Sermon de Mgr Lefebvre – Pâques – 15 avril 1990

Mes bien chers amis,
Mes bien chers frères,

Je vous invi­te­rai à relire avec moi l’oraison de cette belle fête de Pâques, dans laquelle il est dit : « Ô Dieu, qui en ce jour, par votre Fils unique, nous avez rou­vert la porte du Ciel… » Dieu qui par son Fils unique nous a aujourd’hui rou­vert les portes du Ciel.

Est-​ce que nous avons suf­fi­sam­ment dans nos pen­sées, dans nos pré­oc­cu­pa­tions, la vision du Ciel ? S’il est un jour où il est bon, et où il est aisé en quelque sorte, de mon­ter jusque dans ces régions qui nous attendent, ces régions qui sont faites pour nous.

Tous les jours, nous avons, par­mi nos amis, par­mi nos connais­sances, des per­sonnes qui fran­chissent la limite de ce monde tem­po­rel, pour entrer dans ce monde éternel.

S’il est un jour où nous avons besoin de médi­ter un peu sur cette bien­heu­reuse éter­ni­té, c’est bien en cette fête de Pâques, où Jésus, res­sus­ci­tant, nous mani­feste même cor­po­rel­le­ment, exté­rieu­re­ment, la beau­té, la gran­deur, la subli­mi­té et la splen­deur de l’éternité.

En effet, en ce jour, Jésus mon­tant au Ciel avec son Âme res­plen­dis­sante de lumière et com­mu­ni­quant à son Corps la splen­deur de l’éternité, IL entraîne avec Lui tous ceux qui depuis Adam et Ève, jusqu’au bon lar­ron ont été des justes. Jusqu’alors, ils atten­daient le Sacrifice de Notre Seigneur. Ils atten­daient que Notre Seigneur ouvre les portes du Ciel. Le Ciel n’était pas ouvert. Hélas par la déso­béis­sance de nos pre­miers parents, le Ciel était fer­mé, fer­mé pour toute l’humanité. Il a fal­lu la mort, la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-​Christ, de Dieu Lui-​même, pour rou­vrir les portes du Ciel.

Et alors, ces justes ont rejoint Notre Seigneur dans cette bien­heu­reuse éternité.

Notre Seigneur nous a aver­tis. Tout au cours de son ensei­gne­ment, pen­dant ses trois années de vie publique. Il n’a pas man­qué de nous ensei­gner, qu’il n’y avait pas que des justes, hélas, hélas.

Parmi toute cette huma­ni­té, qui a vécu depuis Adam et Ève, jusqu’au bon lar­ron, jusqu’à la Résurrection de Notre Seigneur, que d’âmes se sont oppo­sées à la loi de Dieu. Que d’âmes n’ont pas vou­lu adhé­rer aux véri­tés que le Bon Dieu nous a mises dans nos esprits, dans nos cœurs, devant toute cette Création qui nous entoure. Il était nor­mal que nous nous éle­vions vers le Créateur, vers Celui qui a fait toutes choses, Celui qui nous a faits. Mais non, hélas, les hommes se sont atta­chés aux biens de ce monde, aux biens pas­sa­gers, mépri­sant les biens éter­nels. Alors, oui, ils se sont sépa­rés de Dieu et par­mi même le Peuple élu, par­mi Israël.

Que d’oppositions à la venue du Messie. Cette oppo­si­tion, Notre Seigneur Lui-​même l’a subie, puisque ce sont les membres du Peuple élu, du Peuple qui devait aller, dans son ensemble, dans la bien­heu­reuse éter­ni­té, ce sont ses membres qui L’ont cru­ci­fié, qui se sont oppo­sés à Lui d’une manière déter­mi­née, vio­lente, refu­sant l’annonce du Messie, refu­sant les preuves que Notre Seigneur avait don­nées de sa divinité.

C’est le Grand Prêtre, déchi­rant ses vête­ments et disant : « Qu’avons-nous encore besoin de témoi­gnages, il vient de blasphémer ».

