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Pour « aider les catholiques à comprendre la foi des musulmans » (sic) , les évêques du Canada viennent d’annoncer la sortie d’une publication répondant aux « questions essentielles » que sont censés se poser les chrétiens d’outre atlantique…
Bien sûr il ne leur viendrait pas à l’esprit, Nostra Aetate oblige, de dénoncer cette fausse religion qui est le terreau des fondamentalistes musulmans qui massacrent ces mêmes chrétiens d’Orient avec ardeur en haine de Notre Seigneur !
Nul doute qu’il sera beaucoup demandé à ces épiscopes lorsqu’ils paraîtront devant leur Créateur.
La Porte Latine
La Conférence des évêques du Canada (CECC) a publié samedi 18 juillet une brochure qui « vise à aider les catholiques à mieux comprendre leurs voisins musulmans ». L’épiscopat canadien, est représentée au sein du Comité de liaison national des chrétiens et des musulmans (CLNCM), entend par là « favoriser la compréhension et le dialogue entre les diverses populations ».
Sous forme de réponses à des questions simples, cette brochure de huit pages présente successivement?: la nécessité pour les catholiques de connaître l’islam?; les origines de l’islam?; l’enseignement islamique et les cinq piliers ; les croyances partagées par les catholiques et les musulmans (un seul Dieu créateur, la résurrection des morts…) et les différences entre les deux. Les musulmans révèrent Jésus comme un prophète tandis que les catholiques adorent Jésus, Fils de Dieu ; en islam, Dieu fait connaître sa volonté tandis que dans le christianisme, Dieu ne transmet pas seulement sa volonté, il se donne lui-même…), etc.
Attention au piège des mots
« Il est important de prêter attention au piège des mots », souligne cette brochure, en rappelant que chrétiens et musulmans peuvent employer les mêmes termes (la prière, l’aumône ou le pèlerinage…) ou parler de la même personne (Abraham, Moïse, Jésus…) mais leur accorder un sens différent. « Il faut donc dans le dialogue avoir des discussions claires et ouvertes afin d’éviter les malentendus. »
La brochure du CECC offre également un aperçu de la genèse et de l’état actuel du dialogue interreligieux, à travers les quatre formes habituellement suggérées : celui « du vécu » ; « par l’action » les échanges théologiques entre experts ; le dialogue de l’expérience religieuse qui favorise la solidarité dans la prière.
L’avenir du monde dépend de la paix entre musulmans et chrétiens
Citant tour à tour Nostra Aetate, la Déclaration conciliaire sur les relations de l’Église avec les religions non-chrétiennes, notamment avec les musulmans, Jean-Paul II, lors d’un discours à Kaduna (Nigéria) en février 1982, ou Benoît XVI lors d’une visite de mosquée en Turquie en 2006, ou encore le pape François dans un discours à Ankara en novembre 2014, le document des évêques canadiens suggère ce que chacun peut faire pour contribuer au dialogue entre musulmans et chrétiens.
Ensemble, ils « constituent plus de la moitié de la population mondiale. Sans la paix et la justice entre ces deux communautés religieuses, il ne peut y avoir de paix significative dans le monde. L’avenir du monde dépend de la paix entre musulmans et chrétiens ». Créé il y a plus de quinze ans, le CLNCM s’est fait connaître à travers divers projets, tels que « Les familles rencontrent des familles » (jumelage entre familles musulmanes et chrétiennes invitées à mieux se connaître à travers l’action sociale) et « Le Souper de reconnaissance » (un musulman et un chrétien sont remerciés pour leur contribution à la compréhension entre musulmans et chrétiens). En mars 2015, le CLNCM avait organisé un colloque public sur « Les décisions dans les soins de fin de vie », en croisant les perspectives musulmanes et chrétiennes.
La CECC a publié cette nouvelle brochure dans le cadre d’une série appelée « Une Église en dialogue ». Les deux autres documents déjà publiés sont intitulés « L’engagement œcuménique catholique » et « Vers la restauration de l’unité entre les chrétiens. »
Source : La Croix/C. LE. (avec Apic)