Sermon de Mgr Lefebvre – Pâques- 14 avril 1974

Mes bien chers amis,
Mes bien chers frères,

Au cours de ces der­nières jour­nées, l’Église par sa litur­gie, par ses chants, par ses psaumes, par les leçons qui nous ont été lus, nous a fait vivre des heures inoubliables.

Elle s’est effor­cée de nous faire par­ta­ger les sen­ti­ments de ceux qui ont vécu réel­le­ment ces moments extra­or­di­naires, ces moments tra­giques qui décrivent et qui ont réa­li­sé en même temps, ce que Notre Seigneur a pen­sé, a souf­fert, dans son âme, dans son Corps. Ce que le Fils de Dieu, pour le salut de nos âmes a vou­lu souf­frir. Et par cette litur­gie admi­rable, nous avons pu par­ta­ger les sen­ti­ments de ceux qui L’ont entou­ré et de Notre Seigneur lui-même.

Le Vendredi saint, en par­ti­cu­lier, c’étaient des sen­ti­ments de dou­leur, des sen­ti­ments de péni­tence, des sen­ti­ments de contri­tion, qui déchi­raient nos cœurs et nos âmes. Est-​ce que nous n’avons pas encore dans les oreilles ce chant : Videte, si est dolor simi­lis sicut dolor meus : « Y a‑t-​il une dou­leur comme la mienne ? » Nous enten­dons encore ces Impropères : « Mon peuple, mais que t’ai-je donc fait ? » : Quid fecit tibi ? « Qu’est-ce que je t’ai fait pour que tu me traites de la sorte ? ».

Nous avons donc par­ta­gé les sen­ti­ments de Notre Seigneur et aus­si peut-​être les sen­ti­ments des apôtres qui ont été pris de peur, de crainte, de trem­ble­ment, de doutes, eux qui avaient cru que Notre Seigneur allait réta­blir le Royaume d’Israël ; eux qui pen­saient avoir une place par­ti­cu­lière dans l’administration, l’organisation du royaume que Notre Seigneur allait fon­der. Est-​ce que la mère de deux apôtres n’avait pas deman­dé peu de temps avant la Passion de Notre Seigneur, de pla­cer ses deux fils l’un à la droite, l’autre à la gauche de Notre Seigneur dans son futur royaume, espé­rant que ce royaume vien­drait bien­tôt et que ce serait un royaume de ce monde.

Et voi­ci que devant l’agonie de Notre Seigneur, devant son Sang qui coule, devant cette sueur qui perle, devant Notre Seigneur pros­ter­né à terre et deve­nu comme un condam­né, sans force, sans résis­tance, bien­tôt. Il sera emme­né par cette troupe de bri­gands, les mains liées ; est-​ce donc là notre Sauveur ? Est-​ce donc là notre futur roi ?

Et les apôtres com­mencent à dou­ter ; ils Le quittent ; ils s’enfuient ; ils L’abandonnent ; ils Le renient. Est-​ce que nous n’avons pas un peu l’impression, nous aus­si, par­fois, d’être comme les apôtres, vis-​à-​vis de Notre Seigneur ? Parce que Notre Seigneur ne se montre pas à nous dans toute sa gloire et dans sa splen­deur comme au Thabor, comme dans sa Résurrection, alors n’avons-nous pas par­fois aus­si des doutes et des hési­ta­tions, sur la réa­li­té de la divi­ni­té de Notre Seigneur Jésus-​Christ ? Ce sont ces sen­ti­ments qui nous étrei­gnaient au cours du Vendredi saint. Et voi­ci que le Samedi saint est venu et les chants, les prières, les antiennes, les psaumes, les répons, res­pi­raient la paix, le repos.

