L’Eglise catholique subit aujourd’hui une grave crise. On espérait, dans les années 1960, lors du Concile Vatican II, un nouveau printemps pour l’Eglise, mais c’est le contraire qui est arrivé. Des milliers de prêtres ont abandonné leur sacerdoce, des milliers de religieux et de religieuses sont retournés à la vie séculière. En Europe et en Amérique du Nord, les vocations se font rares et l’on ne peut déjà plus compter le nombre de séminaires, couvents et maisons religieuses qui ont dû fermer.
Au-delà des chiffres, cette crise est aussi une crise de la foi et de la morale. Les vérités fondamentales comme la foi en Dieu, la divinité de Jésus-Christ, le ciel, le purgatoire sont de moins en moins crues. Le genre de vie des chrétiens actuels ne diffère en rien de celui des enfants de ce monde, des incroyants.
Le caractère singulier de cette crise est que ces errements ont été et sont encore favorisés par les plus hautes autorités de l’Eglise.
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Entretien du journal "Présent" avec l’abbé Benoît Espinasse, rédacteur en chef de La Porte Latine.
Ne redoutons pas cette question directe, n’esquivons pas la réponse. Tentons, sans arrogance ni quelconque esprit frondeur, d’être juste.
Cinq mois après la promulgation de la nouvelle messe, un évêque brésilien affirme au pape Paul VI que celle-ci est irrecevable dans son diocèse.
Si "ce qu'un pape a fait un autre peut le défaire", alors comment expliquer qu'en vingt siècles d'Eglise, aucun Souverain Pontife n'ait fait, pour bouleverser la Messe, ce qu'a osé faire le Pape Pa...
Cette réforme a-t-elle été acceptée paisiblement et pacifiquement comme étant la continuité du rite romain ? Force est de constater qu'une opposition massive est apparue dès le début.
Parfois cruel, le recul des années vient accentuer le ridicule de certaines idées. Les illusions conciliaires n'y échappent pas.
Depuis quelques jours, certains supérieurs ou certains prêtres d'instituts « Ecclesia Dei » ont commencé à réagir de manière un peu plus vigoureuse. Mais ces réactions demeurent timides.
En réalité, cet Ordo Missæ de Paul VI n’existe pas. Ce qui existe c’est une Révolution liturgique universelle et permanente, prise à son compte ou voulue par le Pape actuel.
Il y a dans l’œuvre du fondateur de Solesmes un passage remarquable qui montre à quel point la nouvelle messe de Paul VI ne peut prétendre être un développement homogène du passé.
Discours enflammé de l'abbé Louis Coache à Paris lors d'un grand rassemblement de fidèles attachés à la Tradition, le soir du 20 octobre 1976.
Dans un entretien, le préfet de la Congrégation pour le Culte Divin a notamment répondu à la question de savoir si les Responsa ad dubia s'appliquent aux instituts Ecclesia Dei.
Conférence de Jean Madiran lors du congrès de l'Office international (la Cité catholique) à Lausanne en avril 1968.
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