La Patience

Cher frère, Chère sœur,
« “Ma Mère, demandait un jour une jeune religieuse à sainte Thérèse de Jésus, je voudrais être une sainte ; dites-moi, je vous en prie, ce que je dois faire pour le devenir.“ “Ma fille, répondit sainte Thérèse, nous partirons bientôt en fondation : je vous emmènerai avec moi et vous l’apprendrai.”»
La semaine suivante, elles partirent, leur voyage dura plusieurs mois qu’elles passèrent dans les peines, les fatigues, l’isolement, les tribulations. La pauvre sœur souffrit d’abord en silence, puis, trouvant l’épreuve trop longue, elle s’en plaignit doucement à sa Mère. “Ne m’avez-vous pas demandé de vous apprendre à être une sainte, lui dit-elle. Ma fille, c’est ainsi qu’on le devient ; les peines supportées pour l’amour de Dieu sont le vrai chemin de la sainteté.”
Appliquez-vous à vous posséder dans la patience, vous aurez fait un grand pas vers le ciel ; car il est écrit : « Vous posséderez vos âmes dans la patience.[1]»
La patience a le don de rendre maître de tout : « La patience obtient tout » a dit sainte Thérèse. Et nous lisons dans l’Écriture Sainte : « La patience des pauvres ne sera pas frustrée pour toujours.[2]» Par cette vertu nous sommes maîtres de nous-mêmes et des autres, nous savons nous conduire et nous pouvons conduire les autres, nous gagnons jusqu’au cœur de Dieu.[3]»
Chers tertiaires, je vous laisse lire et méditer sur les textes inclus dans ce bulletin et surtout mettre en pratique les enseignements qu’ils vous donnent afin d’arriver, par l’intercession du Cœur douloureux et immaculé de Marie, à la sainteté promise par notre Mère sainte Thérèse à ceux qui pratiquent la patience.
† Je vous bénis.
Retraites carmélitaines
| Retraites mixtes (hommes et dames), ouvertes principalement aux tertiaires du Carmel mais aussi aux personnes intéressées par la spiritualité du Carmel. Inscriptions et renseignements auprès de M. l’abbé Dubroeucq,  M. l’abbé Dubroeucq | 
 
													 
								