Cette paix, ce repos, qui pré­cèdent quelque chose, un grand jour, un grand évé­ne­ment et je ne sais pas si vous avez remar­qué que les répons du Samedi saint ont four­ni aux messes des morts, les plus beaux pas­sages de ces répons. La musique, les chants res­semblent à ces beaux chants de nos messes de Requiem. Là aus­si, comme Notre Seigneur qui va bien­tôt res­sus­ci­ter, c’est la foi, c’est l’espérance qui dominent dans ces chants de nos messes de Requiem, car nous avons la foi dans la résur­rec­tion de nos morts. Ils ne sont pas morts défi­ni­ti­ve­ment. Et c’est pour­quoi cette res­sem­blance entre la litur­gie des morts et la litur­gie de Notre Seigneur est une chose admirable.

Ces répons, disent les litur­gistes, ont été rédi­gés, la musique en a été faite, dans les cin­quième et sixième siècles. Voilà déjà donc bien long­temps que l’Église se nour­rit de ces chants si beaux et de ces expres­sions si enri­chis­santes pour nous.

Et voi­ci que nous arri­vons à la céré­mo­nie que nous avons vécue cette nuit. Voilà que la lumière de Notre Seigneur qui nous sem­blait défi­ni­ti­ve­ment dis­pa­rue, voi­ci qu’elle revient, qu’elle sur­git de la nuit. Notre Seigneur a dit : Ego sum lux mun­di : « Je suis la lumière du monde » . « Je suis venu appor­ter le feu sur cette terre et quel est mon désir, sinon que ce feu embrase toute la terre ? »

Eh bien, de même, la lumière a sur­gi dans la nuit. Lumière qui met­tra le feu aus­si sur toute la terre. Toutes nos lumière se sont éclai­rées, allu­mées au feu de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Quelle image de ce feu qui doit se com­mu­ni­quer à nos âmes, le feu de la cha­ri­té de Notre Seigneur. Aussi une grande espé­rance est née pour nous. Notre Seigneur n’est pas mort défi­ni­ti­ve­ment. Notre Seigneur va bien­tôt res­sus­ci­ter. Et cepen­dant, là encore, les apôtres doutent.

Écoutez seule­ment les paroles des dis­ciples d’Emmaüs qui disent : Nos autem spe­ra­ba­mus : « Nous espé­rions, mais nous sommes main­te­nant presque déses­pé­rés. Voilà déjà trois jours qu’il est mort, qu’il est enter­ré et nous n’avons plus rien enten­du dire. Oh nous avons bien appris que quelques femmes sont allées au tom­beau et n’ont plus rien trou­vé ». Et des apôtres éga­le­ment les ont sui­vies : Et nihil inve­ne­runt : « Et ils n’ont rien trouvé ».

Est-​ce que nous ne sommes pas nous aus­si un peu comme ces apôtres et comme ces femmes ? Nous ne trou­vons rien. Nous cher­chons, nous cher­chons Notre Seigneur et nous ris­quons de ne rien trouver.

Eh bien, c’est que nous man­quons de foi. Notre Seigneur bien­tôt les rejoin­dra et aujourd’hui, dans cette belle litur­gie, nous chan­tons non seule­ment que cette belle nuit du Samedi saint est une nuit qui relie le Ciel à la terre, qui rap­pelle la royau­té de Notre Seigneur : Alpha et omé­ga, dit le prêtre en fixant les grains d’encens en forme de croix sur le cierge pas­cal. Alpha et omé­ga : Principium et finis. Notre Seigneur est le com­men­ce­ment et la fin de toutes choses.

In glo­ria et impe­rium per uni­ver­sa æter­ni­ta­tis sæcu­la : « À Lui la gloire, à Lui le règne, à Lui la puis­sance, dans tous les siècles pour l’éternité ». Voilà ce qu’est Notre Seigneur Jésus-Christ.

Lui en qui nous dou­tons quel­que­fois. Eh bien, c’est Lui qui a tout pou­voir, c’est Lui qui est le Créateur, c’est à Lui qu’appartiennent les siècles, c’est à Lui qu’appartient le temps, l’espace. Tout ce qui est créé est entre ses mains.

Et par consé­quent nous devons conclure qu’il nous faut accep­ter ce que le Bon Dieu nous a don­né et la cha­ri­té qu’Il nous a mani­fes­tée et la manière dont Il nous l’a manifestée.

