Sermon de Mgr Lefebvre – Saint Pierre, Saint Paul, Ordinations Sacerdotales – 29 juin 1974

Mes chers amis,

C’est avec une très grande joie et une grande satis­fac­tion qu’aujourd’hui, pour la pre­mière fois, dans cette cha­pelle si bien ornée ce dont je remer­cie vive­ment, au nom de toute la com­mu­nau­té, tous ceux qui ont par­ti­ci­pé d’une manière ou d’une autre à la déco­ra­tion – je dirai presque à la construc­tion – je les remer­cie vive­ment, car c’est pour nous une grande conso­la­tion de pou­voir prier digne­ment Notre Seigneur, dans un local qui lui est par­ti­cu­liè­re­ment affec­té et qui mani­feste l’amour que nous avons, la véné­ra­tion et l’adoration que nous avons, pour Notre Seigneur Jésus-Christ.

Et si nous avons été heu­reux dimanche der­nier de fêter le cin­quan­tième anni­ver­saire de sacer­doce du Père Barrielle, aujourd’hui c’est aus­si avec une joie pro­fonde que nous allons confé­rer le sacer­doce, l’ordination sacer­do­tale à M. l’abbé Bolduc, heu­reu­se­ment entou­ré de quelques-​uns des membres de sa famille, en par­ti­cu­lier de son père et de sa mère. Heureux éga­le­ment de confé­rer le sous-​diaconat à ceux qui ont fait confiance les pre­miers à cette œuvre de la Fraternité sacer­do­tale. Bernard Tissier de Mallerais a été l’un des pre­miers venus pour être for­mé au sacer­doce selon les prin­cipes de tou­jours. Et une année plus tard l’abbé Pierre Blain venait éga­le­ment deman­der la même faveur. Et tous les deux ont per­sé­vé­ré avec cou­rage et – il faut le dire – ont été dans des dis­po­si­tions qui leur ont per­mis vrai­ment d’accéder en toute véri­té et en toute humi­li­té à cette ordi­na­tion du sous-​diaconat qui est le pré­lude de la prê­trise. Demandons au Bon Dieu, que l’année pro­chaine, à la même date, nous puis­sions leur confé­rer le sacerdoce.

Eux aus­si sont entou­rés des membres de leur famille, l’abbé Bernard a pré­sents ici son père et sa mère ; l’abbé Pierre, sa mère. Nous ne dou­tons pas que du haut du Ciel son père est aus­si présent.

Nous avons donc la joie aujourd’hui de confé­rer ces ordi­na­tions en cette fête de saint Pierre et saint Paul. Il me semble que cette fête nous invite, mes chers amis, vous tous qui mon­tez vers le sacer­doce, à médi­ter sur les exemples qui nous ont été don­nés hier dans l’Épître et l’Évangile de la vigile et aujourd’hui dans l’Épître et dans l’Évangile de ce jour, de cette fête.

Je résu­me­rai si vous vou­lez, cet exemple, en trois paroles : Predicare Christum. Amare Christum. Communicare Christum. Je crois que c’est là le but de tout prêtre, de tout chré­tien, de tout fidèle, mais par­ti­cu­liè­re­ment du prêtre, de ceux qui se donnent à Notre Seigneur Jésus-​Christ tota­le­ment et pour la vie.

Predicare Christum. Souvenez-​vous que Notre Seigneur a deman­dé à Pierre de lui dire qui Il était. Il l’a d’abord deman­dé à tous les apôtres réunis. Il a deman­dé ce que l’on pen­sait de Lui. Non pas les apôtres eux-​mêmes, mais tous ceux qui l’avaient ren­con­tré, tous ceux qui par­laient de Lui et Dieu sait si l’on par­lait de Notre Seigneur dans la Palestine.

« Les uns disent que tu es un pro­phète, que c’est Jean-​Baptiste, les autres Élie, les autres Jérémie, Isaïe, ou quelqu’un des pro­phètes reve­nu sur terre » (Mt 16, 14,16). Et Notre Seigneur, alors s’adresse à Pierre et lui demande : « Et toi qui dis-​tu que je suis ? ». Et c’est alors que Pierre lui fait cette décla­ra­tion solen­nelle de sa foi : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16,16).

