L’Eglise catholique subit aujourd’hui une grave crise. On espérait, dans les années 1960, lors du Concile Vatican II, un nouveau printemps pour l’Eglise, mais c’est le contraire qui est arrivé. Des milliers de prêtres ont abandonné leur sacerdoce, des milliers de religieux et de religieuses sont retournés à la vie séculière. En Europe et en Amérique du Nord, les vocations se font rares et l’on ne peut déjà plus compter le nombre de séminaires, couvents et maisons religieuses qui ont dû fermer.
Au-delà des chiffres, cette crise est aussi une crise de la foi et de la morale. Les vérités fondamentales comme la foi en Dieu, la divinité de Jésus-Christ, le ciel, le purgatoire sont de moins en moins crues. Le genre de vie des chrétiens actuels ne diffère en rien de celui des enfants de ce monde, des incroyants.
Le caractère singulier de cette crise est que ces errements ont été et sont encore favorisés par les plus hautes autorités de l’Eglise.
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« il faut absolument respecter et retenir ces deux désirs : exprimer la doctrine de façon dogmatique et scolastique pour la formation des érudits ; présenter la vérité de manière plus pastoral...
Le message « tient compte surtout du bien de la cité terrestre et trop peu de la Cité céleste vers laquelle nous tendons et pour laquelle nous sommes sur terre »
Mes bien chers confrères, En commençant cette première lettre à la veille de l’ouverture du Concile, me viennent à la pensée les paroles de saint Paul à Timothée (2 Tm 1,6) : « C’est pour...
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