L’Eglise catholique subit aujourd’hui une grave crise. On espérait, dans les années 1960, lors du Concile Vatican II, un nouveau printemps pour l’Eglise, mais c’est le contraire qui est arrivé. Des milliers de prêtres ont abandonné leur sacerdoce, des milliers de religieux et de religieuses sont retournés à la vie séculière. En Europe et en Amérique du Nord, les vocations se font rares et l’on ne peut déjà plus compter le nombre de séminaires, couvents et maisons religieuses qui ont dû fermer.
Au-delà des chiffres, cette crise est aussi une crise de la foi et de la morale. Les vérités fondamentales comme la foi en Dieu, la divinité de Jésus-Christ, le ciel, le purgatoire sont de moins en moins crues. Le genre de vie des chrétiens actuels ne diffère en rien de celui des enfants de ce monde, des incroyants.
Le caractère singulier de cette crise est que ces errements ont été et sont encore favorisés par les plus hautes autorités de l’Eglise.
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« Prenons garde si, dans notre schéma, nous passons sous silence ces enseignements de l’Eglise, cette omission passerait, aux yeux du monde entier, pour un défaut de dévotion et de piété enver...
« j’ose dire que la véritable et fondamentale réponse aux problèmes de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui se trouve précisément dans l’activité missionnaire de l’Eglise »
« Si cette déclaration, [...] vient à être solennellement acceptée, la vénération dont l’Eglise catholique a toujours joui [...] subira un grave dommage, et cela pour le malheur d’une multi...
Au lendemain de la promulgation par S. S. Paul VI du décret conciliaire sur l'oecuménisme ((Texte dans DC 1964, n° 1964, col. 1615. )), S. Em. le cardinal Bea, président du Secrétariat pour l'Uni...
«pour la dignité même de la personne humaine, l’erreur doit être, de soi, réprimée pour l’empêcher de se répandre, sauf si l’on prévoit un mal plus grand de sa répression que de sa tol...
Discours au concile Vatican II (éd. par Y. Congar, H. Küng et D. O'Hanlon), Paris, Cerf, 1964, p. 247-263 (sauf les sections I-III p. 250-254), le 19 novembre 1963.
Si nous parlons de collégialité juridique, alors, comme l’a très bien dit S. Exc. Monseigneur Carli, «on ne peut la prouver ni par la Sainte Ecriture, ni par la théologie, ni par l’histoire»...
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