Lettre aux Amis et Bienfaiteurs n° 40

Chers amis et bienfaiteurs,

Devant les innom­brables erreurs de notre temps, nous vous écri­vons cette lettre en forme de courte dis­ser­ta­tion doc­tri­nale et apo­lo­gé­tique, compte tenu des véri­tés les plus atta­quées aujourd’hui.

1. Il est propre à Dieu d’exister, tout comme il est propre à sa nature d’exister en trois per­sonnes : le Père, qui engendre son Fils éga­le­ment éter­nel ; le Saint-​Esprit, qui par spi­ra­tion, pro­cède du Père et du Fils [1]. L’unique vrai Dieu est donc la très Sainte Trinité [2]. Par la rai­son, nous connais­sons l’existence de Dieu [3] et par la Révélation son essence trine [4].

Dieu est ain­si essen­tiel­le­ment et éter­nel­le­ment Père, Père par rap­port à son Fils mono­gène. Il n’y a d’autre Dieu que lui [5], ni Allah, ni Bouddha, ni le Grand Architecte de l’univers des francs-maçons.

2. Dieu étant trine, l’Incarnation est pos­sible ; car l’Incarnation est une mis­sion [6]. S’il ne se trou­vait pas plu­sieurs per­sonnes en Dieu, il n’y aurait pas de Père pour pou­voir envoyer un Fils dans le monde. Alors Dieu ne pour­rait pas entrer par­mi nous, fon­der une Eglise, demeu­rer par­mi nous dans le très Saint-​Sacrement, envoyer aux âmes l’Esprit-Saint.

L’Islam nie la très Sainte Trinité et logi­que­ment l’Incarnation de Dieu et logi­que­ment encore notre par­ti­ci­pa­tion à la vie de Dieu-​Trinité comme frères du Christ et cohé­ri­tiers du Royaume de Dieu [7].

3. L’Incarnation de Dieu est un fait his­to­rique : le Verbe éter­nel du Père a assu­mé une âme et un corps humains dans l’unique deuxième Personne divine. Il vou­lut naître d’une Vierge-​mère, comme de l’unique créa­ture à qui Dieu ait com­mu­ni­qué sa propre fécon­di­té. La per­di­tion étant adve­nue au genre humain par la chute d’un couple humain, il conve­nait qu’au nou­vel Adam fût adjoint une nou­velle Eve ; Jésus-​Christ et sa très sainte Mère sont les pre­miers parents de l’humanité renou­ve­lée en l’Esprit-Saint.

Le Verbe incar­né, Notre Seigneur Jésus-​Christ, est l’unique Rédempteur du monde, le média­teur uni­ver­sel entre Dieu et les hommes, l’unique grand Prêtre du Nouveau Testament, la Révélation en per­sonne et défi­ni­tive de Dieu lui-​même, l’unique Roi et Seigneur de toutes choses.

La recon­nais­sance sans réserve de son droit uni­ver­sel à régner, de la part tant des indi­vi­dus que de la socié­té et des nations, est la condi­tion fon­da­men­tale d’une paix durable dans les cœurs et dans le monde. Ni la per­es­troï­ka, ni les armes de dis­sua­sion les plus sophis­ti­quées ne garan­tissent cette paix mais seule­ment la réa­li­sa­tion du mot d’ordre de l’Apôtre : « Il faut qu’il règne » (I Cor 15, 25). Dieu châ­tie­ra les peuples apos­tats aus­si long­temps qu’ils ne s’écrieront pas, à genoux : « Gloire, louange et hon­neur soient à vous, Christ-​Roi, Rédempteur ! [8] »

4. Dans sa mort sur la Croix, le Christ a fon­dé une Eglise, son Epouse imma­cu­lée qu’il a ins­ti­tuée pour conti­nuer par elle, dans le temps et l’espace, son œuvre de rédemp­tion après son retour auprès du Père. A elle, il envoie le Saint-​Esprit qui l’enseigne et la garde de toute erreur, qui la sanc­ti­fie et la dirige. A elle, il a confié sa doc­trine tout entière, sa loi et ses moyens de grâce, spé­cia­le­ment son Sacrifice sur la croix sous la forme non san­glante du saint Sacrifice de la messe et les sept sacre­ments, à célé­brer et à admi­nis­trer par le sacer­doce de la Nouvelle Alliance ins­ti­tuée par Lui.