Nous devons croire à la cha­ri­té du Bon Dieu, mais croire à la cha­ri­té, de la manière dont Il nous l’a mani­fes­tée. Il nous l’a mani­fes­tée par Notre Seigneur Jésus-​Christ : Per Christum Dominum notrum. Désormais l’Église ne prie­ra plus sans dire : Per Christum Dominum nos­trum : « Par le Christ Notre Seigneur ».

Car c’est par Lui que désor­mais pas­se­ra toute notre reli­gion. Ainsi l’a vou­lu la Trinité Sainte. Pour accé­der à la Trinité Sainte, il nous fau­dra pas­ser par Notre Seigneur Jésus-Christ.

Mais quelle conso­la­tion pour nous, quelle joie de pen­ser que Notre Seigneur, que Dieu, s’est fait l’un des nôtres afin d’être plus près de nous, afin de nous mani­fes­ter davan­tage son amour et qu’il nous demande de Le suivre. Ego sum via, veri­tas et vita. « Je suis la voie ». Personne ne peut arri­ver à mon Père, si ce n’est par moi.

Alors il nous faut suivre Notre Seigneur Jésus-​Christ. Pour arri­ver au Père, il faut pas­ser par Notre Seigneur Jésus-​Christ. Pour rece­voir l’Esprit Saint, c’est encore par Notre Seigneur Jésus-​Christ que nous Le rece­vrons. Voilà la Vérité. Voilà ce qui est. Nous ne pou­vons pas dou­ter ; nous ne pou­vons pas hési­ter ; nous ne pou­vons pas choi­sir. Nous devons choi­sir ce que le Bon Dieu a vou­lu pour nous. Et Il l’a mani­fes­té par sa charité.

Et com­ment dans la pra­tique, arriverons-​nous à Notre Seigneur Jésus-​Christ, dans la pra­tique quo­ti­dienne, dans la vie quo­ti­dienne, dans la vie de tous les jours ? Eh bien, voyez ce que Notre Seigneur nous a lais­sé, les moyens par les­quels Notre Seigneur entend nous mener à son Père.

Ces moyens sont d’abord le Saint Sacrifice de la messe. Prenez le Missel romain et vous ver­rez que la Sainte Messe est pla­cée pré­ci­sé­ment à ce moment-​là dans la litur­gie entre le Samedi saint et le jour de Pâques. C’est là que l’Église a cru bon de mettre le Saint Sacrifice de la messe. Parce que, pré­ci­sé­ment, le Saint Sacrifice de la messe résume en quelque sorte toute la litur­gie de toute l’année. La pré­pa­ra­tion de la litur­gie depuis l’Avent, depuis Noël, depuis l’Épiphanie, et le Carême, nous mène au Sacrifice de Notre Seigneur et à sa Résurrection. C’est le cœur de la litur­gie. Et au cœur de la litur­gie, l’Église a cru bon de pla­cer la Sainte Messe.

Et puis, ensuite, le résul­tat de la litur­gie, c’est le temps qui suit Pâques et la Pentecôte, le Saint-​Esprit qui nous est don­né par le Sacrifice de la messe.

Dans la réa­li­té, par consé­quent, nous trou­ve­rons Notre Seigneur, nous vivrons avec Notre Seigneur, nous com­mu­nie­rons à Notre Seigneur par le Saint Sacrifice de la messe, qui au cœur de notre sainte litur­gie, qui rap­pelle toute la litur­gie ; qui en est la syn­thèse ; qui en résume à la fois aus­si toutes les béné­dic­tions, toutes les richesses, toutes les grâces. Et c’est pour­quoi nous devons tenir tant à la très Sainte Messe, au Saint Sacrifice de la messe, qui est vrai­ment comme la conti­nua­tion de l’Incarnation de Notre Seigneur Jésus-​Christ et de sa Rédemption ici-bas.

