Le deuil d’un franc-maçon

Voici un faire-​part de décès qui per­met de s’en faire une idée.

Le texte, par­se­mé d’a­bré­via­tions, peut être res­ti­tué ain­si : Les Frères et les Sœurs des loges du Septentrion de la Grande Loge Mixte de France, ont la tris­tesse de vous annon­cer le pas­sage à l’Orient Éternel, le same­di 22 juin 2002, du Frère Charly Tyffers, Membre fon­da­teur de la Grande Loge Maçonnique de France, 33e degré du Rite Écossais, Ancien, Accepté. Gémissons ! Gémissons, Gémissons ! Gémissons, Gémissons, Gémissons ! Mais espé­rons… Un der­nier hom­mage lui sera ren­du au Crématorium de Wattrelos, le mer­cre­di 26 juin 2002 à 14h45. Ni fleurs, ni plaques. Un tronc des­ti­né aux enfants de la Veuve sera mis à disposition.

C’est un petit chef-​d’œuvre dans le genre. Tout y est : les abré­via­tions maçon­niques ; une reli­gio­si­té d’emprunt de type tri­ni­taire ; une dou­leur pure­ment humaine tein­tée de déses­poir, dégui­sée d’une fausse espé­rance ; l’hom­mage qui, tout au plus, ne consis­te­ra qu’en un éloge dithy­ram­bique du défunt lequel a pu être accom­pa­gné d’une minute de silence ; le mode pré­fé­ré de funé­railles des francs-​maçons, savoir la cré­ma­tion ; l’a­va­rice pré­fé­rant l’argent aux témoi­gnages d’af­fec­tion sous cou­vert d’o­bole à la Veuve qui n’est pas l’é­pouse du défunt, mais bel et bien la franc-maçonnerie.

On retrouve tous les élé­ments qui expriment la doc­trine d’o­ri­gine maçon­nique que le monde pro­fesse aujourd’­hui : « Vous n’a­vez pas d’âme. Vous des­cen­dez du singe. Vous n’êtes donc que des ani­maux évo­lués. Après la mort, il n’y a donc rien, vous retour­ne­rez au néant. Vous ne rever­rez plus vos défunts. La sépa­ra­tion est défi­ni­tive. C’est irré­ver­sible. Et comme il n’y a rien après la mort, les corps doivent être brû­lés et les cendres répan­dues à droite ou à gauche, comme vous vou­lez. Vos proches n’au­ront pas d’en­droit pour évo­quer votre mémoire. De toutes façons cela ne sert à rien : il n’y a pas à prier pour vos défunts, ils ne sont plus, ni sur la terre, ni dans l’autre monde qui, d’ailleurs, n’existe pas ». C’est tout. Ou, plu­tôt, rien du tout.

La franc-​maçonnerie est une socié­té de déses­poir et de néant, tan­dis que l’Église catho­lique est une socié­té d’es­pé­rance et de salut. Raison de plus pour conver­tir les francs-​maçons et de les empê­cher, avec la Milice de l’Immaculée, de pro­pa­ger leurs erreurs.

Servus Mariae Immaculatæ

Source : Le Chevalier de l’Immaculée n° 20