Analyse du Décret Perfectæ caritatis du 28 octobre 1965

Accès au décret Perfectæ caritatis

Historique du décret Perfectæ caritatis

Jamais concile œcu­mé­nique n’avait accor­dé autant d’importance aux reli­gieux. Non seule­ment ils étaient nom­breux à par­ti­ci­per acti­ve­ment à ce concile, mais le sujet est reve­nu plu­sieurs fois dans l’aula.

Préparation du texte

Plusieurs demandes avaient été for­mu­lées avant le concile, lors des consul­ta­tions auprès des évêques. L’ensemble fut réca­pi­tu­lé en trois sec­tions : le sta­tut des reli­gieux (voca­tion, nou­veaux ins­ti­tuts….), les ins­ti­tu­tions reli­gieuses (for­ma­tion, études, habits…) et le gou­ver­ne­ment des reli­gieux (supé­rieurs, pri­vi­lèges…). L’importance du sujet fit que plu­sieurs textes abor­dèrent le sujet des reli­gieux. En effet, la consti­tu­tion Lumen Gentium leur consacre un cha­pitre entier. Dans le décret sur la charge pas­to­rale des évêques dans l’Eglise (Christus Dominus) il est aus­si fait men­tion des reli­gieux. Mais cela ne suf­fi­sait pas encore.

Le Concile n’était pas encore ouvert que la com­mis­sion pré­pa­ra­toire, pré­si­dée par le car­di­nal Valeri, s’était déjà mise au tra­vail et avait rédi­gé un pre­mier sché­ma assez long et inti­tu­lé De sta­ti­bus per­fec­tio­nis acqui­rendæ. Il fai­sait cent dix pages ! c’était cepen­dant bien trop long.
En novembre 1962, le Conseil de Présidence du concile deman­da alors une réduc­tion de ce sché­ma. Le nou­veau texte fut revu et abré­gé confor­mé­ment aux consignes, si bien qu’en avril 1963 ce texte ne conte­nait plus que trente-​quatre pages. Malgré tout, une grande insis­tance était don­née à une réno­va­tion adaptée…

Pourtant le der­nier texte fut encore jugé trop long. La com­mis­sion cen­trale deman­da qu’on le rédui­sît à quelques pro­po­si­tions seule­ment. Ce qui fut fait car le 27 avril 1964 le sché­ma était réduit à sa plus simple expres­sion. Quatre pages suf­fi­saient à le conte­nir : en tout, une ving­taine de propositions.

Discussion du texte

La pré­pa­ra­tion ache­vée, les dis­cus­sions pou­vaient com­men­cer. Elles se dérou­lèrent lors de la troi­sième ses­sion, du 10 au 12 novembre 1964. Vingt-​six ora­teurs inter­vinrent et le débat fut vif, mais bref.

Lorsqu’on por­ta ensuite au vote cha­cune des pro­po­si­tions, les Pères conci­liaires deman­dèrent une quan­ti­té de modi­fi­ca­tions : on n’en comp­ta pas moins de qua­torze mille ! Mais la com­mis­sion pour les reli­gieux les étu­dia toutes et modi­fia en consé­quence le texte, désor­mais long de vingt-​cinq para­graphes sur une petite dizaine de pages. Ce der­nier né fut lar­ge­ment approu­vé et pro­mul­gué par le pape le 28 octobre 1965.

Le décret n’était qu’un pre­mier pas. Il fal­lait ensuite le mettre en appli­ca­tion. Pour ce faire, le pape Paul VI publia le 6 août 1966 un motu pro­prio, Ecclesiæ sanctæ [NDLR de LPL : en latin], avec lequel il publia quelques normes ou direc­tives. Les ordres, congré­ga­tions ou ins­ti­tuts n’avaient plus qu’à réunir un chapitre.

Analyse

Le décret Perfectæ cari­ta­tis est le seul qui, dans son titre[1], men­tionne expli­ci­te­ment un pro­gramme de réno­va­tion. Ce n’est pas peu dire !

