Sermon de Mgr Lefebvre – Pentecôte – 30 mai 1982

Mes bien chers amis,
Mes bien chers frères,

L’Église en cette belle fête de la Pentecôte mani­feste l’action de l’Esprit Saint sur les apôtres et, dans l’Écriture déjà, il était dit dans les psaumes :

Emittes Spiritum tuum et crea­bun­tur et reno­va­bis faciem terræ (Ps 103,10).

Et c’est bien ce qui est arri­vé, par l’effusion du Saint-​Esprit sur les apôtres, mar­quée par ces langues de feu qui signi­fiaient à la fois la Lumière de la foi et le feu de la cha­ri­té, le monde a été recréé ; le monde a été transformé.

Les apôtres eux-​mêmes ont été trans­for­més les pre­miers. Peu de temps encore, avant la Pentecôte, se trou­vant avec Notre Seigneur, avant son Ascension, ils étaient pré­oc­cu­pés par des sou­cis ter­restres, sou­hai­tant que Notre Seigneur réta­blisse le royaume d’Israël ici-bas.

En défi­ni­tive, ils n’avaient pas com­pris ; ils étaient encore aveugles ; ils étaient encore domi­nés par les suites du péché ori­gi­nel. L’Esprit Saint ne les avait pas encore éclai­rés. Mais, dès qu’ils ont reçu l’Esprit Saint, alors ils ont com­pris et il suf­fit d’entendre les dis­cours de saint Pierre après la Pentecôte pour com­prendre que désor­mais, pour eux, il n’y a plus qu’un nom qui sub­siste dans leur esprit, dans leur cœur, dans le pas­sé, dans l’avenir : Jésus. Ils prêchent Jésus-​Christ ; ils sont atta­chés à Jésus-​Christ désor­mais, à la vie, à la mort. Quoiqu’il arrive désor­mais, on ne les empê­che­ra plus de prê­cher Notre Seigneur. Emprisonnés, per­sé­cu­tés immé­dia­te­ment par les Scribes et les Pharisiens, parce qu’ils prêchent le nom de Jésus. Car s’est bien cela que leur disent les Scribes et les Pharisiens : « Ne prê­chez plus au nom de Jésus ».

Et les apôtres répondent : Non pos­su­mus non loqui (Ac 4,20) : « Nous ne pou­vons pas ne pas par­ler ». Et dès qu’ils sont libres ils recom­mencent à par­ler, à prê­cher Notre Seigneur Jésus-Christ.

Oui, car c’est Pierre qui le dit aus­si : Il n’y a qu’un nom par lequel le salut peut être don­né ici-​bas, c’est le nom de Jésus. Et toute leur vie et toute l’Histoire des pre­miers siècles ne sera que la pré­di­ca­tion de Notre Seigneur Jésus-​Christ et la per­sé­cu­tion. Le monde se révol­te­ra ; Satan sus­ci­te­ra des per­sé­cu­tions hor­ribles contre les chré­tiens, parce qu’ils sont chré­tiens ; parce qu’ils aiment Notre Seigneur Jésus-​Christ ; parce qu’ils pro­fessent la foi en Notre Seigneur Jésus-​Christ ; parce qu’ils veulent que le règne de Notre Seigneur Jésus-​Christ arrive. Et toute l’Histoire de l’Église depuis les apôtres, est sem­blable à celle des pre­miers siècles.

Sans doute, il y a eu des siècles de paix, des siècles où vrai­ment Notre Seigneur Jésus-​Christ a régné au moins sur une grande par­tie du monde. Les États étaient chré­tiens ; les princes étaient chré­tiens ; les ins­ti­tu­tions étaient chré­tiennes. Et l’Église, au cours de ces siècles a pu mani­fes­ter sa foi en Notre Seigneur Jésus-​Christ ; a pu pour­suivre le règne de Notre Seigneur Jésus-​Christ comme ce règne aurait dû com­men­cer et per­sé­vé­rer pen­dant toute l’Histoire de l’humanité.