Cette Eglise est divine et humaine à la fois. Elle est une, sainte, catho­lique ou uni­ver­selle, apos­to­lique et fon­dée sur le Pontife romain, Vicaire de Jésus-​Christ sur la terre. Celui-​ci est infaillible lorsque comme pas­teur et doc­teur suprême, « il défi­nit une doc­trine de foi ou de mœurs, à tenir par toute l’Eglise » [9]. Il pos­sède en outre la pri­mau­té uni­ver­selle de juridiction.

L’Eglise est mis­sion­naire, non pas œcu­mé­nique, si elle mène le dia­logue avec les hommes qui sont situés hors d’elle, c’est essen­tiel­le­ment pour les convertir.

Elle est le royaume de Dieu sur terre. Nous entrons en elle par la foi et le bap­tême, qui efface en nous le péché ori­gi­nel, fait de nous des temples du Saint-​Esprit et nous fait par­ti­ci­pants de la vie divine ; il nous greffe en outre comme de vivants sar­ments sur le vrai cep qui est Jésus-​Christ, si bien que, renés de l’eau et de l’Esprit-Saint, nous sommes vrais enfants de Dieu, frères du Christ et cohé­ri­tiers de la gloire céleste. Conversion, péni­tence, foi au Christ et accep­ta­tion de ce qu’il a ins­ti­tué sont néan­moins les condi­tions préa­lables du salut [10].

L’Eglise catho­lique est l’unique voie de salut ; c’est elle qui œuvre aus­si hors de ses limites visibles par les élé­ments de véri­té qui peuvent s’y trou­ver et qui, tous, lui appar­tiennent de droit. Mais aucune des autres confes­sions et reli­gions, hor­mis celle qui a été fon­dée par l’Homme-Dieu lui-​même, n’est une voie de salut ; elles sont bien plu­tôt des voies de per­di­tion, car mal­gré les élé­ments salu­taires qu’elles peuvent conte­nir, elles ne font par elles-​mêmes que détour­ner du Christ ou de l’Eglise fon­dée par lui [11]. La ren­contre des reli­gions à Assise le 27 octobre 1986 fut un scan­dale inouï et la cause d’un grand éga­re­ment pour les âmes.

Si le pro­tes­tant, le juif, le musul­man ou le païen qui se trouve hors de l’Eglise vit selon sa conscience dans l’erreur invin­cible, cela l’excuse de la faute mais ne le gra­ti­fie pas encore du salut. S’il veut être sau­vé, « il doit croire que Dieu existe et qu’il est le rému­né­ra­teur de ceux qui le cherchent » (Heb 11, 6) ; il doit donc se repen­tir de ses péchés et accep­ter l’ensemble de la Révélation dans la mesure où celle-​ci lui est annon­cée authen­ti­que­ment. On est sau­vé par la foi, par la grâce, ou bien on n’est pas sau­vé. Personne, abso­lu­ment per­sonne n’est sau­vé du seul fait d’être un homme gen­til au niveau naturel.

Les saints du Ciel forment la par­tie déjà ache­vée de l’Eglise de Jésus-​Christ ; cela vaut spé­cia­le­ment de la très sainte Vierge Marie, qui se trouve défi­ni­ti­ve­ment glo­ri­fiée non seule­ment en son âme mais aus­si en son corps et qui dans la vision béa­ti­fique de Dieu œuvre à titre de média­trice de toutes grâces.

5. Le Christ revien­dra à la fin des temps pour juger les vivants et les morts. Ceux qui auront cru en le Fils unique de Dieu et auront confor­mé leur vie à ses com­man­de­ments iront dans la vie éter­nelle ; aux autres écher­ra en par­tage la dam­na­tion éternelle.