Vous avez dit charité ou sainteté ?

Dès les pre­mières lignes, ce texte crée un malaise indé­fi­nis­sable. Les for­mules vagues et les non-​dits sont suf­fi­sam­ment révé­la­teurs d’un nou­vel esprit. Cet esprit engendre une nou­velle défi­ni­tion de la vie religieuse.

Le décret se place immé­dia­te­ment et expli­ci­te­ment sous la lumière de Lumen Gentium. Ce n’est pas un petit détail. La consti­tu­tion Lumen Gentium avait effec­ti­ve­ment abor­dé le pro­blème des reli­gieux et de la sain­te­té[2], avec cette ten­dance à rela­ti­vi­ser la sain­te­té. Le décret sur les reli­gieux confirme ce que l’on entre­voyait alors.

En vou­lant défi­nir la vie reli­gieuse, il n’est plus fait men­tion ni de sain­te­té, ni d’état de vie. Ce n’est pas une simple omis­sion ou un oubli mal­en­con­treux : c’est une volon­té arrê­tée. En effet, les pro­tes­tants s’étaient plaints de cette « dis­cri­mi­na­tion » qui éta­blis­sait cer­taines per­sonnes dans un état de vie de per­fec­tion et de sain­te­té. Souvenons-​nous : Lumen Gentium lais­sait déjà entre­voir que la sain­te­té n’était pas un héroïsme. Ce décret le confirme et laisse sup­po­ser que la sain­te­té est le lot com­mun de tous les hommes. Les reli­gieux ne cherchent qu’un degré sup­plé­men­taire de cha­ri­té par rap­port aux laïcs, grâce aux conseils. C’est pour­quoi, l’expression « état de per­fec­tion » est soi­gneu­se­ment évi­tée[3], nulle men­tion d’héroïcité, de recherche de per­fec­tion ni de sain­te­té[4]).

La dif­fé­rence entre reli­gieux et laïcs est si bien gom­mée que là où le code de droit canon de 1917 répar­tis­sait les per­sonnes en trois caté­go­ries (clercs, reli­gieux, laïcs), le nou­veau code de 1983[5] sub­di­vise le Peuple de Dieu (sic) en trois par­ties ordon­nées ain­si : les fidèles du Christ, la consti­tu­tion hié­rar­chique de l’Église, les ins­ti­tuts de vie consacrée.

La charité envers et contre tout

Ne pas dire ce qui est faux mais accen­tuer une véri­té pour en occul­ter une autre, tel est l’esprit libé­ral. Ce décret en est une magni­fique application.

Il affirme avec rai­son que les reli­gieux doivent recher­cher la per­fec­tion de la cha­ri­té[6]. Du reste, c’est un devoir de tout chré­tien. Mais le Concile a volon­tai­re­ment mis l’accent sur cette ver­tu. En réa­li­té, il a occul­té un autre aspect sou­ve­rai­ne­ment impor­tant de la vie reli­gieuse : les vœux.

On rétor­que­ra volon­tiers que le décret parle abon­dam­ment des trois vœux de chas­te­té, de pau­vre­té et d’obéissance. Il faut cepen­dant soi­gneu­se­ment noter que l’expression uti­li­sée est conseils évan­gé­liques[7]. Querelle de mots argue­ront cer­tains. Certes, mais pas en vain, car le mot signi­fie une réalité.

Or les vœux ren­voient à une ver­tu bien concrète : la ver­tu de reli­gion. C’est elle qui défi­nit les reli­gieux, c’est évident. Et pour­tant, cette ver­tu est la grande absente du texte. Car si les reli­gieux recherchent par-​dessus tout la per­fec­tion de la cha­ri­té (qui est la plus haute des ver­tus), ils uti­lisent par consé­quent la plus haute des ver­tus morales sur­na­tu­relles qu’est la reli­gion. Les reli­gieux ne trouvent la per­fec­tion de la cha­ri­té que par la per­fec­tion de la ver­tu de religion.