C’est parce que Pierre a affir­mé sa foi, qu’alors Notre Seigneur lui a dit : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâti­rai mon Église et les portes de l’enfer ne pré­vau­dront pas contre elle » (Mt 16, 18). « Tu es bien­heu­reux Simon (…) parce que ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révé­lé ceci, mais mon Père qui est dans les cieux » (Mt 16, 17).

Et cette décla­ra­tion, cette affir­ma­tion, cette pro­cla­ma­tion de Notre Seigneur Jésus-​Christ par saint Pierre est fon­da­men­tale pour l’Église catho­lique romaine.

Ce n’est pas autre chose que l’on vous apprend ici, mes bien chers amis, que Notre Seigneur Jésus-​Christ est le Fils de Dieu, qu’il est donc Dieu Lui-​même. Déjà dans le cou­rant de vos études vous avez pu prendre conscience que la plu­part des erreurs et des divi­sions qui ont déchi­ré l’Église, ont tou­jours eu plus ou moins un rap­port direct avec la divi­ni­té de Notre Seigneur Jésus-​Christ. L’arianisme, le péla­gia­nisme, ne sont pas autre chose que des attaques contre la divi­ni­té de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Et puis, plus tard, le natu­ra­lisme pro­tes­tant, dont nous souf­frons encore aujourd’hui d’une manière toute par­ti­cu­lière par toutes les erreurs qui se sont suc­cé­dé. Le natu­ra­lisme qui ne veut pas recon­naître le sur­na­tu­rel ; qui ne veut pas que nous soyons de vrais fils de Dieu nous aus­si. Ô certes, uni­que­ment par par­ti­ci­pa­tion et par adop­tion à Notre Seigneur Jésus-​Christ Lui-​même, parce que Notre Seigneur Jésus-​Christ, pour eux, n’est pas véri­ta­ble­ment le Fils de Dieu. Nous ne serions pas non plus des fils adop­tifs de Dieu s’il n’y avait pas de Fils premier-​né, qui est Notre Seigneur Jésus-Christ.

Toute la véri­té de l’Église catho­lique romaine, repose sur cette affir­ma­tion, sur cette pro­cla­ma­tion de notre foi en Jésus-​Christ Fils de Dieu.

Aujourd’hui encore, qu’est-ce qui divise les chré­tiens ? C’est pré­ci­sé­ment ce dogme de la divi­ni­té de Notre Seigneur Jésus-​Christ. Si l’on attaque les miracles aujourd’hui, c’est parce que l’on vou­drait bien expli­quer ces miracles natu­rel­le­ment, afin de pou­voir dire que Notre Seigneur Jésus-​Christ n’est pas véri­ta­ble­ment le Fils de Dieu. Qu’il n’est pas véri­ta­ble­ment Dieu Lui-​même, mais qu’il est aus­si un pro­phète, qu’il est aus­si une espèce de sur­homme, mais non pas véri­ta­ble­ment le Fils de Dieu. Car si véri­ta­ble­ment, Notre Seigneur Jésus-​Christ est le Fils de Dieu et qu’Il est venu sur la terre, alors nous devons avoir la foi en Lui. La foi dans la Révélation qu’il nous a com­mu­ni­quée. Nous n’avons pas le droit de détour­ner nos yeux, nos oreilles de Notre Seigneur Jésus-​Christ, nous devons Le suivre, nous devons L’écouter, nous devons par consé­quent aus­si L’adorer. Et c’est cela que les hommes ne veulent pas faire. Ils ne veulent pas – disent-​ils – ado­rer un homme comme eux.