Car Jésus est le Roi ; Jésus est le Créateur de cette huma­ni­té ; Jésus est le Créateur du monde ; Jésus est le Sauveur du monde et tous les hommes auraient dû s’incliner devant Notre Seigneur, res­pec­ter sa Volonté, Le prier, chan­ter ses louanges, s’unir à Lui, rece­voir son Corps, son Sang, rece­voir sa Vie, vivre de la vie de Notre Seigneur Jésus-​Christ. Cette vie a été celle des siècles de chrétienté.

Mais hélas, ces siècles n’ont pas pu conti­nuer au cours de cette Histoire de l’humanité. Et voi­ci que le démon sus­ci­tant à nou­veau des pro­phètes d’erreurs, a bou­le­ver­sé le règne de Notre Seigneur.

Et aujourd’hui on peut bien le dire : Ce sont les prin­cipes de Satan qui règnent ; ce sont les prin­cipes du monde qui dirigent le monde et non plus les prin­cipes de la chré­tien­té, les prin­cipes de Notre Seigneur Jésus-​Christ : le Décalogue, le Sermon sur la mon­tagne. Ce n’est plus vrai­ment l’amour de Dieu qui est dans le cœur des hommes, mais c’est l’amour du monde, l’amour des choses d’ici-bas.

Et alors le monde est de nou­veau dans la confu­sion, dans l’aveuglement, dans l’erreur. Nous devons dans ces cir­cons­tances, retrou­ver la foi des apôtres ; retrou­ver les prin­cipes qui ont diri­gé les apôtres, après qu’ils avaient reçu l’Esprit Saint. Car, nous aus­si, nous avons reçu l’Esprit Saint. Nous avons eu notre Pentecôte au jour de notre bap­tême ; nous avons eu notre Pentecôte au jour de notre confir­ma­tion ; nous avons eu notre Pentecôte chaque fois que nous rece­vons Notre Seigneur Jésus-​Christ dans nos cœurs.

Et vous, mes chers amis, vous avez eu votre Pentecôte, hier, vous qui avez été faits sous-​diacres, diacres, sur le che­min du sacer­doce. Et tous les sacre­ments nous donnent l’Esprit Saint et sont une effu­sion de l’Esprit Saint en nous. Par consé­quent, nous n’avons pas le droit de dire que les apôtres ont eu, eux, la joie et l’avantage d’avoir cette effu­sion du Saint-​Esprit en eux, mais que nous, nous ne l’avons pas eue. Si nous avons reçu le Saint-​Esprit, nous n’avons pas le droit d’échapper à cette influence et nous devons la rece­voir telle que les apôtres l’ont reçue et ne pas mettre d’obstacles à cette Pentecôte en nous. Et c’est parce qu’il y a trop d’obstacles en nous que l’Esprit Saint ne peut pas mani­fes­ter toute son action dans nos âmes. Si nous avions les dis­po­si­tions des apôtres, unis à la très Sainte Vierge Marie, eh bien les effets des dons du Saint-​Esprit seraient plus grands en nous et plus grands autour de nous.

Et quels sont ces effets par­ti­cu­liers ? Le pre­mier effet du Saint-​Esprit et des dons les plus éle­vés du Saint-​Esprit : la sagesse, l’intelligence, la science, c’est de chan­ter Dieu, de chan­ter Notre Seigneur Jésus-​Christ ; de chan­ter sa gloire, de chan­ter sa Création, de chan­ter sa cha­ri­té, son amour pour nous. Il a don­né son Sang ; Il a don­né sa vie pour nous. Comment ne chanterions-​nous pas des actions de grâces inces­santes, comme le dit si bien saint Paul : « Quoique vous fas­siez, chan­tez la gloire du Bon Dieu ; chan­tez des hymnes et des can­tiques ». C’est bien ce que dit saint Paul.

Cela, c’est la vie chré­tienne. Et cette vie chré­tienne s’est mani­fes­tée au cours des siècles. Oui les églises et nos cathé­drales ont reten­ti du chant des psaumes, du chant de tous ces can­tiques qui mani­fes­taient la gloire du Bon Dieu, qui mani­fes­taient l’action de grâces qui se trou­vait dans les cœurs.