Mais, blas­phé­mer com­ment ? Blasphémer en disant qu’il était Dieu. Blasphémer en disant qu’il était le Messie. Ils auraient dû tous se pros­ter­ner, s’agenouiller devant Notre Seigneur Jésus-​Christ en disant : Vous êtes le Messie. C’est vous la Voie. C’est vous qui ouvrez les portes du Ciel. Nous vou­lons vous suivre pour entrer au Ciel avec vous. C’est vous. Celui qui a été pro­mis à Israël et à toutes les nations. Mais non, ils se sont oppo­sés à Lui, radi­ca­le­ment. Et même en cette jour­née de la Résurrection. Alors que s’il y avait un acte qui prou­vait la divi­ni­té de Notre Seigneur, c’était bien sa Résurrection. Ils auraient pu se conver­tir à ce moment-​là, au moins avoir la sim­pli­ci­té, l’humilité de dire : Nous nous sommes trom­pés. Nous avons accom­pli un déi­cide. Nous devons prier le Seigneur de nous par­don­ner ce péché. Nous recon­nais­sons que sa Résurrection nous mani­feste évi­dem­ment qu’il était Dieu.

Mais non seule­ment cela, ils ont payé les témoins de sa Résurrection pour dire que pen­dant qu’ils dor­maient – les gardes – les apôtres étaient venus enle­ver le corps de Notre Seigneur : men­tant effron­té­ment, sachant par consé­quent que Notre Seigneur était res­sus­ci­té, car les gardes sont venus leur dire.

Pour qu’ils aient payé les gardes pour qu’ils mentent, il fal­lait bien que les gardes leur aient dit : Le Seigneur est res­sus­ci­té. Nous L’avons vu dans sa splen­deur. Il est mon­té. Il est par­ti. Il est au Ciel.

Alors ils ont répan­du ce bruit que les apôtres étaient venus le cher­cher pen­dant qu’ils dor­maient. Et saint Augustin nous dit – avec une cer­taine malice, un cer­tain sou­rire – dans les leçons que nous avons lues à l’occasion des Matines de ces jours : « Mais com­ment ont-​ils pu savoir que les dis­ciples sont venus cher­cher le Corps de Notre Seigneur, puisqu’ils dor­maient ». Et en effet !

Mais la malice des hommes est telle, que même les argu­ments les plus écla­tants, même les argu­ments les plus convain­cants, sont refu­sés. Et alors, nous devons nous deman­der main­te­nant : Depuis que Notre Seigneur est res­sus­ci­té, qu’a fait l’humanité ? Est-​ce que les hommes se sont regrou­pés autour de Notre Seigneur pour L’adorer et Le remer­cier, lui deman­der ses grâces ; se conver­tir à Lui ? Hélas, mes bien chers frères, vous êtes témoins vous-​mêmes. La divi­sion conti­nue ; conti­nue dans l’humanité.

Et si cette divi­sion n’était que tem­po­relle, si nous disions : Oui, nous savons bien qu’au cours de cette vie ter­restre, beau­coup d’hommes mal­heu­reu­se­ment, s’éloignent de Notre Seigneur, s’éloignent de sa Loi. Mais au moins, à la mort, ils retrouvent la lumière et ils se rendent compte de leurs erreurs et ils demandent par­don à Dieu et ils rentrent au Ciel.

Mais ce n’est pas cela. (Monseigneur répète) Ce n’est pas cela. Et Notre Seigneur nous en est témoin. Il L’a dit et répé­té : il y a un Ciel et il y a un enfer. Nous ne pou­vons pas nier ; ce serait nier ce que Notre Seigneur Jésus-​Christ Lui-​même a affir­mé d’une façon solen­nelle et maintes et maintes fois.

Alors, bien sûr, ceux qui sont pétris des idées modernes disent : Oui, il y a un enfer, mais il n’y a per­sonne en enfer. Oui, mais la misé­ri­corde du Bon Dieu fera en sorte que ceux qui sont en enfer seront très peu nom­breux. Peut-​être même un jour ils se conver­ti­ront, même le diable se conver­ti­ra et tout le monde sera réuni dans l’éternité bienheureuse.