II. Quelques autres vérités qui sont niées spécialement aujourd’hui

1. La véri­té, la foi et la morale sont tota­le­ment immuables et objec­tives, obli­geant donc éga­le­ment tous les hommes ; car Dieu demeure tou­jours le même [12], tout comme Jésus est tou­jours le même [13] ; la nature humaine est éga­le­ment la même à tra­vers les peuples, cultures et époques, elle est mar­quée par le péché ori­gi­nel et a besoin, abso­lu­ment sans excep­tion, de la Rédemption, qu’elle ne peut par elle-​même se pro­cu­rer. Les chan­ge­ments sociaux et poli­tiques ne font que modi­fier le style de vie, les mœurs et les cou­tumes ; ils ne changent ni Dieu ni la nature humaine.

2. Hormis la com­mune humaine nature, Dieu a créé l’homme, indi­vi­dus ou peuples, non dans l’égalité mais dans l’inégalité. Cela vaut en par­ti­cu­lier de l’inégalité entre homme et femme. Par consé­quent l’émancipation et le fémi­nisme sont une révolte contre l’ordre divin de la création.

Même dans l’ordre sur­na­tu­rel du salut règne l’inégalité ; dans la para­bole, un ser­vi­teur reçoit cinq talents, un autre deux et un troi­sième un seule­ment (Mt 25, 14–30). L’égalité règne uni­que­ment en ce sens que chaque homme reçoit de Dieu en par­tage la mesure de grâce qui est néces­saire à son salut.

Les fonc­tions aus­si et les tâches sont diverses dans le Royaume de Dieu [14] : une seule fut appe­lée à deve­nir la Mère de Dieu ; douze seule­ment à être apôtres ; et ce sont uni­que­ment des hommes que Dieu appelle au sacerdoce.

3. L’âme humaine est immor­telle, elle conti­nue donc de vivre après sépa­ra­tion d’avec le corps et après son juge­ment par­ti­cu­lier par Dieu, soit au ciel, soit dans le lieu de puri­fi­ca­tion, soit au lieu du sup­plice éter­nel [15]. La théo­rie de la mort totale est une inven­tion de théo­lo­giens sans foi et la réin­car­na­tion une théo­rie anti­chré­tienne qui contre­dit tout l’Evangile.

4. La liber­té de l’homme est ordon­née à la véri­té et au bien moral. Elle n’est donc pas une valeur abso­lue, ce qui res­sort immé­dia­te­ment du fait que les mal­fai­teurs sont pri­vés de leur liber­té par la pri­son. Et par consé­quent l’homme n’est pas libre mora­le­ment mais seule­ment psy­cho­lo­gi­que­ment de choi­sir la reli­gion qui lui plaît : il a le devoir d’embrasser la vraie reli­gion. De même l’homme n’a pas la liber­té de poser un terme à sa propre vie, fût-​elle mar­quée par de grandes souf­frances phy­siques ou morales. La mise à mort sur demande, comme celle des enfants dans le sein mater­nel est et demeure un meurtre et un crime.

5. L’obéissance est une dis­po­si­tion morale qui consti­tue elle-​même une ver­tu et qui doit conduire à la ver­tu. Son exer­cice, même dans le domaine ecclé­sias­tique, est donc limi­té. Un ordre quel­conque qui com­mande le péché n’oblige pas en conscience [16], et donc aucune auto­ri­té sur terre ne peut nous obli­ger à dimi­nuer notre foi et notre res­pect envers Dieu. C’est en vain qu’on a ten­té de nous contraindre à accep­ter le non catho­lique Novus Ordo Missæ [17]) et la com­mu­nion dans la main.

« Que la grâce de Notre Seigneur Jésus-​Christ, la cha­ri­té de Dieu et la com­mu­nion de l’Esprit-Saint soient avec vous tous » (II Cor 13,13).