Alors nous devons aus­si avoir ces sen­ti­ments en nous : chan­ter la gloire du Bon Dieu, mais il ne suf­fit pas de chan­ter la gloire du Bon Dieu, pour pou­voir la chan­ter réel­le­ment et de manière à ce qu’elle soit agréable à Dieu, nous devons aus­si faire péni­tence. Nous devons pré­ci­sé­ment chas­ser de nos cœurs, de nos âmes, tout ce qui est un obs­tacle à cet amour du Bon Dieu, à cette prière de Dieu, à cette louange de Dieu.

Et il y en a des obs­tacles en nous, hélas toutes les suites du péché ori­gi­nel. Alors nous devons faire péni­tence. C’est la Vierge Marie qui nous l’a dit aus­si. Elle l’a dit encore à Lourdes et par consé­quent, c’est encore vrai de notre temps : « Priez et faites péni­tence ». Oui, c’est le résu­mé de la vie chrétienne.

Mais encore, il ne suf­fit pas de prier ; il ne suf­fit pas de faire péni­tence, il faut accom­plir la volon­té du Bon Dieu. « Si vous m’aimez », dit Dieu, dit Notre Seigneur, « obser­vez mes com­man­de­ments » : Si dili­gi­tis me, man­da­ta, et ser­vate ea (Jn 14,15).

Il faut obser­ver les com­man­de­ments de Dieu et c’est peut-​être la chose la plus dif­fi­cile. Prier est rela­ti­ve­ment aisé ; faire péni­tence, à l’occasion est encore une chose peut-​être rela­ti­ve­ment facile. Mais faire tous les jours, à tout ins­tant de notre vie, la volon­té du Bon Dieu, qu’il n’y ait pas dans notre vie des moments qui ne soient pas à Dieu ; qui ne soient pas accom­plis selon la volon­té de Dieu, cela est beau­coup plus dif­fi­cile. Et c’est pour­tant (cela) la vie chrétienne.

Si nous vou­lons vrai­ment don­ner notre vie à Notre Seigneur Jésus-​Christ ; si nous vou­lons vrai­ment que Notre Seigneur Jésus-​Christ règne dans nos âmes, dans nos cœurs, dans nos intel­li­gences, il faut le prou­ver. C’est ce que dit Notre Seigneur : « Si vous m’aimez, prouvez-​le, en obser­vant mes commandements ».

Et alors, nous devons don­ner cette preuve d’amour à Notre Seigneur. Nous pou­vons pen­ser réel­le­ment qu’au cours des siècles, il y a eu des mil­lions et des mil­lions de bonnes familles chré­tiennes. Dans le silence, dans la dis­cré­tion, dans l’oubli, dans la mécon­nais­sance de ceux peut-​être qui entou­raient ces familles, ces familles ont accom­pli leur devoir, dans la prière, dans l’union à Dieu, dans l’amour, dans la cha­ri­té, dans la foi. Et c’est de ces familles que sont sor­ties tant et tant de voca­tions de prêtres, tant et tant de voca­tions de reli­gieux et de reli­gieuses, qui ont peu­plé les cou­vents, les monas­tères, les œuvres de cha­ri­té, les ins­ti­tu­tions de cha­ri­té, qui ont cou­vert le monde chrétien.

Toutes ces voca­tions sont sor­ties de familles pro­fon­dé­ment chré­tiennes, qui ont imi­té la pre­mière famille chré­tienne, la famille de la Sainte Vierge et de saint Joseph.