De l’imagination et des men­songes qui sont néfastes ! Parce que pré­ci­sé­ment la crainte de l’enfer, garde les hommes dans l’observance des com­man­de­ments de Dieu. Car c’est cela voyez-​vous qui est essentiel.

Qu’est-ce qui a per­mis à Notre Seigneur de rou­vrir les portes du Ciel, portes du Ciel qui étaient fer­mées, fer­mées pour­quoi ? Par la déso­béis­sance de nos pre­miers parents. Nos pre­miers parents ont déso­béi ouver­te­ment à Dieu et ils nous ont fer­mé les portes du Ciel. Notre Seigneur a rou­vert les portes du Ciel par son obéissance :

Obediens usque ad mor­tem, mor­tem autem Crucis (Ph 2,8)

Obediens : obéis­sant jusqu’à la mort de la Croix. Et toute sa vie a été un acte d’obéissance, de sou­mis­sion à la volon­té du Bon Dieu.

Dans la pre­mière antienne de Matines, de ce matin de Pâques – une belle antienne – il est dit : Ego sum qui sum : Je suis Celui qui est. Dieu affirme sa Toute Puissance. Tous les élus lui doivent d’être, d’exister. Tous les êtres qui existent, lui doivent d’être. Parce qu’il est la source de l’Être : Je suis Celui qui est. Qui donne l’être à tout, à toutes les créa­tures. Consilium meum, non est pax impiis (Is 48, 22) : Je ne suis pas avec les impies. Avec ceux qui renient Dieu, avec ceux qui me renient. Mais ma volon­té est dans l’observance de la Loi. Dans l’obéissance à la Loi, se trouve ma volonté.

Voyez quelques paroles brèves, mais com­bien éclai­rantes ! Tout est là : Dieu est Dieu. Nous ne chan­ge­rons pas Dieu.

Dieu nous a créés pour être obéis­sants à sa Loi. Il nous a don­né une loi, une manière d’utiliser les biens qu’il nous a don­nés : notre intel­li­gence, notre volon­té, notre cœur, notre corps, tout est réglé par la loi du Bon Dieu. C’est nor­mal, pour arri­ver au but qui doit être le nôtre : l’éternité, l’éternité bienheureuse.

Donc c’est l’obéissance à cette Loi, à cette volon­té du Bon Dieu tel que la très Sainte Vierge l’a fait. Quel beau modèle que la très Sainte Vierge : Fiat, Fiat secun­dum ver­bum tuum : « Qu’il soit fait selon votre parole ». C’est toute la vie de la très Sainte Vierge, cette obéis­sance à la volon­té du Bon Dieu.

Et c’est cela l’esprit catho­lique. L’esprit catho­lique est pro­fon­dé­ment un esprit d’obéissance, une obéis­sance radi­cale, totale à la loi du Bon Dieu. Le catho­lique répète tous les jours, maintes fois : « Que votre volon­té soit faite sur la terre comme au Ciel ». Et non pas que ma volon­té soit faite. Mais que votre volon­té soit faite sur la terre comme au Ciel. Par consé­quent c’est dans cet esprit-​là que nous devons – pour suivre Notre Seigneur Jésus-​Christ – vivre et arri­ver aux portes du Ciel qui nous seront ouvertes.

Et c’est pré­ci­sé­ment ce pour­quoi, mes bien chers frères, nous avons des dif­fi­cul­tés avec Rome. Pourquoi reve­nir sur ce sujet, me direz-​vous, c’est un sujet trop triste. Mais non ! IL faut être dans la Vérité. Il faut savoir ce que nous fai­sons et nous avons et nous espé­rons que nous le fai­sons en toute conscience devant Dieu Lui-​même et pour obéir à Dieu, pour demeu­rer dans l’obéissance pré­ci­sé­ment. Parce que l’esprit nou­veau qui a souf­flé dans la Sainte Église, est un esprit de déso­béis­sance, voyez-​vous. Et c’est à cela que nous nous oppo­sons. Nous sommes contre la déso­béis­sance. La déso­béis­sance c’est ce qui a per­du les hommes et ce qui nous a fer­mé les portes du Ciel.