Évidemment s’il est un homme comme nous, nous ne devons pas L’adorer. Mais s’il est vrai­ment le Fils de Dieu, nous devons L’adorer. Il est notre Créateur. Nous ne sommes rien devant Lui. Il est tout, nous sommes rien, nous sommes ses créa­tures. Et si par consé­quent Notre Seigneur est le Fils de Dieu et qu’il est pré­sent dans la sainte Eucharistie, nous devons ado­rer la sainte Eucharistie ; nous devons mani­fes­ter notre foi dans la sainte Eucharistie, parce que le Christ est le Fils de Dieu, ni plus, ni moins. C’est la seule rai­son. C’est la rai­son fondamentale.

Et voi­là ce que saint Pierre a dit et ce que nous devons dire après lui, ce que vous devrez dire, mes chers amis, vous qui allez deve­nir ses prêtres. Vous qui mar­chez vers le sacer­doce, vous devez pro­cla­mer Notre Seigneur, que Notre Seigneur est le Fils de Dieu : Predicare Christum Filium Dei.

Amore Christum. « Pierre m’aimes-tu ? » Et c’est par trois fois que Notre Seigneur le lui demande. Et Pierre déso­lé de voir que Notre Seigneur ne semble pas lui faire confiance dit : « Seigneur vous savez tout » : Domine, tu sois quia amo te (Jn 21,15–17) « Vous savez tout, vous savez bien que je vous aime » .

Ah, sans doute, saint Pierre dans sa mémoire, se rap­pe­lait le jour où il L’avait renié. Il se voyait encore pleu­rant, après la faute qu’il avait commise.

Et alors cette inter­ro­ga­tion, par trois fois de Notre Seigneur rap­pe­lait aus­si que par trois fois aus­si Pierre L’avait renié. Il sen­tait comme l’aiguillon du remords enfonce pro­fon­dé­ment dans son cœur. Et il se deman­dait si Notre Seigneur avait encore confiance en lui. Puisque trois fois Notre Seigneur lui a deman­dé s’il L’aimait. C’est alors qu’il dit :

Domine, Tu omnia nos­ti : Tu scis quia amo Te (Jn 21,17).

Vous savez tout, vous connais­sez tout, vous savez que je vous aime. Eh bien, nous aus­si, chers amis, nous devons pro­cla­mer cet amour de Notre Seigneur Jésus-​Christ. Si nous vou­lons être prêtres nous devons aimer Notre Seigneur Jésus-​Christ. Si nous croyons vrai­ment qu’il est le Fils de Dieu, nous devons lui mani­fes­ter notre amour, non pas seule­ment le dire, dans nos paroles, mais par consé­quent en accom­plis­sant sa sainte volonté.

Notre Seigneur l’a répé­té maintes et maintes fois et de toutes les manières, jusqu’au moment où dans la foule, des per­sonnes féli­ci­taient la Sainte Vierge d’être la mère de Notre Seigneur. Souvenez-​vous des paroles que Notre Seigneur a répon­dues : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pra­tique » (Le 8,21). Montrant par là que le mérite de la très Sainte Vierge était plus grand de faire sa volon­té, d’avoir dit son fiât, que d’être sa mère. Et c’est parce qu’elle a dit son fiât, jus­te­ment, qu’elle est deve­nue sa mère.

Faire la volon­té de Dieu est plus impor­tant encore que toutes les grâces que nous pou­vons rece­voir. C’est par cette sou­mis­sion à la volon­té du Bon Dieu que nous serons vrai­ment les dis­ciples de Notre Seigneur et que nous serons amis de Notre Seigneur et que nous L’aimerons véri­ta­ble­ment, que nous prou­ve­rons notre amour envers Notre Seigneur.

« Si vous gar­dez mes com­man­de­ments vous demeu­rez dans mon amour, comme j’ai moi-​même gar­dé les com­man­de­ments de mon Père et que je demeure dans son amour » (Jn 15,10).

Tout cela ce sont des pro­messes de Notre Seigneur qui montrent com­ment nous devons mani­fes­ter notre amour envers Notre Seigneur. Il ne faut pas nous payer de mots. Ce ne sont pas ceux qui disent : « Seigneur, Seigneur, qui entre­ront dans le royaume des Cieux, mais ceux qui font la volon­té de mon Père ».