On n’a pas beau­coup enten­du par­ler de la vie de famille de la très Sainte Vierge et de saint Joseph, et cepen­dant elle a duré trente ans. Bien plus que la vie publique de Notre Seigneur. Ils ont accom­pli la volon­té du Bon Dieu. Et ain­si ils ont été choi­sis pour par­ti­ci­per aus­si à la gloire de Notre Seigneur. En cette période que nous vivons, où l’esprit du monde domine et tend à domi­ner toutes les familles et pénètre à l’intérieur de l’Église, pénètre à l’intérieur des sémi­naires, pénètre à l’intérieur de tous les cou­vents, de tous les monas­tères, de toutes les écoles catho­liques, de tout le monde chré­tien, détrui­sant ain­si peu à peu la chré­tien­té, les ins­ti­tu­tions chré­tiennes, tout ce que l’Église a fait, tout ce que le Saint-​Esprit avait réa­li­sé par l’Église, tout cela est inves­ti, tout cela est enva­hi ; tout cela est sou­mis à des influences mau­vaises, du démon. Il faut retrou­ver les prin­cipes de la chré­tien­té. Il faut revivre ces prin­cipes – simples – qui ne sont pas dif­fi­ciles : prière, péni­tence, accom­plis­se­ment de la volon­té du Bon Dieu, dans l’union à Notre Seigneur, dans l’union au Corps mys­tique de Notre Seigneur, avec toutes les âmes qui se donnent à Notre Seigneur Jésus-​Christ et évi­ter l’influence des faux prin­cipes de ce monde qui se répandent partout.

Le démon a inven­té des prin­cipes ambi­gus. Et lui aus­si, il sait qu’il ne faut pas trop com­pli­quer les prin­cipes à don­ner pour trom­per le monde, pour trom­per les esprits.

Alors il se sert lui aus­si, de for­mules simples : Liberté – Égalité – Fraternité. Formule ambi­guë qui trompe le monde. Ses prin­cipes : il a rem­pla­cé le Décalogue par les Droits de l’homme. Voilà des for­mules simples ; mais trom­peuses, fal­la­cieuses, qui sont faites pour contre­car­rer le Décalogue, pour détruire le Décalogue, pour détruire l’autorité de Dieu, pour détruire les familles. Et puis il a encore inven­té ces der­niers temps, en plus de ces droits de l’homme : la digni­té humaine.

Alors au nom de la digni­té humaine, on laisse la res­pon­sa­bi­li­té à la conscience. Chacun fait ce qu’il veut sous pré­texte de digni­té humaine ; sous pré­texte que les hommes sont des adultes. Que main­te­nant, à notre époque, tout le monde est adulte alors qu’autrefois on était encore dans un état d’enfance.

Or nous devons tou­jours nous rap­pe­ler ces prin­cipes : Il n’y a pas de droits de l’homme, il y a le Décalogue, c’est-à-dire les com­man­de­ments de Dieu, la sou­mis­sion à l’autorité de Dieu, la sou­mis­sion à l’autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Il n’y a pas de digni­té humaine, il y a la digni­té chré­tienne. Il n’y a pas de digni­té humaine, cela n’existe pas. Il n’y a de digni­té que chré­tienne. Dans la mesure où nous avons une rela­tion avec Notre Seigneur Jésus-​Christ, nous sommes dignes. Dans la mesure où nous n’avons pas de rela­tion avec Notre Seigneur Jésus-​Christ, nous ne sommes pas dignes. La meilleure preuve c’est que ceux qui ne seront pas atta­chés à Notre Seigneur Jésus-​Christ, dans son Corps mys­tique, n’iront pas au Ciel. Ils iront en enfer. Seuls iront au Ciel ceux qui seront unis au Corps mys­tique de Notre Seigneur.

C’est Notre Seigneur Lui-​même qui l’a dit : « Je suis la vigne, Je suis le cep et vous êtes les sar­ments. Celui qui ne sera pas rat­ta­ché à moi, sera jeté au feu ».

« Vous ne pou­vez rien faire sans moi. Personne ne va à mon Père sans pas­ser par moi ». C’est Notre Seigneur qui l’a dit. Ce n’est pas un pape, ce n’est pas l’Église, ce ne sont pas les évêques, c’est la doc­trine même de l’Église.

Alors il n’y a pas de digni­té humaine. C’est une digni­té inven­tée par le diable. Il n’y a que la digni­té chrétienne.

Et puisque tous les hommes sont encore sus­cep­tibles de deve­nir chré­tiens, si le Bon Dieu le per­met, par des cir­cons­tances par­ti­cu­lières, par des mis­sion­naires, par une conver­sion, par une grâce par­ti­cu­lière, alors nous devons res­pec­ter ces per­sonnes et prier pour elles afin qu’un jour elles deviennent chrétiennes.