Or, tout l’esprit du concile est un esprit qui porte à la déso­béis­sance. Pourquoi ? Parce que l’on exalte la conscience, la conscience de l’homme. L’homme a sa conscience et c’est sa conscience qui doit régir. – Mais pas du tout ! Le Bon Dieu a don­né une conscience aux hommes pour connaître la loi et obéir à la loi. Et non pas pour faire ce qu’il veut. Et non pas se faire sa loi à lui-même.

Or main­te­nant, on exalte la conscience, la res­pon­sa­bi­li­té. Les hommes sont res­pon­sables. Alors, étant don­né qu’ils sont res­pon­sables, ils font ce qu’ils veulent. Ils disent : J’ai ma res­pon­sa­bi­li­té ; j’ai ma conscience ; je sais ce que je veux ; je sais ce que je fais. Personne n’a rien à voir dans ma conscience.

Dieu voit votre conscience. Dieu vous a don­né la loi. Vous n’avez pas le droit de vous oppo­ser à la loi de Dieu. Vous la connaissez.

On exalte l’homme. L’homme devient le centre du monde. Comme si ce n’était pas Dieu qui était le centre de toutes choses et vers lequel nous devons aller.

Alors on exalte les droits de l’homme, la théo­lo­gie de la libé­ra­tion : liber­té, liber­té. La libé­ra­tion, l’indépendance. Toutes ces choses sont mau­vaises, fon­ciè­re­ment mauvaises.

Elles sont dia­bo­liques. C’est l’écho des paroles de Satan à Ève et à Adam et qui ont per­du Ève et nos pre­miers parents. Des paroles comme celles-​ci jettent dans le péché des mil­lions de chré­tiens, de catho­liques, Oui, ce mau­vais esprit qui souffle d’indépendance du règne de la conscience per­son­nelle, de la liber­té per­son­nelle, de la libé­ra­tion, fait tom­ber dans le péché des mil­lions de catholiques.

Aussi nous ne vou­lons pas suivre ce mou­ve­ment ; nous ne vou­lons pas suivre cet esprit. Ce n’est pas l’esprit de Dieu ; ce n’est pas l’Esprit Saint, (c’est) un esprit de déso­béis­sance, un esprit d’indépendance.

Nous sommes dépen­dants tota­le­ment de Dieu. C’est Lui qui nous a faits. Il nous a don­né une loi, nous devons la suivre. La loi d’amour, la loi de cha­ri­té, c’est cela qu’Il a mis dans nos cœurs : Aimer Dieu, aimer son pro­chain. Tout se ramène à cela. Quelle loi magni­fique ! Peut-​il y avoir une loi plus belle qu’aimer Dieu et aimer son pro­chain pour Dieu ?

Et tout sera amour dans le Ciel. Tout sera cha­ri­té dans le Ciel. Cette loi régne­ra par­tout. C’est d’ailleurs la loi de Dieu Lui-​même. Dieu est cha­ri­té. C’est ce que dit l’Évangile : Dieu est cha­ri­té. Et c’est cette loi de cha­ri­té que Dieu a mis dans nos cœurs, dans nos âmes, dans nos consciences.

Et cette loi de cha­ri­té est très sévère. On n’a pas à s’en écar­ter. Si l’on s’écarte de cette loi de cha­ri­té, on tombe dans l’opposition au Ciel et à l’éternité bien­heu­reuse et alors il y a l’enfer. Il res­te­ra deux groupes. Il y a le Purgatoire, mais le Purgatoire est une voie pour aller au Ciel. À la fin du monde, lorsque Dieu aura déci­dé que le der­nier de ses élus est né, le temps sera ter­mi­né. Les astres s’arrêteront dans leur course. Les anges vien­dront, son­ne­ront de la trom­pette et les corps res­sus­ci­te­ront. Les corps de ceux qui sont main­te­nant au Ciel, qui sont aus­si, hélas, en enfer. Les corps res­sus­ci­te­ront et vien­dra le juge­ment géné­ral, Jugement géné­ral que saint Thomas explique : Une lumière par­ti­cu­lière sera don­née à chaque âme pour voir à tra­vers les âmes et les corps res­sus­ci­tés, tout ce que les per­sonnes, les hommes, auront fait au cours de leur vie, et juge­ront par le fait même, par rap­port à la loi de Dieu, ceux qui sont dans le péché et ceux qui sont dans l’obéissance.