Par consé­quent, nous aime­rons Notre Seigneur de tout notre cœur, de toute notre âme. Et c’est cela, voyez-​vous, tout le résu­mé de la morale chré­tienne, de la sanc­ti­fi­ca­tion chré­tienne : la cha­ri­té. Les deux grands pré­ceptes sont des pré­ceptes de cha­ri­té. Et, en défi­ni­tive, il n’y en a qu’un : Aimer Dieu. Tout est com­pris dans l’amour de Dieu. Tout est com­pris dans l’amour de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Pourquoi ? Parce que nous devons aimer dans les créa­tures et dans tout ce que Dieu a fait, nous devons aimer Dieu. Nous devons aimer tout ce qui vient de Dieu, ce qui va à Dieu. Et nous devons aimer les créa­tures pour les faire aller à Dieu, pas pour autre chose. Pas pour elles-​mêmes, pas pour nous. Nous devons aimer tout ce qui vient de Dieu et tout ce qui retourne à Dieu. Nous devons faire en sorte que les âmes retournent à Dieu. C’est pour cela que nous devons aimer notre pro­chain et c’est de cette manière que nous devons l’aimer et jamais autre­ment, jamais pour eux-​mêmes, jamais pour nous, mais pour Dieu.

Nous devons donc recher­cher le Bien, le vrai bien, de notre pro­chain, si nous l’aimons. Et c’est cela que sera le prêtre. Le prêtre n’est pas un homme qui recherche sa popu­la­ri­té, qui recherche les louanges, qui recherche de plaire aux hommes. Comme le dit saint Paul : « Si je cher­chais à plaire aux hommes, je ne plai­rai pas à Dieu ». Eh bien, le prêtre doit être aus­si celui qui ne plaît pas tou­jours aux hommes, parce qu’il leur assène la véri­té. Mais il les aime et il cherche à les mener à Dieu. C’est cela la véri­table ami­tié, c’est cela le véri­table amour du prochain.

C’est pour­quoi, en défi­ni­tive, notre vie, toute notre vie qui sera aus­si notre éter­ni­té, se résume en un seul com­man­de­ment : Aimer Dieu par des­sus tout, de toute notre âme, de toutes nos forces, par consé­quent : prê­cher Notre Seigneur Jésus-​Christ, aimer véri­ta­ble­ment Notre Seigneur Jésus-Christ.

Et enfin : Communicare Christum : don­ner le Christ aux autres. Et y a‑t-​il quelque chose qui soit plus réel et plus vrai pour le prêtre, que de com­mu­ni­quer Notre Seigneur Jésus-​Christ ? Quelle est la plus belle des actions que peut faire le prêtre ? Quel est le plus beau rêve que peut faire un prêtre : don­ner Notre Seigneur Jésus-​Christ. Il ne peut rien faire de plus beau, de plus grand, de plus riche, de plus sur­na­tu­rel, de plus divin : rien. Donner Notre Seigneur Jésus-Christ.

Et quand le prêtre donne-​t-​il Notre Seigneur Jésus-​Christ ? Lorsqu’il donne la sainte Eucharistie, lorsqu’il donne Notre Seigneur Jésus-​Christ Lui-​même aux âmes. Que peut-​il faire de mieux ? Préparer les âmes à rece­voir Notre Seigneur Jésus-​Christ et leur don­ner Notre Seigneur Jésus-​Christ. C’est cela le prêtre. Ce n’est pas autre chose.

En leur don­nant Notre Seigneur Jésus-​Christ, il leur donne le Ciel. Il leur donne la vie éter­nelle. Il leur par­donne leurs péchés. Il leur donne tout. Tout ce qu’il peut y avoir de plus grand, de plus beau.