Alors c’est là, c’est là que nous tou­che­rons au grand mys­tère de Dieu. C’est par là que nous irons au Père ; c’est là que nous rece­vrons l’Esprit Saint ; c’est là que nous com­mu­nie­rons au Fils de Dieu. Nous ne pour­rons pas trou­ver de choses plus belles, de choses plus grandes, de choses plus admi­rables que le Saint Sacrifice de la messe. Et le Saint Sacrifice de la messe – je dis bien – et non pas le repas eucha­ris­tique. Car le repas eucha­ris­tique est une consé­quence du Sacrifice de la messe. Nous refai­sons, en quelque sorte, le Sacrifice de la Croix sur nos autels. Et, c’est du Sacrifice de la Croix que découle la Sainte Communion. Nous com­mu­nions à la Victime qui s’est offerte sur l’autel. Voilà ce qu’est notre Sacrifice.

Et ceci est toute la dif­fé­rence, voyez-​vous, de notre sainte Religion avec tous ceux qui se sont sépa­rés de nous, de la Sainte Église catho­lique. Le cœur de l’Église catho­lique se trouve, en quelque sorte, uni pro­fon­dé­ment à la foi dans le Saint Sacrifice de la messe.

Si l’on perd la foi dans ce Sacrifice, on perd la foi catho­lique. Il faut donc gar­der à tout prix le Saint Sacrifice de la messe dans notre foi. C’est là que nous trou­ve­rons vrai­ment la cha­ri­té de Notre Seigneur, que nos par­ti­ci­pe­rons à sa cha­ri­té et que nous rece­vrons sa grâce.

Et puis au Sacrifice de la messe, s’unissent en quelque sorte tous les sacre­ments que Notre Seigneur nous a don­nés. C’est à cela qu’il faut nous atta­cher, aux sacre­ments que Notre Seigneur nous a don­nés et au Saint Sacrifice de la messe.

Ce sont les moyens que Notre Seigneur a vou­lu nous don­ner. Et c’est pour­quoi Il a ins­ti­tué le sacer­doce et c’est pour­quoi Il a fon­dé l’Église : pour conti­nuer le sacer­doce. Parce qu’il ne peut pas y avoir de messe, de Sacrifice de la messe, sans sacer­doce. Et il ne peut pas y avoir de sacer­doce sans Église.

Voilà pour­quoi Notre Seigneur nous a don­né l’Église : pour nous don­ner le sacer­doce, afin que le sacer­doce conti­nue le Saint Sacrifice sur la terre et que nous puis­sions par­ti­ci­per à la Sainte Trinité, à la vie de la Sainte Trinité. Voilà ce que Notre Seigneur Jésus-​Christ a vou­lu. Voilà ce qu’il a fait. Voilà ce que l’Église nous enseigne d’une manière admi­rable le jour de Pâques.

Alors soyons atta­chés de tout notre cœur à ces réa­li­tés. Ce sont des réa­li­tés, ce ne sont pas seule­ment des sou­ve­nirs. Ce sont des réa­li­tés qui nous font vivre, qui nous font conti­nuer réel­le­ment la Rédemption de Notre Seigneur.

Par consé­quent, pre­nons garde de nous lais­ser entraî­ner dans toutes les erreurs de notre temps. Et l’une des erreurs les plus récentes et qui se répand avec une rapi­di­té sur­pre­nante, c’est le Pentecôtisme, qui fait croire que l’on peut rece­voir l’Esprit Saint d’une manière habi­tuelle et d’une manière nor­male, direc­te­ment, sans pas­ser par les sacre­ments, sans pas­ser par le Saint Sacrifice de la messe, sans pas­ser par le sacer­doce, sans pas­ser par l’Église.

Ceci est contraire à la volon­té de Notre Seigneur, comme je viens de vous l’expliquer. Or je sais que par­mi ceux même qui se disent atta­chés aux tra­di­tions de l’Église, il y en a qui se laissent prendre par ce cou­rant. Ne nous lais­sons pas prendre ! Ce sont là des mirages. Ce sont là des trom­pe­ries encore de l’esprit mau­vais qui veut nous sépa­rer de l’Église, nous sépa­rer du Sacrifice de la messe, nous sépa­rer des sacre­ments afin de réduire l’Église à néant. Il ne res­te­ra plus rien, si désor­mais nous pré­ten­dons rece­voir l’Esprit Saint sans pas­ser par les sacre­ments et le Sacrifice de la messe.

