Mes bien chers enfants,
C’est à vous surtout que je voudrais adresser quelques mots, à l’occasion de la réception du sacrement de confirmation, que je vais vous donner dans quelques instants.
Je suis bien certain que vous avez été parfaitement préparés par vos chers parents, par vos prêtres et que vous savez parfaitement ce qu’est le sacrement de confirmation.
Cependant je voudrais insister sur le fait que ce sacrement a été institué par Notre Seigneur Lui-même. Ce n’est pas l’Église qui a institué ce sacrement. Ce n’est pas un pape, ce n’est pas un concile, c’est Notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même.
Or vous savez que Notre Seigneur Jésus-Christ est Dieu. Donc c’est Dieu Lui-même qui a pris soin d’instituer ce sacrement de confirmation. Nous ne pouvons pas penser que ce sacrement n’est pas important. Pourquoi le Bon Dieu Lui-même a pris soin d’instituer les sept sacrements et parmi lesquels se trouve le sacrement de confirmation ?
Parce que précisément ce sacrement porte ce nom de confirmation. Pourquoi de confirmation ? Parce que cela vous confirme dans la grâce que vous avez reçue au jour de votre baptême.
Le jour de votre baptême vous avez reçu le Saint-Esprit. Cette fois-ci vous allez être confirmés en grâces, confirmés dans la réception des dons du Saint-Esprit. Vous allez le recevoir avec plus d’abondance. Votre cœur sera plus rempli de l’amour du Bon Dieu après le sacrement de confirmation. Et même votre cœur, votre âme, sera marquée d’un signe, un signe indélébile, c’est-à-dire qui ne sera jamais effacé. Les anges du Ciel, vos anges gardiens, après la confirmation, sauront que vous avez reçu le sacrement de confirmation. Votre âme est marquée comme elle a été marquée le jour du baptême ; elle va être marquée aussi après la confirmation.
Alors quand allez-vous recevoir cette grâce du sacrement de confirmation ?
Voici en quelques mots la cérémonie que je vais faire et qui n’est pas autre chose que la cérémonie que vos parents ont connue lorsqu’ils ont reçu le sacrement de confirmation. C’est la même cérémonie. C’est celle que j’ai connue, moi, quand j’étais enfant et que j’ai reçu le sacrement de confirmation. Et mes parents et mes grands-parents et vos parents et vos grands-parents ont tous reçu le sacrement de confirmation de la manière dont je vais vous le donner maintenant.
Par conséquent, je n’invente rien. Je n’ajoute pas un mot ; je ne change aucune cérémonie, aucun geste ; je vais faire exactement ce que l’Église a demandé pendant vingt siècles.
Alors vous pourrez être certains que ce sacrement est un sacrement qui va vous donner la grâce. Sinon il faudrait dire que pendant vingt siècles, ceux qui ont reçu le sacrement de confirmation se sont trompés et qu’ils n’ont pas reçu la grâce du sacrement. Ce n’est pas possible !
Alors voici quelles sont les cérémonies. Vous allez venir, accompagnés de vos parrain et marraine qui vont mettre leur main droite sur l’épaule droite des confirmands afin de bien montrer qu’ils se rendent responsables, eux aussi, de la grâce que vous allez recevoir.
Et vous allez d’abord entendre la prière que l’évêque va réciter sur vous en étendant les mains. L’évêque étend les mains, de ce geste qui signifie l’appel du pontife au Saint-Esprit pour descendre et prendre possession de votre âme d’une manière plus parfaite, plus complète encore que par le baptême. Et c’est pour cela que l’évêque nomme les sept dons du Saint-Esprit. Et vous répondrez avec la chorale qui répond aussi : Amen, amen, amen, c’est-à-dire oui, ainsi soit-il, qu’il en soit ainsi ; que les dons du Saint-Esprit descendent en moi, qu’ils descendent en nous. Vous répondrez amen de tout votre cœur.
Et puis ensuite, vous vous approcherez de l’évêque et c’est à ce moment-là que vous allez recevoir le sacrement de confirmation. Quand l’évêque impose sa main sur votre tête, signe votre front du signe de la Croix, avec le Saint Chrême, consacré le Jeudi Saint par l’évêque et qu’il récite les prières du sacrement de confirmation.
À ce moment-là précis, le Saint-Esprit descend dans votre âme. Oh, ce n’est pas long comme cérémonie. Vous savez bien que le Bon Dieu a créé le monde simplement par sa parole. Le Bon Dieu est tout-puissant. Il peut faire ce qu’il veut.