Ce sera le juge­ment géné­ral. Et alors les anges regrou­pe­ront les élus à la droite du Seigneur et les dam­nés à la gauche du Seigneur. Et Notre Seigneur pro­non­ce­ra les paroles qu’il a pro­non­cées dans l’Évangile : « Venez les bénis de mon Père, rece­vez le royaume que je vous ai préparé ».

« Allez mau­dits, au feu de l’enfer éter­nel ». Eh oui, c’est cela. Voilà l’Histoire de l’humanité. Voilà com­ment se ter­mi­ne­ra notre histoire.

L’histoire à laquelle nous par­ti­ci­pe­rons tous, cha­cun per­son­nel­le­ment. Nous sommes tous concer­nés indi­vi­duel­le­ment. Nous ne pou­vons pas nous sau­ver pour notre voi­sin. Et ce n’est pas notre voi­sin qui nous sau­ve­ra. Nous, per­son­nel­le­ment, nous aurons à répondre de notre vie, de notre âme. Nous sommes donc concer­nés au plus haut point.

Et voi­là ce que nous rap­pelle la Résurrection de Notre Seigneur. Cette ouver­ture sur l’éternité, sur l’éternité bienheureuse.

Ah ! Nous vou­drions bien, mes bien chers frères, et je suis sûr que vous êtes tout à fait de mon avis, que nos amis qui nous ont quit­tés récem­ment – je pense ain­si au bon Père Barrielle qui aimait tant vous par­ler d’ici, de cette chaire, avec sa foi, avec un cou­rage et un zèle extra­or­di­naire – nous vou­drions bien que le Père Le Boulch qui nous a quit­tés il y a quelques mois seule­ment ; le bon Maître Lovey, nous vou­drions bien qu’ils viennent ici, qu’ils viennent à ma place et qu’ils viennent nous dire ce qui se passe là-​haut, ce qu’est l’éternité qu’ils voient maintenant.

Ils la réa­lisent. Nous vou­drions bien qu’ils viennent.

Mais vous connais­sez la parole du Seigneur au riche qui se trouve en enfer et qui demande avec sup­pli­ca­tion à Abraham de bien vou­loir envoyer quelqu’un du Ciel. Que Lazare qui est au Ciel, aille aver­tir ses frères. – « Si quelqu’un vient du Ciel, ils se conver­ti­ront ». – Et Abraham répond : « non, s’ils n’écoutent pas la Loi et les Prophètes, s’ils n’écoutent pas les prêtres, ils ne se conver­ti­ront pas même si quelqu’un vient du Ciel ».

Alors, il nous reste à accep­ter la loi du Bon Dieu, à imi­ter ceux qui sont nos modèles et à imi­ter par­ti­cu­liè­re­ment – et à deman­der l’intercession de –notre bonne Mère du Ciel, la très Sainte Vierge, pour que nous la sui­vions dans l’éternité.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-​Esprit. Ainsi soit-il.

Fondateur de la FSSPX

Mgr Marcel Lefebvre (1905–1991) a occu­pé des postes majeurs dans l’Église en tant que Délégué apos­to­lique pour l’Afrique fran­co­phone puis Supérieur géné­ral de la Congrégation du Saint-​Esprit. Défenseur de la Tradition catho­lique lors du concile Vatican II, il fonde en 1970 la Fraternité Saint-​Pie X et le sémi­naire d’Écône. Il sacre pour la Fraternité quatre évêques en 1988 avant de rendre son âme à Dieu trois ans plus tard. Voir sa bio­gra­phie.