Et Notre Seigneur a vou­lu pré­ci­sé­ment que le prêtre fût cela. Et que d’abord par son sacri­fice, il conti­nue le sacri­fice de la Croix, afin que de ce fruit de la Croix, les âmes puissent se nour­rir. De même qu’Ève a empoi­son­né l’humanité par le fruit défen­du qu’elle a man­gé dans le Paradis ter­restre, ain­si le prêtre com­mu­nique la vie aux âmes par le fruit de cet arbre qu’est la Croix et qui est Notre Seigneur Jésus-Christ.

Qui donne le pain de vie, le fruit de vie, de la vie, le vrai fruit de la vie éter­nelle ? Cet arbre de vie, arbre de vie qui était défen­du au Paradis ter­restre, dont les hommes ne devaient pas prendre les fruits, en man­ger les fruits, au contraire, voi­ci que l’arbre de la vie éter­nelle de nou­veau est reve­nu sur terre et que cet arbre nous com­mu­nique la vie éter­nelle, en nous don­nant le Fils de Dieu Lui-​même, la vie de Dieu elle-​même, gage de notre vie éter­nelle, gage du Paradis.

Que peut faire de plus beau un prêtre ? Qui y a‑t-​il de plus beau dans la vie d’un homme que de don­ner Notre Seigneur Jésus-​Christ aux autres ?

Alors soyez ce prêtre, bien cher abbé Bolduc. Soyez le prêtre qui prê­che­ra Notre Seigneur Jésus-​Christ, qui aime­ra Notre Seigneur Jésus-​Christ et qui com­mu­ni­que­ra Notre Seigneur Jésus-Christ.

Et vous aus­si, mes chers amis, qui allez pro­non­cer main­te­nant vos enga­ge­ments de chas­te­té, vos enga­ge­ments de vir­gi­ni­té, vous don­ner tota­le­ment à Notre Seigneur, aimez-​Le jusque là, aimez-​Le jusqu’à vous don­ner tota­le­ment. Et pré­ci­sé­ment parce que vous sen­tez votre indi­gni­té, votre humi­li­té devant Notre Seigneur Jésus-​Christ, pou­voir appro­cher davan­tage Notre Seigneur Jésus-​Christ, bien­tôt vous Le tien­drez dans vos mains ; vous l’offrirez pour l’humanité péche­resse ; bien­tôt vous ferez des­cendre Notre Seigneur par les paroles de la Consécration, sur l’autel. Alors ne faut-​il pas que les âmes qui ont un tel pri­vi­lège soient vierges comme la Vierge Marie ?

Oui, il est bon d’évoquer tou­jours devant nos yeux en ter­mi­nant ces consi­dé­ra­tions des dons que le Bon Dieu nous a faits, nous ne pou­vons pas sépa­rer Jésus de Marie. C’est impos­sible. Le Bon Dieu ne l’a pas vou­lu. Le Bon Dieu a vou­lu que Jésus et la Vierge Marie soient unis pour l’éternité. Nous ne pou­vons pas les séparer.

C’est pour­quoi lorsque je vous parle de prê­cher le Christ, d’aimer le Christ, de com­mu­ni­quer le Christ, nous ne pou­vons pas faire autre­ment que de pen­ser à la Vierge Marie, car elle aus­si a prê­ché le Christ. Elle aus­si a aimé Jésus. Elle aus­si nous a don­né Jésus.

Alors, deman­dez à la très Sainte Vierge Marie, notre Sainte Mère, de faire en sorte que vous soyez de véri­tables prêtres, à l’imitation des apôtres saint Pierre et saint Paul que nous fêtons aujourd’hui.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-​Esprit. Ainsi soit-il.

Fondateur de la FSSPX

Mgr Marcel Lefebvre (1905–1991) a occu­pé des postes majeurs dans l’Église en tant que Délégué apos­to­lique pour l’Afrique fran­co­phone puis Supérieur géné­ral de la Congrégation du Saint-​Esprit. Défenseur de la Tradition catho­lique lors du concile Vatican II, il fonde en 1970 la Fraternité Saint-​Pie X et le sémi­naire d’Écône. Il sacre pour la Fraternité quatre évêques en 1988 avant de rendre son âme à Dieu trois ans plus tard. Voir sa bio­gra­phie.