L’Eglise catholique subit aujourd’hui une grave crise. On espérait, dans les années 1960, lors du Concile Vatican II, un nouveau printemps pour l’Eglise, mais c’est le contraire qui est arrivé. Des milliers de prêtres ont abandonné leur sacerdoce, des milliers de religieux et de religieuses sont retournés à la vie séculière. En Europe et en Amérique du Nord, les vocations se font rares et l’on ne peut déjà plus compter le nombre de séminaires, couvents et maisons religieuses qui ont dû fermer.
Au-delà des chiffres, cette crise est aussi une crise de la foi et de la morale. Les vérités fondamentales comme la foi en Dieu, la divinité de Jésus-Christ, le ciel, le purgatoire sont de moins en moins crues. Le genre de vie des chrétiens actuels ne diffère en rien de celui des enfants de ce monde, des incroyants.
Le caractère singulier de cette crise est que ces errements ont été et sont encore favorisés par les plus hautes autorités de l’Eglise.
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Eminence, Veuillez m'excuser de vous écrire à nouveau afin de vous préciser les motifs de mes hésitations et de ma surprise. La lettre que vous avez bien voulu m'adresser hier 13 janvier dit ceci ...
1. Dans une note préliminaire (12 juillet 1976) à une lettre adressée au Saint-Père, vous avez écrit :
Le porte-parole du Saint-Siège, le P. Romeo Panciroli, répondant à la question d'un journaliste, a déploré, le 8 septembre, les activités de Mgr Marcel Lefebvre et sa décision de transférer à...
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