Rickenbach, le 2 février 1991,

en la fête de la Purification de la très sainte Vierge Marie

Abbé Franz Schmidberger, Supérieur général

Notes de bas de page
  1. Symbole des Apôtres : « Je crois en Dieu, le Père tout puis­sant,… et en Jésus- Christ son Fils unique… Je crois au Saint-​Esprit… ». Symbole de Nicée-​Constantinople : « Je crois en un seul Dieu, le Père tout puis­sant… et en Jésus-​Christ son Fils unique… Je crois au Saint-​Esprit, Seigneur et vivi­fi­ca­teur. »[]
  2. Symbole d’Athanase : « Quiconque veut être sau­vé doit, avant tout, tenir la foi catho­lique ; celui qui ne la garde pas entière et pure ira, sans aucun doute, à sa perte éter­nelle. Voici la foi catho­lique : nous véné­rons un Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’unité… ».[]
  3. « Ses per­fec­tions invi­sibles… sont, depuis la créa­tion du monde, ren­dues visibles à l’intelligence par le moyen de ses œuvres » (Rom I, 20).[]
  4. « Dieu, per­sonne ne l’a vu. Le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître » (Jn I, 18 sq).[]
  5. « Ecoute, Israël, le Seigneur ton Dieu est seul Seigneur » (Yahveh ton Dieu est seul Yahveh) (Deut VI, 4) ; « Omnes dii gen­tium dæmo­nia : tous les dieux des païens sont des démons » (Ps 95, 5).[]
  6. En Dieu, la « mis­sion » ne sup­pose aucune subor­di­na­tion ni supé­rio­ri­té, non plus qu’un dépla­ce­ment d’un lieu en un autre ; car d’une part les Trois Personnes divines sont égales en majes­té et d’autre part Dieu est pré­sent par­tout. La mis­sion signi­fie ici l’opération d’un char­ge­ment par­ti­cu­lier dans la créa­ture, opé­ra­tion qui consiste, du côté du Fils, en ce qu’il assume une nature humaine.[]
  7. Une cita­tion extraite d’une lettre d’un extré­miste musul­man égyp­tien éclaire cette incom­pa­ti­bi­li­té de l’Eglise avec l’Islam : « Porcs de chré­tiens ! vous qui insul­tez le Dieu tout puis­sant en pré­ten­dant qu’il a une femme et un fils, vous qui dif­fa­mez Dieu en le pré­sen­tant comme l’un des trois, votre dur châ­ti­ment vous est assu­ré. (…) Sachez que, proches ou loin­tains, jeunes ou vieux, prêtres ou moines, vous vous êtes par vos actes condam­nés à mort et à la perte de vos biens. Votre sang sera à bon droit répan­du par les musul­mans et votre argent nous appar­tient. Nous n’allons pas assis­ter inac­tifs à votre immo­ra­li­té et à vos com­plots détes­tables. Nous savons très bien com­ment ter­ro­ri­ser des gens comme vous et com­ment vous pré­pa­rer une fin, à vous, ado­ra­teurs d’une croix. (…) Vous n’échapperez pas à notre glaive avide de ven­geance. »[]
  8. « Gloria, laus et honor tibi sit, Rex Christe Redemptor ! » : accla­ma­tion du dimanche des Rameaux. Si les mani­fes­tants paci­fistes veulent réel­le­ment ser­vir la cause de la paix dans le monde, alors qu’ils veuillent :
    a) bien mettre la main à l’ouvrage des familles catho­liques, des écoles catho­liques et des Etats catho­liques,
    b) que par­tout et de toutes leurs forces ils pénètrent et réa­lisent la doc­trine du ser­mon sur la mon­tagne et enfin qu’ils aillent mani­fes­ter sur la place Saint-​Pierre à Rome pour la consé­cra­tion de la Russie au Cœur Immaculé de Marie.[]
  9. Vatican I, Constitution dog­ma­tique Pastor æter­nus, Dz 1839.[]
    • « Nul, s’il ne renaît de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (Jn 3, 5). 
    • « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jn 14, 6).
    • « Nul n’est mon­té au ciel si ce n’est celui qui est des­cen­du du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jn 3, 13), (il y monte avec ceux qui lui sont incorporés).
    • « Qui croi­ra et sera bap­ti­sé sera sau­vé, qui ne croi­ra pas sera condam­né » (Mc 16, 16).
    • Aux auto­ri­tés juives qui inter­ro­geaient les apôtres à cause de la gué­ri­son du para­ly­tique accom­plie par Pierre, celui-​ci répar­tit : « C’est par le nom de Jésus-​Christ de Nazareth, que vous avez cru­ci­fié et que Dieu a res­sus­ci­té des morts, c’est par lui que cet homme se pré­sente devant vous plei­ne­ment gué­ri… et il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel d’autre nom qui ait été don­né aux hommes, par lequel nous devions être sau­vés » (Act 4, 10–12).