Saint Thomas enseigne jus­te­ment que l’état reli­gieux désigne un état de per­fec­tion en rai­son même de la ver­tu de reli­gion[8]. Le Concile pèche donc gra­ve­ment par omis­sion en ne fai­sant aucune réfé­rence à cette vertu.

Du reste, l’acte par excel­lence de la ver­tu de reli­gion est le sacri­fice. Le sacri­fice est un renon­ce­ment. Les vœux sont donc avant tout la mani­fes­ta­tion de ce sacri­fice, de ce renon­ce­ment à soi et au monde pour Dieu. Or le décret pré­fère par­ler de consé­cra­tion, gom­mant la notion de sacri­fice et le lien qui existe entre le reli­gieux et la sainte Messe[9].

En consé­quence, le titre reli­gieux du code de droit canon (de 1917 bien sûr…) a été rem­pla­cé par Instituts de vie consa­crée.

Attention : une erreur peut en cacher une autre

La reli­gion est la ver­tu par laquelle on rend à Dieu le culte qui lui est dû. Là où le mot dis­pa­raît, il est à craindre que la réa­li­té dési­gnée par le mot ne dis­pa­raisse à son tour…

C’est pour­quoi en n’insistant pas assez sur le culte dû à Dieu, le texte donne un relief par­ti­cu­lier à la per­sonne humaine. Changement de culte ?

Par exemple, la chas­te­té, néces­si­tant une « matu­ri­té psy­cho­lo­gique et affec­tive », est un « bien qui contri­bue au déve­lop­pe­ment inté­gral de [la] per­son­na­li­té ».[10] La pau­vre­té doit être un « témoi­gnage col­lec­tif ».[11]

« L’obéissance reli­gieuse, loin de dimi­nuer la digni­té de la per­sonne humaine, la conduit à la matu­ri­té en fai­sant gran­dir la liber­té des enfants de Dieu. »[12] En contre par­tie, l’autorité devient un ser­vice non pas ordon­né au bien com­mun, mais au res­pect de la per­sonne humaine[13]. Par consé­quent, l’obéissance se défi­nit comme une col­la­bo­ra­tion, une dyna­mique de groupe, un tra­vail en commun.

C’est alors un sys­tème à saveur col­lé­giale qui s’instaure avec des relents d’égalitarisme : les convers doivent avoir voix au cha­pitre, la dis­tinc­tion entre Pères de chœurs et frères convers doit disparaître…

Sans par­ler des autres réformes : adap­ta­tion de l’habit, révi­sion des clô­tures, sup­pres­sion de la men­di­ci­té au pro­fit de la digni­té du travail.

De quelle religion [14] s’agit-il ?

Comment ne pas voir der­rière ces absences de défi­ni­tions claires et l’insistance sur la cha­ri­té au détri­ment de la reli­gion une nou­velle forme de vie reli­gieuse ou reli­gion ? Comment peut-​on même conci­lier que les reli­gieux qui, par défi­ni­tion, se retirent du monde pour vaquer aux choses de Dieu, doivent désor­mais s’adapter à un monde qu’ils ont fui ?

En réa­li­té, la dis­pa­ri­tion de la ver­tu de reli­gion, des vœux, de l’état de per­fec­tion cache d’autres véri­tés chré­tiennes fon­da­men­tales : celle du péché per­son­nel des hommes, de la répa­ra­tion du péché, du sacri­fice, de la propitiation.

Vraiment, Paul VI avait rai­son… « La reli­gion du Dieu qui s’est fait homme s’est ren­con­trée avec la reli­gion (car c’en est une ) de l’homme qui se fait Dieu… Nous plus que qui­conque, nous avons le culte de l’homme… »[15]

Et ensuite ? Les fruits…

D’aucuns pour­ront pen­ser que notre sévé­ri­té à juger les textes revient à condam­ner toute évo­lu­tion. Ce serait une erreur.