Alors puisque le Bon Dieu a voulu instituer ce sacrement par ce geste, par ces paroles, en un instant l’Esprit Saint descend dans votre âme. Et vous vous sentirez plus forts après le sacrement de confirmation. Vous aurez des forces plus grandes. Vous aimerez davantage le Bon Dieu ; vous serez davantage attachés à Notre Seigneur Jésus-Christ. Et vous serez davantage des soldats de Notre Seigneur Jésus-Christ, pour lutter contre le démon, contre tout ce qui peut vous entraîner dans le péché. Le démon fait tout ce qu’il peut pour arracher nos âmes. Il ne veut pas que nous allions au Ciel ; il veut que nous allions en enfer avec lui. Alors, le sacrement de confirmation, vous donne comme une armure. Vous êtes armés, vous serez plus forts pour lutter contre ce démon, l’ennemi de nos âmes.
Voilà ce que vous recevrez par le sacrement de confirmation. Et puis ensuite, l’évêque frappe votre joue. Pour montrer justement que vous êtes capables de résister, que vous êtes forts, que vous avez reçu une grâce qui vous rend forts contre les attaques du démon. C’est pour cela que l’évêque fait ce geste. Les épreuves, les difficultés que vous aurez au cours de votre vie chrétienne, eh bien, vous arriverez à les supporter, par la grâce du Saint-Esprit.
Et puis ensuite vous redescendrez à votre place. De nouveau l’évêque va réciter une prière ; vous demeurez à genoux. Et puis après cette prière, après la bénédiction de l’évêque, vous vous mettrez debout pour réciter votre profession de foi : le Je crois en Dieu, le Notre Père, le Je vous salue Marie.
Vous manifesterez par là que vous n’avez pas peur d’être catholique, d’être chrétien et que vous professez votre foi devant tout le monde. Ce n’est pas toujours facile ! Demandez à vos parents si c’est toujours si facile que cela de manifester son appartenance à Notre Seigneur Jésus-Christ. Ce n’est pas facile dans ce monde mauvais, dans ce monde qui nie Notre Seigneur Jésus-Christ, qui lutte contre Notre Seigneur Jésus-Christ. Eh bien même au détriment de choses que l’on peut avoir, même de sa réputation s’il le fallait. Eh bien, j’affirme que je suis chrétien et que je demeurerai chrétien jusqu’à la fin de mes jours. C’est ce que vous avez déjà dit au jour du baptême par la bouche de vos parrain et marraine. Eh bien maintenant, vous allez le faire vous-mêmes. Maintenant vous êtes suffisamment grands, vous connaissez vos prières et donc vous êtes bien capables de réciter le Je crois en Dieu, le Notre Père et le Je vous salue Marie, publiquement. Et toute l’assemblée va s’unir à vous, en souvenir de la confirmation que nous avons reçue.
Nous réciterons ces prières ensemble afin de manifester devant le monde, devant les saints Anges, devant le Ciel, notre foi catholique.
Voilà mes chers enfants, ce que l’évêque va faire dans quelques instants, afin que vous receviez la grâce de ce sacrement. Car on ne le reçoit qu’une seule fois dans sa vie, ce sacrement. On ne reçoit pas deux fois la confirmation. C’est pourquoi cette journée pour vous doit marquer dans votre vie. Cela doit être un point important dans votre vie, une étape, qui vous fait meilleur chrétien, chrétien plus fidèle aux enseignement de Notre Seigneur et de la très Sainte Vierge Marie.
Vous savez que les apôtres ont reçu le Saint-Esprit dans le Cénacle, ils entouraient la Vierge Marie. Et c’est l’enseignement de l’Église que les apôtres ont reçu cette grâce, par l’intermédiaire de la très Sainte Vierge Marie. La Vierge Marie était remplie du Saint-Esprit ; elle ne pouvait pas recevoir le Saint-Esprit davantage, la Vierge Marie. Alors elle qui était remplie du Saint-Esprit, elle a communiqué – par la grâce du Bon Dieu évidemment – elle a communiqué le Saint-Esprit aux apôtres qui l’entouraient. Et c’est par la Vierge Marie qu’ils ont reçu le Saint-Esprit et que les langues de feu se sont posées sur leur tête et ont signifié l’Esprit qu’ils recevaient.
Alors, vous aussi, par la grâce que vous allés recevoir ; vous la recevrez par la Vierge Marie. Alors soyez fidèles à la très Sainte Vierge Marie. J’espère que vous avez tous votre chapelet sur vous et que vous le récitez. Alors faites en sorte d’être bien dévots à la très Sainte Vierge Marie, aimez-la de tout votre cœur, comme vous aimez votre maman de la terre. Eh bien aimez aussi beaucoup et encore plus votre Maman du Ciel qui vous protège, qui veut vous donner toutes les grâces dont vous avez besoin.
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.