurs à venir de l’Eglise, si on ne les écou­tait pas et si l’on fai­sait fi de leurs condam­na­tions, fai­sant écho aux pro­phé­ties de Notre-​Dame de la Salette et de Notre-​Dame de Fatima, efforçons-​nous de recons­truire l’Église sur des prin­cipes éter­nels ensei­gnés par le Magistère de l’Eglise pen­dant près de vingt siècles, réprou­vant les erreurs de la Révolution libé­rale et moder­niste, quand bien même elles seraient ava­li­sées par ceux qui occupent le Siège de Pierre.

La décla­ra­tion que nous fai­sions le 21 novembre 1974 après la pre­mière visite Romaine est tou­jours d’ac­tua­li­té et nous devons la réaf­fir­mer après la seconde visite de 1987. La Rome moder­niste pour­sui­vant son œuvre de démo­li­tion de la foi et de la chré­tien­té, c’est un devoir de la répu­dier en nous atta­chant à la Rome de tou­jours, pro­cla­mant plus que jamais la néces­si­té du Règne uni­ver­sel de Notre-​Seigneur Jésus-​Christ et de Sa Sainte Mère, Marie Reine.

Pour réa­li­ser la venue de ce Règne, nous avons un besoin urgent d’é­vêques et de prêtres, de reli­gieux et de reli­gieuses qui n’ont qu’un nom sur les lèvres et un seul amour dans leur cœur : celui de Jésus-Christ.

(1) Mgr Lefebvre dans Ils l’ont décou­ron­né, Partie I : le libé­ra­lisme – Principes et appli­ca­tions Introduction, § 3 : « C’est là qu’un peu de réflexion peut aider le bon sens : si l’é­poque post-​conciliaire est domi­née par la révo­lu­tion dans l’Eglise, n’est-​ce pas tout sim­ple­ment parce que le Concile lui-​même l’y a intro­duite ? « Le Concile, c’est 1789 dans l’Eglise », décla­ra le car­di­nal Suenens. »

TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION.

PREMIERE PARTIE. Le Pape de la transformation.

- Chapitre I. Jean-​Paul II avant son élection.
- Chapitre II. Jean-​Paul II et ses pré­dé­ces­seurs Jean XXIII et Paul VI. Les papes du « rajeu­nis­se­ment » Vers un « huma­nisme plénier »
- Chapitre III. Jean-​Paul Il et Vatican II. La liber­té reli­gieuse. Une liber­té morale de la conscience indi­vi­duelle. Une liber­té sociale, un droit recon­nu par l’État. La col­lé­gia­li­té. La col­lé­gia­li­té à Vatican Il. « Aux sources du renou­veau » et la col­lé­gia­li­té. Le nou­veau code de droit canon. Le pape n’est plus obéi. L’oecuménisme. L’Eglise n’est plus l’u­nique moyen de salut. La recherche de l”« uni­té per­due » .L’oecuménisme au sens large. Les fruits du Concile. Jean-​Paul II pour­suit l’o­rien­ta­tion du Concile
- Chapitre IV. La pen­sée phi­lo­so­phique et théo­lo­gique de Jean-​Paul II. Quelques don­nées phi­lo­so­phiques et théo­lo­giques. Courants phi­lo­so­phiques contem­po­rains. La condam­na­tion des papes. Les remèdes. Courants théo­lo­giques contem­po­rains. Jean-​Paul II et les théo­lo­giens contem­po­rains. La for­ma­tion phi­lo­so­phique de Jean-​Paul II et ses écrits
- Chapitre V. Jean-​Paul Il et la franc-​maçonnerie.. Une reli­gion uni­ver­selle. Les papes condamnent la franc-​maçonnerie. L’orientation du Concile. L’attitude de Jean-​Paul Il. Conclusion.

DEUXIEME PARTIE. Jean-​Paul II et l’ordre surnaturel

- Chapitre I. Jean-​Paul II et les Chrétiens. Jean-​Paul Il et les pro­tes­tants. Jean-​Paul Il et Luther. Jean-​Paul II et Taizé. Jean-​Paul Il et l”« uni­té per­due ». Le pro­tes­tan­tisme enva­hit l’Eglise. Jean-​Paul II et les orthodoxes
- Chapitre II. Jean-​Paul II et les non-​chrétiens. Jean-​Paul II et le Judaïsme. Jean-​Paul Il et l’Islam. Jean-​Paul II et les reli­gions orien­tales. Jean-​Paul Il et l’inculturation
- Chapitre III. Le pan­théon d’Assise. « Assise » avant Assise. La réunion d’Assise. La dyna­mique d’Assise. Conclusion.

TROISIEME PARTIE. Jean-​Paul II et l’ordre naturel.

- L’ONU, une Babel moderne
– De l’euro-​socialisme au communisme
– La révo­lu­tion en marche
– Conclusion