Principe général

Qu’il y ait des réformes à opé­rer, l’Eglise n’en a jamais dou­té et n’a même jamais eu peur de les faire. Que l’on pense sim­ple­ment au concile de Trente au XVIème siècle : ce concile a sus­ci­té un grand mou­ve­ment de réforme (ou contre-​réforme) dans l’Église. Il serait donc faux de dire que l’Eglise est fixiste en ce sens qu’elle ne veut jamais rien chan­ger. Mais il serait tout aus­si condam­nable de tom­ber dans l’excès inverse d’une évo­lu­tion totale où tout pour­rait changer.

Une réforme est un moment déli­cat qui demande beau­coup de cir­cons­pec­tion. Car l’Eglise a un tré­sor à conser­ver, tré­sor qui repose sur des prin­cipes intan­gibles et irré­for­mables car divins. Voilà pour­quoi l’Église a tou­jours usé de pru­dence pour opé­rer quelques chan­ge­ments. A pro­pos de réformes monas­tiques qui lui étaient deman­dées, le pape Pie XII, ne vou­lant pas pré­ci­pi­ter les choses, répon­dit : « L’Église a le temps. »

Religieux et adaptation

En ce qui concerne les ordres monas­tiques et congré­ga­tions reli­gieuses, il ne fait aucun doute que cer­taines adap­ta­tions étaient à faire. Le pape Pie XII le disait par exemple aux domi­ni­caines ensei­gnantes : « Vous vou­lez ser­vir la cause de Jésus-​Christ et de son Église selon les besoins du monde actuel… Il est pos­sible que cer­tains points de l’horaire, cer­taines pres­crip­tions qui ne sont que de simples appli­ca­tions de la règle, quelques habi­tudes qui cor­res­pondent peut-​être à des condi­tions pas­sées, mais qui, à pré­sent, ne font que com­pli­quer l’œuvre édu­ca­trice, doivent être adap­tées aux nou­velles cir­cons­tances. »[16]

Mais jamais il ne se serait per­mis d’ôter aux reli­gieux ce qui fait l’essence de la vie reli­gieuse : le ver­tu de reli­gion pra­ti­quée dans l’exercice des vœux. Bien au contraire ! En témoignent les diverses allo­cu­tions du même pape (et par­fois des rap­pels à l’ordre assez sévères comme aux domi­ni­cains ou aux jésuites), et les textes éma­nant de la Sacrée Congrégation pour les Religieux. Il est d’ailleurs éton­nant qu’aucune réfé­rence à des textes ou dis­cours de papes anté­rieurs ne soit pré­sente dans ce décret. Il est encore plus qu’étrange de consta­ter que des reli­gieux condam­nés sous le pon­ti­fi­cat pré­cé­dent aient été appe­lés comme théo­lo­giens de renom au Concile (on pense à Congar).

Quelques fruits

On juge l’arbre à ses fruits. Une bonne réforme est cen­sée redon­ner une nou­velle sève, une vigueur renou­ve­lée. Mais hélas, le concile s’est four­voyé dans sa réforme. Voulant s’adapter au monde, les prin­cipes ont été lar­ge­ment éla­gués et les fruits escomp­tés ne sont arri­vés. Il est sur­pre­nant de consta­ter com­bien la vie reli­gieuse s’est refroi­die, puis comme les monas­tères se sont vidés.

Les jésuites, qui étaient un peu plus de 35 000 au début des années soixante ne sont plus qu’à peine 18 000 en 2012. Les béné­dic­tins sont tom­bés de 11 000 à 8 000 en l’espace de qua­rante ans. Les capu­cins et les domi­ni­cains ont aus­si per­du un tiers de leurs effec­tifs depuis le Concile.

Bien sûr, les chiffres ne sont pas une preuve. Ils sont cepen­dant un indi­ca­teur, sur­tout quand ils se géné­ra­lisent. Et pour notre sujet, ils sont suf­fi­sam­ment éloquents.