    []

  10. Léon XIII écrit dans l’encyclique Satis cogni­tum : « Telle est la nature de la foi, que rien n’est plus impos­sible que de croire ceci et de reje­ter cela. L’Eglise pro­fesse en effet que la foi est « une ver­tu sur­na­tu­relle par laquelle, sous l’inspiration et avec le secours de la grâce de Dieu, nous tenons pour vrai tout ce qui a été révé­lé par lui : nous le croyons, non point à cause de la véri­té intrin­sèque des choses, vue dans la lumière natu­relle de la rai­son, mais à cause de l’autorité de Dieu lui-​même qui révèle, et qui ne peut ni se trom­per ni nous trom­per » (Dz 1789). Si donc il y a un point qui ait été évi­dem­ment révé­lé par Dieu et que nous refu­sions de croire, nous ne croyons abso­lu­ment rien de foi divine. Car le juge­ment que porte l’apôtre Jacques au sujet des fautes dans l’ordre moral, il faut l’appliquer aux erreurs de pen­sée dans l’ordre de la foi : « Quiconque se rend cou­pable en un seul point, devient trans­gres­seur de tous » (Jc 2, 10) ; cela est même beau­coup plus vrai des erreurs de la pen­sée. Ce n’est pas, en effet, au sens le plus propre qu’on peut appe­ler trans­gres­seur de toute loi celui qui a com­mis une faute morale ; car s’il peut sem­bler avoir mépri­sé la majes­té de Dieu, auteur de toute loi, ce mépris n’apparaît que par une sorte d’interprétation de la volon­té du pécheur. Au contraire celui qui, même sur un seul point, refuse son assen­ti­ment aux véri­tés divi­ne­ment révé­lées, très réel­le­ment abdique tout à fait la foi, puisqu’il refuse de se sou­mettre à Dieu en tant qu’il est la sou­ve­raine Vérité et le motif propre de la foi. « En beau­coup de points ils sont avec moi, en quelques-​uns seule­ment ils ne sont pas avec moi ; mais à cause de ces quelques points dans les­quels ils se séparent de moi, il ne leur sert de rien d’être avec moi en tout le reste » (St Augustin, in Psalm. LIV, n.19, PL 36, 641).[]
  11. « Les cieux péri­ront, mais toi, tu demeures… ils seront chan­gés mais toi, tu restes le même. » (Heb 1, 11–12).[]
  12. Jésus-​Christ est le même hier et aujourd’hui ; il le sera éter­nel­le­ment » (Heb 13, 8).[]
  13. Cf. I Cor 12, 4–30.[]
  14. Les enfants morts sans bap­tême avant l’usage de la rai­son vont aux Limbes, en un état de bon­heur natu­rel.[]
  15. Le pape Léon XIII écrit dans son ency­clique Diuturnum illud : « Il n’existe qu’une seule rai­son valable de refu­ser l’obéissance, c’est le cas d’un pré­cepte mani­fes­te­ment contraire au droit natu­rel ou divin, car là où il s’agirait d’enfreindre soit la loi natu­relle, soit la volon­té de Dieu, le com­man­de­ment et l’exécution seraient éga­le­ment cri­mi­nels… Et il ne serait pas juste d’accuser ceux qui agissent ain­si, de mécon­naître le devoir de la sou­mis­sion ; car les princes dont la volon­té est en oppo­si­tion avec la volon­té et les lois de Dieu dépassent en cela les limites de leur pou­voir et ren­versent l’ordre de la jus­tice ; dès lors, leur auto­ri­té perd sa force, car là où il n’y a plus de jus­tice, il n’y a plus d’autorité. »[]
  16. « Le N.O.M., si l’on consi­dère les élé­ments nou­veaux, sus­cep­tibles d’appréciations fort diverses, qui paraissent sous-​entendues ou impli­quées, s’éloigne de façon impres­sion­nante, dans l’ensemble comme dans le détail, de la théo­lo­gie catho­lique de la sainte Messe, telle qu’elle a été for­mu­lée à la XXIIe ses­sion du Concile de Trente ». (Cardinal Ottaviani, Bref exa­men cri­tique du nou­vel Ordo missæ[]