Mais s’il était vrai qu’il y ait une digni­té humaine, alors les démons seraient éga­le­ment dignes, parce qu’ils ont encore l’essence angé­lique ; ils ont l’essence humaine, donc ils seraient encore dignes.

Et puis le troi­sième prin­cipe moderne, c’est celui de la liber­té reli­gieuse où l’on met l’erreur et la Vérité sur le même pied. Cela aus­si est abso­lu­ment contraire à l’Esprit Saint.

L’Esprit, est un Esprit de Vérité, que nous rece­vons et non pas l’esprit de l’erreur. L’erreur est oppo­sée abso­lu­ment à l’Esprit Saint. C’est pour­quoi, per­sonne ne peut se sau­ver par l’erreur. Personne ne peut se sau­ver par une fausse reli­gion. La fausse reli­gion, c’est une reli­gion erro­née, une reli­gion qui est dans l’erreur, qui est donc oppo­sée à la Vérité de l’Esprit Saint. Comment les âmes pourraient-​elles se sau­ver par l’erreur ? Elles ne peuvent pas se sau­ver par l’erreur ; elles ne peuvent se sau­ver que par la Vérité.

Or ce sont des prin­cipes main­te­nant : ces prin­cipes des droits de l’homme, ces prin­cipes de la digni­té humaine, ces prin­cipes de la liber­té reli­gieuse, où toutes les reli­gions sont mises sur le même pied. Il n’y a plus de fausses reli­gions ; tous ces gens sont des frères, sont des frères sépa­rés, sont des frères… Tout cela est faux ! Ce sont des prin­cipes dia­bo­liques, qui ne sont pas conformes à la Vérité de l’Esprit Saint.

Alors nous ne devons pas les accep­ter. Nous devons les repous­ser et nous devons prê­cher l’Évangile véri­table et non pas ce faux évan­gile de la révo­lu­tion, ce faux évan­gile du pro­tes­tan­tisme et de ceux qui ont répan­du les erreurs afin de trom­per les âmes et de les entraî­ner en enfer.

Voilà ce que nous devons prendre comme réso­lu­tion : ne pas nous lais­ser influen­cer par ces prin­cipes qui sont actuel­le­ment dif­fu­sés, même à l’intérieur de l’Église et dont trop sou­vent même, les évêques, dans les docu­ments même romains où nous trou­vons des allu­sions constantes à ces divers principes.

Sans doute on les cor­rige ; on y met une cer­taine atté­nua­tion, mais le seul fait de les uti­li­ser, semble leur don­ner une cer­taine authen­ti­ci­té et une valeur véri­table. C’est cela qui est dan­ge­reux, même si on les cor­rige. On ne peut pas se ser­vir des prin­cipes qui ont été inven­tés par le diable et qui sont fon­ciè­re­ment faux.

Demandons aujourd’hui à l’Esprit Saint, de nous don­ner cette Lumière, cette lumière de la Vérité qui doit tou­jours éclai­rer nos âmes, demandons-​Lui, de nous don­ner ces dons de sagesse, d’intelligence, de science, afin d’éclairer nos âmes et nos esprits et de n’avoir dans nos cœurs que le désir de ser­vir la Vérité, de ser­vir Notre Seigneur Jésus-Christ.

Demandons aus­si à la très Sainte Vierge Marie de nous aider à vivre comme elle a vécu, dans la prière, dans le renon­ce­ment, et dans l’accomplissement de la volon­té du Bon Dieu.

Alors nous serons vrai­ment des enfants de Dieu et nous serons rem­plis comme elle du Saint-Esprit.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-​Esprit. Ainsi soit-il.

Fondateur de la FSSPX

Mgr Marcel Lefebvre (1905–1991) a occu­pé des postes majeurs dans l’Église en tant que Délégué apos­to­lique pour l’Afrique fran­co­phone puis Supérieur géné­ral de la Congrégation du Saint-​Esprit. Défenseur de la Tradition catho­lique lors du concile Vatican II, il fonde en 1970 la Fraternité Saint-​Pie X et le sémi­naire d’Écône. Il sacre pour la Fraternité quatre évêques en 1988 avant de rendre son âme à Dieu trois ans plus tard. Voir sa bio­gra­phie.