Au début des années 60 : 130 000 reli­gieux en couvent 

Le concile en miniature

En réa­li­té, le père Laurentin avait rai­son d’écrire peu de temps après le Concile : « Les Supérieurs Généraux d’un grand nombre d’ordres et familles reli­gieuses pré­parent déjà une sorte de petit concile de réno­va­tion à leur pro­chain cha­pitre. » [17] Il ne croyait pas si bien dire…

Monseigneur Lefebvre a dû subir ce petit concile à l’intérieur de sa congré­ga­tion. Supérieur Général des Pères du Saint-​Esprit depuis 1962, il pro­je­tait bien de réno­ver sa congré­ga­tion. Dès 1966, il écrit une lettre à tous les membres en vue d’un cha­pitre extra­or­di­naire. Mais hélas beau­coup de reli­gieux étaient déjà acquis aux idées révo­lu­tion­naires. Il dut donc démis­sion­ner de sa charge. [18]

Finalement, une réno­va­tion qui étouffe et finit par tuer s’appelle une révo­lu­tion. Et c’est bien ce que fut ce Concile.

Abbé Gabriel Billecocq, prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X

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Notes de bas de page
  1. Le titre est ain­si for­mu­lé : « Décret sur la réno­va­tion et l’adaptation reli­gieuse Perfectæ cari­ta­tis. » []
  2. Chapitres V et VI.[]
  3. Le mot per­fec­tion n’apparaît qu’une fois… et c’est dans une cita­tion de saint Paul ! Quant à l’expression « état reli­gieux », elle ne se trouve qu’à la fin du texte (n°24). Même la for­mule « état de vie » a dis­pa­ru du décret.[]
  4. La recherche lexi­cale nous four­nit encore une don­née inté­res­sante : le mot « sain­te­té » n’est uti­li­sé qu’une seule fois dans ce décret, à pro­pos des contem­pla­tifs qui « illus­trent le Peuple de Dieu par des fruits abon­dants de sain­te­té ». (n°7[]
  5. Le code de 1983 est l’expression juri­dique de la doc­trine de Vatican II. Pour s’en convaincre, il n’est que de relire la consti­tu­tion Sacræ dis­ci­plinæ leges du 25 jan­vier 1983 par laquelle Jean-​Paul II l’a pro­mul­gué.[]
  6. Même s’il n’est pas cité, saint Thomas ne dit pas autre chose dans la Somme Théologique. Cf. II, II, q. 186, a. 2 et 3 ; q. 188, a. 1.[]
  7. Le mot vœu n’est employé en ce sens qu’une seule fois… pour les socié­tés de vie com­mune… sans vœux ![]
  8. II II, q. 186, a 1.[]
  9. Le mot sacri­fice n’ap­pa­raît pas au n°6 qui défi­nit la vie reli­gieuse. Il y est fait seule­ment men­tion du mys­tère de l’Eucharistie… le mot « sacri­fice » se trouve cepen­dant deux fois dans le texte : pour les contem­pla­tifs (n°7) et pour l’o­béis­sance.[]
  10. P.C. n°12.[]
  11. P.C. n°13.[]
  12. P.C. n°14.[]
  13. « Qu’ils gou­vernent… avec le res­pect dû à la per­sonne humaine… » P.C. n°14.[]
  14. Ce mot désigne les ordres reli­gieux…[]
  15. Paul VI, Discours de clô­ture du concile Vatican II, 7 décembre 1965. []
  16. Pie XII, allo­cu­tion aux reli­gieuses ensei­gnentes, 14 IX 1951, cité dans le livre du père Jean-​Dominique, Le père Roger-​Thomas Calmel, Clovis, 2012.[]
  17. Bilan du Concile Vatican II, édi­tion du Seuil, 1967, p. 125.[]
  18. On lira avec un grand pro­fit cet évé­ne­ment dans la bio­gra­phie de l’archevêque, Marcel Lefebvre une vie par Mgr Bernard Tissier de Mallerais. []