L’Eglise catholique subit aujourd’hui une grave crise. On espérait, dans les années 1960, lors du Concile Vatican II, un nouveau printemps pour l’Eglise, mais c’est le contraire qui est arrivé. Des milliers de prêtres ont abandonné leur sacerdoce, des milliers de religieux et de religieuses sont retournés à la vie séculière. En Europe et en Amérique du Nord, les vocations se font rares et l’on ne peut déjà plus compter le nombre de séminaires, couvents et maisons religieuses qui ont dû fermer.
Au-delà des chiffres, cette crise est aussi une crise de la foi et de la morale. Les vérités fondamentales comme la foi en Dieu, la divinité de Jésus-Christ, le ciel, le purgatoire sont de moins en moins crues. Le genre de vie des chrétiens actuels ne diffère en rien de celui des enfants de ce monde, des incroyants.
Le caractère singulier de cette crise est que ces errements ont été et sont encore favorisés par les plus hautes autorités de l’Eglise.
accueil Formation Crise de l'Église Page 9
On ne parle plus du sacrifice, on ne parle plus que de l’Eucharistie : c’est très dangereux.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, dans l’Eglise l’autorité cherche des boucs émissaires pour se dédouaner d’un demi-siècle de propagation d’un poison desséchant les âmes et les...
Les déclarations de Benoît XVI dans sa célèbre lettre d’avril 2019 mettent en évidence le principe clé de son modernisme.
Entretien du journal "Présent" avec l’abbé Benoît Espinasse, rédacteur en chef de La Porte Latine.
Ne redoutons pas cette question directe, n’esquivons pas la réponse. Tentons, sans arrogance ni quelconque esprit frondeur, d’être juste.
Cinq mois après la promulgation de la nouvelle messe, un évêque brésilien affirme au pape Paul VI que celle-ci est irrecevable dans son diocèse.
Si "ce qu'un pape a fait un autre peut le défaire", alors comment expliquer qu'en vingt siècles d'Eglise, aucun Souverain Pontife n'ait fait, pour bouleverser la Messe, ce qu'a osé faire le Pape Pa...
Cette réforme a-t-elle été acceptée paisiblement et pacifiquement comme étant la continuité du rite romain ? Force est de constater qu'une opposition massive est apparue dès le début.
Parfois cruel, le recul des années vient accentuer le ridicule de certaines idées. Les illusions conciliaires n'y échappent pas.
Depuis quelques jours, certains supérieurs ou certains prêtres d'instituts « Ecclesia Dei » ont commencé à réagir de manière un peu plus vigoureuse. Mais ces réactions demeurent timides.
En réalité, cet Ordo Missæ de Paul VI n’existe pas. Ce qui existe c’est une Révolution liturgique universelle et permanente, prise à son compte ou voulue par le Pape actuel.
Il y a dans l’œuvre du fondateur de Solesmes un passage remarquable qui montre à quel point la nouvelle messe de Paul VI ne peut prétendre être un développement homogène du passé.
© 2021 - La Porte Latine - Tous droits réservés