Il n’y a plus besoin de l’Église, il n’y a plus besoin du Sacrifice de la messe, il n’y a plus besoin des sacre­ments. Ceci est très grave. Nous devons nous atta­cher à tout prix à ce que Notre Seigneur a fon­dé, à ce que Notre Seigneur Jésus-​Christ a institué.

Et sans doute nous ne vou­lons pas assi­mi­ler ces erreurs qui sont celles du Pentecôtisme, à des visions, des révé­la­tions qui peuvent être faites à des Âmes saintes.

Certes la Vierge, les anges et Notre Seigneur peuvent appa­raître et don­ner des com­mu­ni­ca­tions par­ti­cu­lières à des âmes choi­sies par Lui. Mais, là encore, nous devons prendre bien garde de ne pas nous lais­ser trom­per, de ne pas nous lais­ser entraî­ner dans des voies qui pour­raient être dan­ge­reuses. Car il est par­fois dif­fi­cile de dis­tin­guer ce qui vient de Dieu de ce qui vient du démon.

Mais il est évident que dans des pèle­ri­nages où il y a beau­coup de conver­sions, où vrai­ment les grâces du Saint-​Esprit se répandent de telle manière que les âmes se conver­tissent et retournent à Dieu d’une manière per­ma­nente et d’une manière qua­si défi­ni­tive, alors là on peut vrai­ment croire que Notre Seigneur est pré­sent, que la très Sainte Vierge Marie est présente.

Mais, encore une fois, il ne faut pas faire pas­ser ces choses que sont une aide que Dieu nous donne de ces pèle­ri­nages, de ces appa­ri­tions de la très Sainte Vierge, il ne faut pas les faire pas­ser avant ce que Notre Seigneur a fon­dé pour que nous en pro­fi­tions d’une manière nor­male. Il ne faut pas faire pas­ser les pèle­ri­nages avant l’assistance à la Sainte Messe, au vrai Sacrifice de la messe et aux vrais sacrements.

Ceci est très impor­tant. Il faut tou­jours gar­der une foi pro­fonde, une foi défi­ni­tive à ce que Notre Seigneur a vou­lu. Et si par sa grâce, par sa bon­té. Il veut bien nous faire dire par sa Sainte Mère, des mes­sages qu’il désire qu’ils soient com­mu­ni­qués au monde, recevons-​les si nous avons la convic­tion qu’ils sont vrais, recevons-​les avec remer­cie­ments, avec action de grâces. Mais cela ne doit jamais pour autant faire dimi­nuer la dévo­tion dans les moyens nor­maux que Notre Seigneur nous a don­nés. 26

C’est ain­si que nous trou­ve­rons Notre Seigneur, c’est ain­si que nous demeu­re­rons dans la Vérité. C’est ain­si que nous ne nous lais­se­rons pas entraî­ner par des cou­rants qui veulent nous emme­ner à l’erreur et qui veulent détruire notre sainte Religion catholique.

Demandons donc à la très Sainte Vierge qui, elle, demande de faire péni­tence, nous demande de prier, nous demande de com­mu­nier au Corps et au Sang de son divin Fils, demandons-​lui de nous éclai­rer, de nous conduire à Jésus.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-​Esprit. Ainsi soit-il.

Fondateur de la FSSPX

Mgr Marcel Lefebvre (1905–1991) a occu­pé des postes majeurs dans l’Église en tant que Délégué apos­to­lique pour l’Afrique fran­co­phone puis Supérieur géné­ral de la Congrégation du Saint-​Esprit. Défenseur de la Tradition catho­lique lors du concile Vatican II, il fonde en 1970 la Fraternité Saint-​Pie X et le sémi­naire d’Écône. Il sacre pour la Fraternité quatre évêques en 1988 avant de rendre son âme à Dieu trois ans plus tard. Voir sa bio­gra­phie.