Dans un souci œcuménique de conciliation avec les protestants, la réforme du rite de la messe promulguée en 1969 par Paul VI a marqué une régression certaine par rapport aux précisions données par le magistère, depuis le concile de Trente jusqu’à Pie XII. Le Novus Ordo Missae – ou nouvelle messe – est illégitime et néfaste en tant qu’il est privé des explicitations nécessaires à l’expression intègre de la foi catholique.
Le cardinal De Donatis a donné ses directives. Sans surprise, l’application est rigoureuse et même au-delà.
Le nouveau préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements affirme dans une lettre que la messe traditionnelle a été « abrogée par le pape saint Paul VI ».
L’examen des arguments apportés par les défenseurs de l’obligation du rite de Paul VI manifeste clairement la fausseté de leur démonstration.
Le motu proprio Traditionis custodes relance la guerre liturgique contre la messe traditionnelle, mais elle est perdue d'avance.
La Révolution en veut toujours plus. Dans la cité comme dans l’Église, elle broie ceux qui en acceptent les règles.
Prétendre que la liturgie de l’offertoire est un ajout inutile, c’est ne rien comprendre à la réalité profonde de la messe catholique.
Les protestants nient, c’est là leur hérésie dans ce domaine, que la messe constitue un sacrifice propitiatoire.
Le Missel de Paul VI a rendu obscur et ambigu ce que le Missel de saint Pie V avait rendu explicite et clarifié.
Fréquenter la messe traditionnelle éloigne du concile, quelques faits d'expérience le manifestent.
Le formel est le rassemblement du "peuple de Dieu", la messe n'est qu'une circonstance de lieu. Là est l'essentiel de la réforme voulue par Vatican II.
L’intention de Paul VI est parfaitement claire. Le missel de saint Pie V devient un mal toléré.
La nouvelle messe n’a pas été le fruit d’une création spontanée.
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