L’Eglise catholique subit aujourd’hui une grave crise. On espérait, dans les années 1960, lors du Concile Vatican II, un nouveau printemps pour l’Eglise, mais c’est le contraire qui est arrivé. Des milliers de prêtres ont abandonné leur sacerdoce, des milliers de religieux et de religieuses sont retournés à la vie séculière. En Europe et en Amérique du Nord, les vocations se font rares et l’on ne peut déjà plus compter le nombre de séminaires, couvents et maisons religieuses qui ont dû fermer.
Au-delà des chiffres, cette crise est aussi une crise de la foi et de la morale. Les vérités fondamentales comme la foi en Dieu, la divinité de Jésus-Christ, le ciel, le purgatoire sont de moins en moins crues. Le genre de vie des chrétiens actuels ne diffère en rien de celui des enfants de ce monde, des incroyants.
Le caractère singulier de cette crise est que ces errements ont été et sont encore favorisés par les plus hautes autorités de l’Eglise.
accueil Formation Crise de l'Église Page 15
Des prêtres sont chassés de leur églises, persécutés, parce qu’ils disent la messe de toujours ! Nous avons à choisir entre une apparence d’obéissance et la conservation de notre foi.
Jusqu’ici, les espaces réservés à l’ancien rite comportaient une certaine latitude, un peu comme des réserves. Aujourd’hui, nous sommes passés au régime du zoo : des cages étroites.
Les premières réactions, très diverses, ne se sont pas fait attendre de la part de cardinaux, d'évêques, de supérieurs de communautés Ecclesia Dei et de prêtres diocésains.
Le Pape François restreint fortement dans son Motu proprio Traditionis Custodes la messe traditionnelle "pour revenir à une forme festive unitaire".
Ce recueil de sermons et conférences de Mgr Lefebvre sur la Messe est un foyer capable d’allumer un incendie de charité.
Mgr Lefebvre : "En réalité Rome ne veut ni soutenir, ni poursuivre la Tradition. On veut amener tout doucement ces jeunes et ces prêtres au Concile."
Pourquoi la Nouvelle Messe ne peut pas être considérée comme la "forme ordinaire" du rite romain.
Grâce au pape François, l'ancien évêque d'Amiens (1927-2020) porteur d'une "Eglise nouvelle" a retrouvé l'espoir d' éradiquer la Tradition.
La Fraternité Saint-Pie X ira à Rome chaque fois que celle-ci l’appellera ; mais elle y ira surtout pour témoigner de la Foi, fût-ce au prix de sanctions canoniques ou d’un isolement apparent ...
Face aux erreurs modernes qu'il réprouve, l'abbé X. a choisi de se taire en offrant les souffrances que cela lui cause. Est-ce vraiment admirable ?
Le diocèse s’en explique dans un communiqué qui met en avant des questions de fond : l'acceptation sans ambiguïté de la nouvelle messe et du concile Vatican II.
Quand de bons apôtres prêchent, à nous catholiques traditionnels, d'accepter les nouveautés post-conciliaires au nom de l'unité chrétienne, cela ne m'émeut guère.
© 2021 - La Porte Latine - Tous droits réservés